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Citations sur L'Arrière-saison (130)

L'énergie de continuer, elle l'a puisée dans le désir, indivisible et fondamental, de refaire sa vie, de démontrer qu'elle en était capable, que c'était une chose possible.
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Elle a refusé les arrangements, les entre deux, les illusions. Elle a préféré une souffrance éclatante à une interminable agonie, un chagrin entier d'emblée à des étapes dans la tristesse.
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Chez Phillies, il ne viendra plus de client, pour sûr. Les dimanches se suivent et se ressemblent, en somme. C'est à se demander pourquoi on persiste à rester ouvert. Le vieux Carter a une explication : il prétend que le café est un phare et les phares ne fermentt jamais, ils éclairent les nuits. Ben a un peu l'impression d'être un gardien de phare. Louise et Stephen ne songent pas à partir. Le silence du café les protège et personne ne les attend.
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Les plages sont, du reste, les seuls lieux qui ne nous déçoivent jamais et que la mémoire ne salit pas.
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Voilà; C'est un sourire de presque rien, qui pourrait être le signal du bonheur.
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Pourtant elle ne dira rien: Norman, boursouflé d’égoïsme, ne l'entendrait pas. Elle ne dira rien parce qu'elle s'est tue, une première fois, il y a cinq ans, et que, lorsqu’on s'est tu, une fois, on se tait pour toujours, même si on assure, la main sur le cœur, qu'on parlera la prochaine fois. On se tait parce qu'on ne sait pas faire autrement, parce qu'on est fabriquée comme ça, parce que c'est une fatalité à laquelle on n'échappe pas. On se tait parce qu'on n'a pas le courage de recoller les morceaux brisés, parce qu'on admet qu'on a perdu et que toute reconquête ne serait que provisoire et illusoire. On se tait parce que les larmes, ça coule sacrément mieux dans le silence.
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Ils s'observent avec tendresse, avec une sorte de gratitude. C'est un regard comme une reconnaissance de dettes. Un regard comme un pardon aussi , pour la douleur ou pour le manque. Un regard comme un regret enfin, de ce qui a été, de ce qui aurait pu être.
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Louise, elle, n'était pas le genre de fille à croire ça. Elle affirme que,lorsqu'une histoire est terminée,elle est effectivement terminée,sans espoir de retour de flamme,sans possibilité de recommencement.Alors,à l'époque,elle est allée jusqu'au bout de sa logique: quitte à rompre,autant rompre tout de suite. Elle a refusé les arrangements,les entre-deux,les illusions. Elle a préféré une souffrance éclatante à une interminable agonie
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Il est des revanches qu'il ne faut pas s'interdire, dont on ne doit pas avoir honte. Il est des menus châtiments qui consolent.
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Donc, au début elle sourit. C'est un sourire discret, presque imperceptible, de ceux qui se forment sur le visage parfois, sans qu'on le décide, qui surgissent sans qu'on les commande, qui ne semblent reliés à rien en particulier, qu'on ne saurait pas forcément expliquer.
Voilà: c'est un sourire de presque rien, qui pourrait être le signal du bonheur.
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