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3,91

sur 263 notes
Beaucoup de choses m'ont plu dans ce roman :

- sa puissance d'évocation très cinématographique , je me suis faite mon film toute seule, des images tirées de l'intrigue à laquelle se superposaient celles de longs métrages comme le Guet-apens de Sam Peckinpah , le long des routes de la Nouvelle-Orleans à Los Angeles via Las Vegas, de motels en motels, à bord d'une Dodge coronet 1957.

- ses trois personnages principaux très typés mais avec ce qu'il faut de complexité et d'ambiguïté pour les rendre touchants : Franck tout sens aiguisé pour sauver sa peau mise à prix par un parrain ; Charlotte, mère fuyant avec ses deux filles son minable mari et surtout la médiocrité de sa vie, rêvant d'une vie meilleure, bien plus intelligente et fine que Franck l'avait supposé lorsqu'il l'a choisi comme couverture, féministe même dans sa démarche, on la voir petit à petit découvrir ses capacités à s'affirmer; Barone, le tueur à gages à leurs trousses, animal à sang froid, abattant à tour de bras mais affaibli par une blessure qui l'humanise.

- sa façon de se jouer des codes du roman noir en instillant une ambiance presque mélancolique, un rythme finalement assez lent en terme de péripéties afin de laisser toute leur place à l'introspection des personnages

Mais il y a un mais. La faute, sans doute , au bandeau très survendeur « aussi stupéfiant que brillant » ( selon Don Winslow, un auteur que j'adore, auteur chez la même maison d'éditions Harper Collins ) qui m'a très hautement excitée. Je n'ai rien trouvé de stupéfiant ni de brillant à ce roman à l'écriture assez banale comparée à la force de percussion d'un Don Winslow, par exemple.
En fait si le final m'a séduite, j'ai eu du mal à prendre la route à cause du postulat de départ autour de l'assassinat de Kennedy le 22 novembre 1963 : Franck serait un témoin de l'organisation de ce crime par le même parrain qui veut donc l'éliminer. Cela m'a gênée, je n'arrivais pas à l'intégrer, à y croire , sans que je sache pourquoi j'ai eu cette butée.
Comme si je regardais un film au cinéma, confortablement installée, mais sans avoir réellement vibré au diapason de l'histoire et de ses personnages.
Un bon roman mais je suis un poil passée à côté malheureusement.

Lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Avec les romans qui " sortent " de notre PAL un peu plus rapidement en ce moment , certains trouvent une chance qu'ils n'auraient peut - être pas eue si le coronavirus.....Non , ne me faites pas dire que je suis content que le coronavirus soit là , surtout pas , évidemment, mais comme il s'est traitreusement insinué parmi nous , il faut bien faire face..Et je suis très heureux de m'être montré " écureuil "et d'avoir une réserve de livres qui me permettrait de tenir ...oh , non , je ne dirai rien , je risquerais de vous décourager.... Bon , revenons à ce roman avec lequel j'avoue avoir passé un fort bon moment. Si on veut rapidement résumer, et surtout sans entrer dans les détails , on va faire connaissance de deux personnages très différents mais dont le point commun sera "la fuite" . Le premier , c'est Franck Guidry , poursuivi par un tueur à gages suite à sa trop grande " implication " dans l'assassinat de JFKennedy , rien que ça . Le second personnage , c'est Charlotte . Mal mariée, elle décide de quitter son mari en emmenant avec elle ses deux filles et son chien . Aprés, je vous dis rien , simplement qu' ils prennent la même direction et que , évidemment......Vous voyez tout de suite l'embrouille ...Alors , naturellement ,pas besoin d'être grand clerc pour deviner qu'il va y avoir "rencontre ", forcément, sauf que si Charlotte fuit son mari pour reconstruire sa vie , Franck , lui , fuit pour la conserver ( pas Charlotte , sa vie .... ) Rencontre de circonstance , naissance d'un amour ? C'est avec un certain rythme que l'auteur va nous emmener dans un road - trip mouvementé, incertain , où l'on va croiser des gens qui , en principe , ne font pas vraiment partie de nos relations , bien que je n'en sache finalement rien ...en ce qui vous concerne.....Si tel était le cas , évitez de me solliciter comme ami ...
La principale qualité que je reconnais à ce livre , c'est sa construction qui nous présente d'abord les deux protagonistes dans leurs milieux d'origine pour mieux nous faire comprendre les raisons de leur décision puis les unit pour " une fuite commune " dont l'ambiguïté constituera " le fil rouge " . le dénouement , pas forcément attendu , et le " transport " final en 2003 viendront clore de belle manière une aventure irrationnelle et relativement " contre - nature ", même si ....
Ce roman étant traduit , je me garderai bien de toute remarque concernant le style , fluide , et l'emploi d'un vocabulaire adapté. Sur le bandeau est écrit : "un thriller passablement usant pour les nerfs " ...C'est à mon avis assez proche de mon ressenti . Je ne me suis pas ennuyé et j'ai " volé " quelques heures à ce sinistre coronavirus , pas si mal , non ? Un coup de coeur ? pas vraiment , mais un bon thriller , assurément.
Après , hein , vous n'êtes pas obligés de me croire ....mais " prenez toujours soin de vous" , le virus est malheureusement bien plus fort que tous les personnages de romans.
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Les courants de la vie sont traîtres et le héros de November Road ne le sait que trop bien.
Lorsque la pègre la plus corrompue de l'Ouest américain se lance à ses basques, on assiste à une course poursuite qui se transformera en road movie dans la fameuse Route 66.

L'écriture de Lou Berney est extrêmement visuelle, projetant notre imagination sur les lieux et les personnages.
Les connexions avec l'assassinat de Kennedy et la vision de la mafia qui domine certains secteurs nous montre une facette du monde fourbe et sournois dans les années 60.

L'auteur alterne avec un grand naturel et une plume élégante, les passages dramatiques et les scènes de pure comédie.

Sous des intrigues sombres, un régal de répliques « qui tuent » et d'humour noir contrastent avec une douceur cruelle et une ironie chaleureuse.

Je remercie Babelio et les Éditions Harper Collins pour l'envoi de ce roman dans le cadre de Masse critique.


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Novembre 1963, le président J.F. Kennedy est assassiné à Dallas.
C'est le moment que choisit Charlotte pour fuir le domicile conjugal, et un mari alcoolique avec ses deux filles, Rosemary et Joan.
De son côté, Frank Guidry comprend qu'il a livré la voiture qui a permis au véritable assassin de s'enfuir, et que ce lien entre l'assassinat du président et la mafia de la Nouvelle-Orléans le condamne à mort. Ne lui reste qu'une seule option, la fuite.
Les deux fugitifs se rencontrent sur les routes de l'ouest américain, en direction de la Californie...

L'auteur détourne un fait dramatique de l'histoire contemporaine des USA, et les questions qui l'entourent, pour en faire le prétexte d'un roman noir. Et il faut reconnaître que l'hypothèse sur laquelle repose la face sombre du roman est tout à fait crédible et bien exploitée. La face rose, qui voit la rencontre improbable des deux fugitifs, l'est un peu moins, même si le réalisme finit par l'emporter sur la naïveté.
Les personnages de Charlotte et ses filles sont crédibles. Ceux de Frank et des autres membres de la mafia louisianaise un peu moins. Disons que ces derniers passent un peu trop souvent entre les mailles du filet d'un destin auxquelles les premières sont un peu trop soumises...
C'est bien écrit, avec un rythme qui n'abuse pas des rebondissements. C'est agréable à lire, sans prise de tête.
Un bon roman noir, à l'intrigue originale, qui exploite parfaitement un fait historique mais vire un peu trop au rose...
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Forcément, un polar US dont le bandeau reprend les louanges de l'immense Winslow et dont l'assassinat de JFK sert de trame de fond, ça m'intrigue… et ça m'inquiète à la fois ! Car n'est pas Kerr, King ou DeLillo qui veut pour évoquer cette période ; quant aux bandeaux… Eh bien j'avais carrément tort ou plutôt, j'ai eu carrément raison de m'y plonger sans tarder !

Car November Road de Lou Berney, traduit par Maxime Shelledy, tient toutes ses promesses et se révèle un road trip bien ficelé et addictif.

JFK assassiné, il faut maintenant pour les commanditaires de la pègre du sud, effacer les traces, toutes les traces. Sans le savoir, Franck Guidry, privé, tueur à gages et homme de main du parrain Carlos Marcello, est devenu l'une de ces traces. Quand il le découvre, le chasseur devient chassé et de la Nouvelle Orléans à Houston puis Vegas, la fuite devient son seul espoir. Mais derrière lui, la traque a commencé et Barone, un autre tueur suit de près.

Lou Berney se sort remarquablement bien des pièges possibles de son sujet, en ne tirant pas abusivement sur le fil historique (qu'aurait-il eu d'ailleurs à dire d'original ?), mais en déroulant avec rigueur et sens du rythme son intrigue, qui tient vraiment bien la route. Mais surtout, il travaille et fignole ses personnages, rendant rapidement Guidry sympathique et humain, puis apportant une nouvelle dimension avec l'arrivée de la jolie Charlotte.

Un auteur à suivre donc, en espérant la traduction prochaine de ses précédents romans. Merci à Harper Collins et Babelio pour cette lecture en avant-première.
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Je remercie les éditions Harper Collins noir et Masse Critique de m'avoir permis de découvrir un nouvel auteur grâce à ce roman.
Autant le dire tout de suite, j'ai adoré ce roman, j'espère que les autres romans de cet auteur seront traduits pour notre plus grand plaisir.
Ce road trip entre ces 2 personnes qui fuient est prenant. le rythme est lent, car le livre se déroule sur quelques jours, il ajoute du charme à l'histoire.
J'ai retrouvé en Franck, l'homme de main d'un mafieux de la Nouvelle Orléans, les valeurs d'hommes comme Joe Coughlin de Dennis Lehanne ou de Frankie Machine de Don Winslow. Ce n'est pas parce qu'on est un voyou qu'on a pas des principes et des règles de vie. Des hommes de valeurs appréciés dans leur milieu mais dont il fait aussi se méfier.
D'ailleurs le mafieux envoie un tueur à gage, Barone aux trousses de Franck pour s'en débarrasser. J'ai bien aimé ce personnage aussi, il est accompagné, par un concours de circonstances, d'un jeune chauffeur noir.
Les personnages secondaires qui gravitent autour des héros sont intéressants, ils représentent des catégories de personnes avec leurs stéréotypes.
Eh bien sûr, il manque Charlotte, celle grâce à qui Franck se sublime et qui révèle le meilleur de lui-même. Elle mène une vie ordinaire, deux petites filles, un boulot à temps partiel , un chien épileptique et un mari légèrement alcoolique, le tout dans la ville où elle a grandi. Une vie étouffante qu'elle fuit en emmenant ses filles et le chien pour traverser l'Amérique.
La rencontre de ses 2 âmes en fuite, sur fond de l'assassinat de Kennedy, changera leur vie en profondeur, des espoirs inattendus, inavoués, une réalité implacable.
Un roman noir comme je les aime, du suspens, un rythme lent n'empêchant pas l'action et les rebondissements, des personnages principaux attachants et des secondaires qui rehaussent l'histoire.
Un final intéressant et inattendu. Un très bon moment de lecture. Un livre que je recommande, du dépaysement en commençant en Louisiane en passant par l'Oklahoma, le Nouveau Mexique et Las Vegas.
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Certaines lectures sont surprenantes et prenantes, et ce, dès les premières lignes. November Road revisite un fait historique qui a marqué et qui continue de susciter des interrogations. L'alternative qu'il propose est plausible, au point qu'il arrive à nous embarquer dans son intrigue, pourtant assez classique.

Un thème passionnant, avec une hypothèse sur l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, mais surtout, et c'est là que l'auteur entre en oeuvre, il propose un panorama complet sur la société américaine et l'impact que cela a eu sur elle.

Un traumatisme palpable et prégnant tout le long de cette lecture, aussi bien sur les femmes que sur les noirs, dont il représentait l'espoir d'émancipation.

L'auteur exploite la thèse, largement répandue de l'implication de la Mafia, notamment Carlos Marcello, parrain de la Nouvelle-Orléans, qui ne cachait pas sa haine de Kennedy.

Avec cet assassinat, les commanditaires ont, non seulement tué l'homme, mais surtout fait avorté toute évolution de cette société puritaine et raciste.

Un destin qui semblait tout tracé, échangé contre la vie à laquelle ils aspirent.

Une plume agréable, parsemée d'humour, au service d'un road trip initiatique, avec plusieurs thèmes en toile de fond, l'amitié, la confiance, l'attachement aux valeurs familiales, les respect…

Des personnages hauts en couleur, aux personnalités fouillées qui, vont évoluer, prendre de l'épaisseur et même si, pour certaines, on a de l'aversion, leur évolution se fera au rythme de ce voyage initiatique, finissant par devenir sympathique et susciter une certaine tendresse.

Un roman sombre, passionnant, un réel page turner, un brin rétro, au charme indéniable. Un style qu'on aimerait pouvoir lire plus souvent. En bref… du très bon !
https://julitlesmots.com/2019/03/18/november-road-de-lou-berney/
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Lou Berney vit aux Etats-Unis, dans l'Oklahoma, et il est déjà l'auteur de trois ouvrages sortis Outre-Atlantique. « November Road » est son premier livre à paraître en France, en février 2019, aux éditions HarperCollins. L'immense Don Winslow lui même, s'est fendu de commentaires plus qu'élogieux pour celui qui deviendra à coup sûr un auteur important du paysage littéraire américain. « November Road » s'impose comme l'un des livres majeurs sortis en cette rentrée littéraire 2019. Plongeons nous désormais dans l'histoire de ce thriller détonant. 1963, JFK est assassiné à Dallas au Texas. Carlos Marcello, un des puissants chefs de la mafia italo-américaine, décide de supprimer un témoin indésirable : Franck Guidry. Ce dernier doit fuir car Barone, un tueur implaccable, l'homme des basses oeuvres de Carlos, est à ses trousses. En cavale, Guidry voit arrêté sur le bord de la route un véhicule accidenté et bientôt remorqué jusqu'au garage le plus proche. A l'hôtel, Guidry aperçoit une femme, Charlotte et ses deux filles, Joan et Rosemary, les personnes aperçues plus tôt sur le bord de cette route perdue. Une idée germe en lui. Et si c'était là la couverture parfaite pour échapper à Carlos et son tueur psychopathe.. Si vous aimez les road-trip sur fond de mafia, de tueurs à gage, de corruption, d'êtres aux âmes damnées et déjà mille fois revenu d'entre les morts.. alors ce livre est pour vous. Au delà du style ciselé de Lou Berney, c'est surtout la puissance d'évocation de « November Road » qui impressionne avec des scènes très cinématographiques et des images puissamments orchestrées comme autant de flash recelant leur part d'ombre et de lumière. Impossible de lâcher ce récit avant d'en connaître le dénouement. Barone, le tueur fêlé.. Ed, le décadent vautré dans les excès en tout genre.. et puis cette femme et ses deux filles, véritables lumières du livres au milieu du chaos, des trahisons et du poids du mensonge, poison lancinant au coeur du récit de « November Road ». Lou Berney s'impose comme LA révélation thriller de ce début d'année. Un auteur à suivre servi par une plume talentueuse, une capacité à embrasser la grande et la petite histoire, à façonner des êtres monstrueux tout comme des êtres lumineux ou en quête de rédemption. A ce titre, le personnage de Franck Guidry est particulièrement marquant. du grand art !
Je remercie chaleureusement, l'écrivain Lou Berney, merci également aux éditions HarperCollinsFrance ainsi qu'à la Masse critique privilégiée et Babelio pour leur confiance et ce très beau moment de lecture !
Lien : https://thedude524.com/2019/..
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« La seule mauvaise décision était de laisser quelqu'un décider à votre place. »

Nouvelle Orléans, novembre 1963, une balle vient de transpercer le crâne du président Kennedy. Lee Harvay Oswald n'aurait jamais réussi un tir pareil, c'était du travail de professionnel. Prévoir une voiture pour se faire la belle était la procédure habituelle dans les assassinats commandités par Carlos Marcello. Franck Guidry a déposé une semaine plus tôt, à la demande de Carlos, une Cadillac dans un parking à deux pas d'où le président venait de se faire assassiner. Cette voiture est la seule preuve qui relie Guidry à l'assassinat de Kennedy. C'est à lui de se débarrasser de la Cadillac. Mais Carlos a décidé de couper un à un tous les fils qui le relient au meurtre du président, et Guidry est le dernier fil.

Charlotte essaye de maintenir le bateau familial à flot. Son monde ne changerait jamais, sauf si elle faisait elle-même quelque chose pour le changer. Un matin, Charlotte se décide enfin à quitter son alcoolique de mari et de partir avec ses deux filles et le chien. Une voiture en panne, une femme trempée jusqu'aux os, deux enfants qui regardent par la vitre arrière. Guidry dans sa fuite, vient de croiser le chemin de Charlotte.

« Son tour. Si seulement la vie pouvait être comme cela, pensa Charlotte : un jeu où l'on avait le droit de refaire tourner la roue à chaque tour, de tirer une nouvelle carte de la pioche. Et pourtant qui pouvait nous garantir qu'une nouvelle carte ou qu'un nouveau tour de roue améliorerait vraiment notre position sur le plateau? »

J'ai vraiment été bluffé par ce livre, comme Stephen King il y a quelques années avec « 22/11/63 », Lou Berney nous offre un roman original dont l'assassinat du président Kennedy est le point de départ. Parmi les innombrables spéculations et théories sur les commanditaires de cet assassinat, l'auteur nous entraîne dans une formidable chasse à l'homme, un jeu du chat et de la souris sanglant où tous les témoins gênants doivent être éliminés.

Ce roman m'a captivé de bout en bout tellement Lou Berney sait maintenir l'attention du lecteur et la tension du récit. Il provoque au moment opportun la rencontre improbable entre un homme de main toujours bien habillé, charmeur et qui aime beaucoup les femmes et une mère de famille qui fuit son mariage qui s'est noyé dans l'alcool pour s'offrir une nouvelle chance et une nouvelle vie en Californie. le style fluide nous entraîne sans répit sur les routes de l'Amérique. Guidry sait que s'il veut rester en vie il ne doit pas s'arrêter une minute et personnellement je n'ai jamais eu envie de faire une pause dans ma lecture tant le scénario a été savamment planifié.

Merci à Babelio et aux éditions Harper Collins de m'avoir offert ce bon moment.
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Plus vrai que réel, on se croirait dans un film. J'ai bien apprécié le road trip, l'époque, l'Amérique, la route 66, mais moins le côté pègre.
J'ai été touchée également par Charlotte qui prend la tangente avec ses deux filles, à cette époque, on peut dire qu'elle a eu du cran de tout plaquer et de s'échapper pour un avenir meilleur. En chemin comme le petit chaperon rouge, elle rencontre le grand méchant loup ! Va - t -il l'emmener bien sagement auprès de sa tante Marguerite, ou va-t-il la dévorer tout cru elle et ses deux adorables petites filles ainsi que Lucky le vieux chien ?
Ce roman soulève pas mal de réflexion sur le choix dans une vie, le courage de s'enfuir, d'affirmer sa volonté etc.. et aussi peut on réellement changer totalement, passer du noir au blanc ?
Un très bon roman bien que le début fut difficile à prendre mes repères, j'ai accroché avec l'affaire Kennedy, puis Charlotte, il n'y aurait eu que cette histoire de pègre qui se règle leurs comptes je n'aurai sans doute pas poursuivi l'aventure.
Prenez la tangente sur la route des vacances avec Charlotte et cie...
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