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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Pour qui n'a pas lu les deux précédents tomes "Comme des larmes sous la pluie" et " Les Murmures de la terre", le troisième roman de Véronique Biefnot "Là où la lumière se pose" est parfaitement compréhensible. Ce troisième volet est suffisamment riche en rappels de l'histoire pour permettre au lecteur non averti d'en saisir toutes les nuances. Au confins de plusieurs genres (le roman d'aventure et le thriller, principalement), ce livre aéré (courts paragraphes et voix multiples) et construit se lit très facilement.

Nathanaëlle, une jeune femme au passé traumatique se prend de passion pour la spéléologie. Cette activité qui favorise le repli sur soi lui permet de replonger dans les souvenirs de son enfance. Elle vit pourtant heureuse avec Simon et commence à apprivoiser son beau-fils, Lucas, un passionné d'histoire médiévale. Elle parvient aussi à dompter les différentes personnalités qui sont en elle (hermaphrodite, elle a été opéré dans sa jeunesse). Mais le désir de retrouver sa soeur, qui partage avec elle cette terrible filiation (elles sont les filles de leur grand-père et ont grandi dans une cave auprès de leur mère séquestrée) est plus fort que tout… et la met dans de beaux draps. Elle se retrouve finalement prisonnière d'une étrange communauté dans les Ardennes qui semblent obéir à de curieuses règles...

Il y a des livres pour tous les lecteurs et je n'étais malheureusement pas de ceux qui convenaient à celui-ci. La complexité de l'histoire a eu raison de moi: cette affaire Fritzl romancée (l'inceste), doublée d'un problème identitaire (l'hermaphrodisme), ponctuée d'escapades exotiques (la Bolivie, les camps médiévaux puis les Ardennes), parsemée d'invraisemblances (un chat peut-il vraiment grignoter les liens de sa maîtresse emprisonnée? Les spéléologues professionnels font-ils des sorties en cas de crue?) m'a perdue, voire agacée. Et puisque Nathanaëlle se pose la question dans le livre "Qui pouvait être assez naïf pour gober ce fatras d'inepties?", ne suis-je pas en droit de me demander si ce n'est pas trop pour un seul roman?

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