AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 112 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Qu'est-ce que l'on n'a pas encore écrit sur Edgar J. Hoover, personnage devenu quasi mythique de l'histoire US de l'entre deux guerres, qui fit du FBI un centre de pouvoir quasi-absolu ?

Rien... sauf à dérouler un peu plus le fil de ses implications dans une affaire au retentissement mondial il y a cinquante ans.

C'est l'exercice auquel se livre Steve Berry, traduit par Philippe Szczeciner, dans La conspiration Hoover, un page turner rythmé et efficace. Cotton Malone (personnage récurrent de Steve Berry) a rejoint le temps d'une mission les rangs de la CIA.

Enrôlé pour récupérer une mallette coincée dans les cales d'un bateau échoué dans les bas fonds - marins - des keys de Floride mais aussi une Double Eagle 1933, pièce d'or rarissime valant quelques dizaines de millions de dollars, il va mettre les pieds dans le règlement de comptes final d'un complot et d'un assassinat vieux de cinquante ans.

Dès les premières pages puis dans des chapitres très courts, le ton est donné : on court, on flingue, on s'échappe, on complote, on ruse, on reflingue, on explose et on recomplote. C'est efficace, rythmé à 100 à l'heure et écrit dans un style quasi cinématographique qui ne laissera que peu de boulot d'adaptation pour le porter à l'écran.

Steve Barry connaît et maîtrise tous les codes du thriller d'action donc, jusqu'aux personnages raccords avec son thème : un mafieux cubain, des vieux ripoux du FBI aux méthodes corrompues face à des plus jeunes qui font le ménage, un pasteur pas si net, une jeune flic prometteuse… Et enfin Malone, dans le rôle du naïf mais pas trop, qui met les pieds là où on ne l'attend pas et se retrouve à jouer un rôle moteur de l'histoire dont il peut changer le cours en révélant au monde ce qui a été tu depuis cinquante ans.

Efficace donc, mais avec deux bémols toutefois : celui de ce complot historique et de cette version détournée qui, d'originale et crédible, finit par devenir un peu longuette dans la dernière partie du livre. Mais surtout, celui de l'incroyable succession d'événements opportuns permettant à Berry de tirer Malone de toutes les situations défavorables : le livre est truffé de phrases démarrant par « Par chance… », « Heureusement… », « Dieu merci… », annonçant des situations favorables qui, cumulées plus de vingt fois (oui, oui), deviennent un peu too much et forment des tics d'écritures ou de traduction qui en deviennent agaçants pour le lecteur.

Mais pas au point de gâcher ce bon moment de lecture en avant première, pour lequel je remercie Le Cherche-Midi et l'exceptionnel Picabo River Book Club.
Commenter  J’apprécie          250
Quand on pense à Monsieur Hoover, on peut penser à conspiration, car le patron du FBI a laissé l'image d'un homme trouble, manipulateur. J'avais découvert ce personnage avec "la malédiction d'Edgar" de Marc Dugain. personnage digne d'un roman policier ou d'espionnage. "La conspiration Hoover" est d'ailleurs ces deux choses, un livre policier et un livre avec des espions. Il nous parle d'enquêtes, de personnages troubles, doubles, triples : la quête d'une pièce mythique, une malette avec des documents historiques compromettants, une fille qui aimerait que son père lui parle de son passé, un jeune espion qui souhaite faire ses preuves et comprendre cette enigmatique mission que l'on vient de lui confier. Un roman historique, d'espionnage, qui nous raconte un des épisiodes troubles de l'histoire américaine : le meurtre de Martin Luther King. Personnages réels, fictifs, l'auteur nous entraîne dans cette enquête sur l'histoire, sur des complots, des agents simples ou doubles. Un livre avec des scénes saississantes (combat d'hommes grenouilles, poursuite dans le monde féérique de Disneyland) mais aussi aborde un pan de l'histoire des droits civiques aux Etats Unis. Ce mélange de réalité et de fiction peut dérouter car qu'est ce qui peut être vrai ou pas. Vraisemblance, pure fiction complotiste. Que doit on ou peut on croire ? Ai aimé lire ce roman et ai été surprise d'être intéressée par ces courses poursuite sous marines ou sur terre mais ai un sentiment mitigé sur la vraisemblance de cette conspiration. Je me pose la question de savoir jusqu'où un auteur peut aller avec des personnages réels et des faits qui se sont passer, jusqu'où va la limite d'une interprétation ? Merci beaucoup Léa, Picabo River book et aux éditionsLe cherche midi de m'avoir permis de lire et découvrir cet auteur.
Commenter  J’apprécie          40
Dans ce nouvel opus, l'auteur raconte la première enquête de Cotton Malone pour le ministère de la justice avant d'intégrer la division Magellan. Il doit récupérer une pièce d'or rare, Double Eagle de 1933. Mais cette récupération ne se passera pas aussi facilement que Cotton Malone le pensait. Il se retrouve plonger dans une histoire reliant le FBI et l'entourage de Martin Luther King.
Les quelques romans lus de cet auteur m'avaient bien plu. Là, malheureusement, je n'ai pas accroché au récit : trop de péripéties où le personnage principal s'en sort presque toujours par miracle. de plus, le récit début 18 ans après les faits et par conséquent, le lecteur sait que Cotton Malone va s'en sortir. En conséquence la tension des scènes d'actions n' a pas été, pour moi, palpable. J'aurais préféré ne rien savoir pour apprécier ce récit.
Commenter  J’apprécie          20
un bon thriller... mais il ne sait pas parti pour moi des meilleurs cotton.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (338) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}