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Citations sur L'Arrière-saison (130)

(...) Elle ne voit pas d'un mauvais œil de ne pas lui rendre les choses faciles. Il est des revanches qu'il ne faut pas s'interdire, dont on ne doit pas avoir honte. Il est de menús châtiments qui consolent.
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On ne refait pas sa vie,on la continue en ne déviant pas de ce à quoi on croit et en apprenant de ce qu on traverse.
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Donc, au début, elle sourit.
C'est un sourire discret, presque imperceptible, de ceux qui se forment sur le visage parfois, sans qu'on le décide, qui surgissent sans qu'on le commande, qui ne semblent reliés à rien en particulier, qu'on ne saurait pas forcément expliquer.
Voilà : c'est un sourire de presque rien, qui pourrait être le signal du bonheur.
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Les intimités les plus violentes demandent à être apprivoisées à nouveau dès lors qu'elles nous ont quittées. Il faut refaire tout le chemin une fois qu'on s'en est écartés, repartir de zéro lorsqu'on a perdu la partie, ne serait-ce qu'une fois. P 60
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La détresse, parfois, prend ses aises.
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Louise et Stephen ne songent pas à partir. Le silence du café les protège et personne ne les attend. C’est cela qui leur est arrivé : plus personne pour les attendre. Ils sont seuls comme ne le sont que les vieillards. Ils ont le regard hagard de solitude. Ils ont le souffle court des épuisés. Ils ont les gestes ralentis des plus démunis. Ils s’abritent dans un café improbable, à l’extrémité d’un continent. Ils égrènent leur vie comme d’autres des prières, en roulant des chapelets entre leurs doigts osseux. Ils sont parvenus au terme de quelque chose, sans être en mesure de discerner encore ce qui pourrait commencer pour eux. Ils se sont égarés.
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Il est une heure tardive à laquelle il ne sert plus à grand-chose de sauver les apparences.
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Elle était heureuse à ne douter de rien (...) Elle a en conséquence, reçu la nouvelle de leur dilution de plein fouet, et debout. Elle a été balayée en une seconde. Elle en a été dévastée. Elle avait simplement oublié de se protéger. A l'instar des grands accidentés, elle ne retrouvera jamais complètement l'usage d'elle-même.
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Si la beauté peut passer ou lasser, si elle peut s'estomper ou finir par ennuyer, le charme , en revanche, ca ne part jamais, c'est là, pour toujours, ça reste, intact.
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Il a toujours tenu en horreur les diminutifs ou les surnoms , toujours estimé qu'on devait respecter le choix des parents à la naissance de leurs enfants.Cela fait sans doute de lui quelqu'un de vieux jeu mais il s'en fiche.Il croit que la fidélité à l'état civil n'empêche pas la familiarité, mais qu'elle préserve d'une certaine forme de vulgarité . Personne ne l'a contredit sur ce point. On a fini par s'habituer à cette incongruité, à ce snobisme, qu'on aurait tort d'assimiler à une distance de classe, à un mépris : c'est au contraire, à n'en pas douter, une marque d'affection. Ben entend son véritable prénom pour la première fois depuis 5 ans.
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