L'île du diable

Troisième tome de la série. Même si l'auteur fait un bref résumé des deux tomes précédents au début de celui-ci, j'ai préféré replonger un peu dans le second (Complot) car celui-ci en est la suite directe. J'avais été déçue par « Complot » mais j'ai tenté la suite pour ne pas rester sur une mauvaise impression même si j'avais un avis très mitigé sur le premier.
Bref… Je n'ai pas été trop déçue cette fois-ci. L'héroïne souffre encore plus et bizarrement je n'éprouve pas d'empathie. Je me suis doutée assez tôt de l'identité du coupable et j'ai trouvé cela dommage ! L'histoire sur l'île du diable pique la curiosité mais comme c'est quand même une histoire effroyable, je ne sais pas si j'irai me documenter pour en savoir plus.

4ème de couv':Le corps recouvert d'une étrange poudre blanche…Des extrémités gangrenées…
Un visage figé dans un rictus de douleur…
En observant le cadavre de son père, Sarah Geringën est saisie d'épouvante. Et quand le médecin légiste lui tend la clé retrouvée au fond de son estomac, l'effroi la paralyse.
Et si son père n'était pas l'homme qu'il prétendait être ?
Des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie, l'ex-inspectrice des forces spéciales s'apprête à affronter un secret de famille terrifiant.
Que découvrira-t-elle dans ce vieux manoir perdu dans les bois ?
Osera-t-elle se rendre jusqu'à l'île du Diable ?

MON AVIS: Cette fois Sarah est impliquée personnellement et les découvertes qu'elle fait sont à la fois horribles et incroyables. Enfin elle va peut-être avoir la réponse aux questions qu'elle se pose sur son mal-être!
Au travers de son roman Nicolas Beuglet aborde un sujet peu connu du grand public , l'épigénétique. C'est complexe mais intéressant et j'ai même envie d'en savoir plus. C'est aussi ce que j'aime quand je lis , apprécier un bon récit, bien emmené, prenant, et aussi parfois qui ouvre l'esprit vers un horizon inconnu et qui pose question.
Cette enquête a particulièrement été éprouvante pour Sarah, physiquement et moralement mais elle fut aussi salvatrice. Parfois il faut un mal pour recevoir un bien.
Une lecture vraiment forte que j'ai dévoré avec curiosité et empathie envers Sarah, une femme comme je les aime, fragile mais déterminée, pugnace et remplie d'humanité et d'amour.
Je vous recommande vraiment de lire "le cri", "complot" avant ce livre et vous aurez une bonne vision du personnage complexe qu'est Sarah.

Je l'attendais depuis longtemps, j'étais sur une longue liste d'attente à la bibliothèque et la semaine dernière, j'ai enfin pu glisser L'île du diable dans mon sac et l'emmener à la maison. J'aurais été tout à fait comblée si mon cher et tendre ne m'avait pas pressée parce que monsieur voulait aussi le lire ! Ce n'est pas grave, de toute façon Nicolas Beuglet ne nous autorise pas à lâcher ses romans avant la dernière page, j'ai donc lu cette dernière aventure de Sarah Geringen en 2 jours. J'ai beaucoup apprécié retrouver la plume de Nicolas Beuglet, par contre et comme beaucoup d'autres lecteurs, ce livre m'est apparu comme écrit rapidement, l'auteur nous a habitué à des enquêtes plus longues, rebondissantes avec des découvertes fracassantes. Un roman en deçà des deux autres mais que j'ai apprécié malgré tout, il a été ma pause littéraire entre 2 autres romans beaucoup plus graves.

Dernier opus de la trilogie et toujours aussi addictif, visuel et rapide !
Après le Cri et Complot, nous retrouvons Sarah Geringën, qui enquête sur la mort de son propre père, assassiné à son domicile.
Cette enquête nous emmène - et c'est là, véritablement la force de l'auteur - dans une quête de la vérité à travers la Russie, en Sibérie où nous découvrons des expérimentations lugubres et macabres, faisant référence à ce qui s'est déroulé dans les années 30 sur l'île de Nazino, ou appelée aussi l'île aux Cannibales. le régime stalinien au pouvoir faisait transférer les personnes récalcitrantes au pouvoir dans des camps de travail et notamment sur cette île perdue où les prisonniers se sont livrés au cannibalisme afin de survivre. L'auteur nous emmène dans ce rappel historique en y mêlant savamment la notion de la transmission de traumatisme héréditaire et des notions d'épigénétique.
La personnalité entière de l'inspectrice se dévoile enfin dans ce 3eme tome, la fin invitant à en savoir plus.
Ce qui est vraiment intéressant dans les romans de Nicolas Beuglet, ce sont ces histoires inspirées de faits historiques avérés.

Mais mon léger bémol reste le
même que dans les précédents opus, le rythme reste prenant et peut être trop prenant parfois … quelques scènes invraisemblables ou trop rapidement élucidées. Mais on pardonne très vite je vous rassure :)

3e roman avec l'inspectrice Sarah. Elle est à peine sortie de prison que son père est retrouvé mort. Coïncidence?
Malgré sa proximité avec la victime, l'enquête va lui être confiée. le ton est donné! Un début d'histoire qui démarre fort!
Et rythme est tenu tout au long, car nous allons suivre trois affaires en même temps. Nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Tous les ingrédients sont réunis pour nous donner envie de tourner les pages sans faire de pause.
Elle va remonter le passé, et découvrir les lourds secrets de son père, comprendre mieux son comportement et ainsi trouver l'origine de ses propres angoisses. A elle de les dompter désormais. (dans un 4e roman?)
Une fois de plus une question scientifique est levée, sur la base de faits historiques (très durs) et elle peut nous bousculer..

Du vrai Beuglet ! Une intrigue époustouflante qui tient en haleine de bout en bout. Des rebondissements inattendus mais un bémol pour ma part concernant la fin, un peu exagérée compte tenu de la situation dans laquelle se trouvait l'héroïne.
Le style et le récit ravira les fans de l'auteur.

Plus d'un an et demie après la lecture de Complot, c'est avec une certaine appréhension que j'ai commencé ce dernier tome de la trilogie. Avec ma chère Viviane, nous avons passé un super moment !😍

L'auteur nous embarque dès les premières pages avec la sortie de prison de Sarah Geringën, cette inspectrice de police norvégienne enfin acquittée. Mais ce jour qui aurait dû être spécial pour elle tourne au cauchemar, on lui annonce l'assassinat de son père. Pour ne pas flancher, elle fera tout pour découvrir le meurtrier... 😮

Ce troisième tome est mon préféré de la trilogie. J'ai aimé retrouver la plume de l'auteur, que j'ai toujours trouvé prenante, fluide et captivante. On se laisse happer par ce qu'il veut nous transmettre, bien que dans les deux précédents tomes, je n'aie pas été en accord avec les messages et qu'ils m'aient mise mal à l'aise 😬

Heureusement, sur l'île du diable, je n'ai pas ressenti ce malaise et bien au contraire, je tournais les pages avec frénésie. C'est sans compter les chapitres courts qui donnent un rythme effréné à cette lecture, c'était un véritable plaisir. Ce que j'ai aimé avant tout, c'est le mystère que referme l'enquête sur le meurtre d'André Vassili, le père de Sarah. On retrouve son corps entièrement nu et recouvert de farine, les doigts nécrosés... Qu'est-ce que cela signifie ?🤔 Pour trouver la clé de l'énigme (et c'est le cas de le dire), Sarah devra voyager dans le passé de son père. Mais cet homme farouchement secret cachait un lourd passé...

Au niveau des personnages, je n'ai pas réussi à m'attacher à Sarah 😞 Quelque chose, que je n'arrive pas à définir, m'en a empêchée alors que j'attendais les apparitions de Christopher impatiemment. Quant aux autres personnages, j'ai su les apprécier même si pour certains, je me suis lourdement trompé sur leur compte 😒

Pour mon plus grand plaisir, pas de théorie « farfelue » mais au contraire des pages sur un aspect caché de l'histoire de la Russie, pendant la période de l'entre-deux guerres. Et cet aspect découvre l'enfer, le gouffre. le sang, la misère, l'inhumanité. On plonge dans les horreurs de la guerre, du communisme et de l'ex-URSS. Bien que ce ne soit pas ma période de l'Histoire préférée, mon intérêt a tout de même été suscité et c'est une réalité que je n'ai pas eu de mal à intégrer 😨

Je trouve que ce 3e tome clôture vraiment bien cette trilogie et je vous invite à vous en faire votre avis !😌

suite et fin des enquêtes de Sarah Geringen … Nicolas Beuglet confirme la créativité de ses scénarios et une écriture qui nous fait tourner rapidement les pages pour découvrir la suite
toutefois j'ai trouvé le point final troublant et qui me fait dire « mouais » un peu déçue mais pour les fans de thriller, foncez et acheter la trilogie

Effectivement il est différent des deux premiers. Moins étoffé peut-être je ne saurai dire exactement. J'ai quand même beaucoup aimé, j'en arrive à regretter qu'il soit le dernier de la trilogie mais ça semble logique. Pour préserver la vie des personnages il ne peut y avoir de quatrième opus. L'histoire laisse toujours son empreinte et les références données par l'auteur pour enrichir nos connaissances sont citées à la fin. Nous apprenons au fur et à mesure, malheureusement, les horreurs perpétrées dans le passé. J'adore ça, il n'est pas le seul à faire ça mais j'avoue que lorsque je referme le livre ma culture générale avance encore et encore. Merci Mr Beuglet de remplir un peu plus mon petit cerveau

L'île du diable est la troisième aventure de l'inspectrice Sarah Geringën. A peine sortie de prison, elle doit enquêter sur l'assassinat de son père, mort dans d'étranges circonstances. Nicolas Beuglet signe un thriller court et efficace. Les chapitres sont courts et percutants. L'intrigue est prenante malgré ses extravagances.