J'avais adoré «
le cri », j'avais bien aimé «
Complot », me voilà moins convaincue par ce troisième volet.
Pour la troisième fois on retrouve Sarah Geringën, on l'avait laissée à la fin de «
Complot »
emprisonnée pour un crime .
Nous sommes donc un an plus tard, la justice décide enfin de la libérer.
La voilà sortie plus tôt que prévu par son ancien chef, le père de Sarah a été retrouvé assassiné chez lui, une mort bien étrange qui plus est, son corps est retrouvé entouré d'une poudre blanche et ses doigts ont subi la torture.
Ne pouvant enquêter elle-même, c'est assistée de jeunes officiers qu'elle va mener l'affaire.
Quels secrets cache ce père distant, froid et réservé?
Elle va donc remonter dans le passé de son père et notamment ses origines.
En parallèle, une enquête concernant la mort d'un enfant, dont elle est accusée, refait surface, une enquête sur laquelle va travailler Christopher.
Nicolas Beuglet s'inspire d'un fait réel, la déportation massive en 1933 en URSS de 6000 personnes (vagabonds, sans papiers, délinquants,…) sur la petite île de Nazino, plus de 4000 déportés y trouveront la mort.
Abandonnés avec seulement de la farine pour nourriture et leurs seuls vêtements qu'ils portaient lors de leur arrestation.
Les déportés les plus faibles furent victimes d'actes de cannibalismes.
Mon avis est un peu mitigé.
Le suspens est relativement présent, et je ne m'attendais pas à ce dénouement, qui est en soit inimaginable.
Ce qui me « gêne » un peu c'est que le personnage de Sarah perd de sa vivacité et de son mordant, bon avec les épreuves qu'elle a traversé, ça peut s'expliquer, mais c'est justement ce qui faisait tout le charme de cette inspectrice.
Les chapitres sont courts et donnent un rythme soutenu au livre.
J'ai trouvé ce thriller de moins bonne qualité que les deux précédents, et la fin est un peu rapide, on a l'impression qu'il été un peu bâclé.
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