AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 17 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
1 avis
Naëlle a vécu un profond traumatisme dans sa jeune enfance. Progressivement, elle se reconstruit auprès de Simon, son compagnon, qui illumine sa vie.

Mais Naëlle ne parvient pas à être en paix avec elle-même. La séparation d'avec sa soeur a laissé une profonde plaie. Pour tenter de la retrouver, son enquête va la conduire aux portes d'une bien étrange communauté vivant en autarcie.

C'est un roman très sombre qui met en exergue plusieurs thèmes au fil du récit : inceste, séquestration, quête immodérée du passé, découverte d'une secte.
Un bon suspense et une intrigue très prenante avec cette auteure belge que je découvre.
Commenter  J’apprécie          70
Là où la lumière se pose (3ième et dernier volume avec Naëlle et Simon) conclut la saga.
Ce dernier volume est meilleur que le titre précédent mais reste lent au démarrage.
Après, il y a beaucoup de flash-backs mais j'ai trouvé certains passages hasardeux.
Vers la fin, on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès : Comme des larmes sous la pluie de Véronique Biefnot. Mais voilà, mon ressenti reste mitigé pour la saga . Parfois, l'auteure a oublié qu'elle écrivait du thriller...Trop de romance à mon goût même si elle a voulu créer un genre nouveau : thriller/romantique...Enfin, si cela peut coexister ensemble.
Commenter  J’apprécie          60
Chose promise, chose accomplie, j'ai lu la suite de Les murmures de la terre et j'en parle. A la fois très différent et très proche, ce dernier tome des aventures de Naëlle se lit avec le même entrain, la même joie et la même envie de continuer un peu avec les personnages. On quitte la Bolivie pour revenir en Belgique, on quitte les transes chamaniques (quoique...) pour se retrouver dans des délires sectaires, mais on reste avec les personnages, leur fêlures, leurs difficultés, leurs amours, ...
Cet opus commence avec une Naëlle plus apaisée, plus calme, mais malgré cela aucun temps mort : autour de l'intrigue principale se greffent des péripéties diverses plus ou moins liées qui donnent un rythme rapide et plaisant tant au lecteur qu'aux divers participants, tel Simon : "Depuis qu'il connaissait Naëlle, ses convictions avaient volé en éclats. Un monde infiniment plus subtil avait remplacé l'univers prévisible où il évoluait jusque là. le confort matériel auquel il s'était attaché pour combler les manques vertigineux de son existence n'avait plus, aujourd'hui, la même importance. Cette femme à nulle autre pareille avait bouleversé sa vie." (p.116) Il faut bien que je dise aussi, point sur lequel je n'ai sans doute pas assez insisté dans mon article sur le tome précédent que ce thriller est aussi un roman d'amour, un "thriller amoureux" comme il est écrit en quatrième de couverture, c'est même la clef de voûte de la trilogie, l'amour que Simon et Naëlle se portent et qui les fera surmonter des épreuves assez incroyables et très déstabilisantes. Je retrouve dans les romans de Véronique Biefnot la joie de vivre, le bonheur que l'on peut trouver dans les livres de Francis Dannemark, certes moins franchement, plus diffus mais toujours là en fond ; ce n'est pas une coïncidence lorsque l'on sait que Simon et Naëlle se retrouveront brièvement au château d'Emiliana di Castelcampo, la comtesse excentrique et terriblement attachante du roman de F. Dannemark, Aux Anges (et que Simon et Naëlle ont également fait un bref passage dans ledit roman Aux Anges). le roman est plein de ces relations que nous entretenons quotidiennement, plein de ces questionnements. Certes, il y a aussi l'intrigue qui file sur les trois livres, le personnage de Naëlle qui n'est pas banal et qui, après un début calme se retrouve assez vite dans des situations plus mouvementées, toujours en proie à ses interrogations à ses peurs et ses démons, à ses diverses personnalités.
Le tout est diablement bien mené, l'écriture est toujours aussi limpide, fluide, les chapitres courts et alternant les points de vue ne négligeant personne, car même si Naëlle est le rôle principal, les seconds rôles ont de belles places dans ce livre, certains un peu moins que dans le précédent, comme Céline et Grégoire, les amis de Simon, d'autres plus comme Lucas, le fils de Simon ou Nicolas, l'étrange et grand chat de Naëlle (quand je vois la pauvre Dédenne qui dort paisiblement sur le fauteuil et que je lis les exploits de Nicolas, je suis rêveur... et jaloux).

Bref, une série qui se clôt en beauté, le meilleur conseil que je puisse vous donner, c'est de la commencer dès le premier épisode (même si chacun peut se lire indépendamment), Comme des larmes sous la pluie (existe en poche).
Lien : http://lyvres.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          30
Si la lecture fut fluide, agréable, sous-tendue par un certain suspens, l'envie de "savoir", on baigne encore, mais peut-être un peu moins, dans cette histoire familiale tragique et sordide. Et je balance entre ces deux aspects...

J'ai beaucoup aimé que l'on s'éloigne un peu de Naëlle dans ce troisième tome aussi. Elle reste le centre de l'intrigue, le personnage principal, mais on découvre un peu plus ceux qui gravitent autour d'elle, ce qui ancre peut-être un peu plus l'histoire.

Bref, si j'ai beaucoup aimé le style, l'écriture et les personnages, replonger une fois plus dans le fait divers sordide, c'est un peu lourd quand même. Malgré cela, ce fut une lecture plutôt agréable et assez vite terminée. À vous de voir, donc.
Commenter  J’apprécie          20
Une fois de plus: qu'il est bon d'être belge quand je lis ce que je viens de lire (chauvinisme national quand tu nous tiens, mais avouons qu'à y regarder de plus près nous avons de bonnes raisons).

Honte à moi, je ne connaissais pas Véronique Biefnot. Je l'ai découverte sous l'impulsion de Francis Dannemark suite à ma lecture de sa délicieuse comédie "Aux anges" apprenant que .... ces personnages que j'ai quitté à regrets je pouvais les retrouver dans le roman de Madame Biefnot.

"Là où la lumière se pose" est une histoire dramatique aux limites de la folie humaine (entendez par là ... rien de commun avec "Aux anges" dans le style, soyons clairs dès le début). Une histoire qui parle de famille (celle que l'on choisit, celle que l'on subit, celle que ...), d'amour, de vie, de mort, de secte, le tout sur fond de quête de soi et de recherche de sens et des siens.

Ce roman m'a fait vibrer par son intensité dosée juste comme il faut. Abordant des thématiques délicates dans un décor sombre (entendez par là: une secte), il était aisé de se laisser aller porter sur ce sujet "premier" et de faire dans le très noir à grand suspens. le grand suspens, il y est (oui oui de ceux dont on se dit "oh non elle ne va pas .." et qu'en fait si en fait ... elle le fait). Quant au côté noir, il est atténué, comme pour laisser plus de place à l'humanité de l'héroïne, un peu pour nous laisser croire que derrière ces histoires sombres se cache une éclaircie qu'il faut savoir saisir (et ça j'ai beaucoup apprécié, moi qui ne suis pas d'humeur à lire de gros thriller en ce moment mais qui pourtant apprécie être tenue en haleine).
La plume de Véronique Biefnot est addictive, donnant ainsi à Naëlle une dimension particulière qui nous pousse envers et contre tout à la suivre pour savoir, avec l'envie de lui tenir la main et de lui assurer que demain sera meilleur. Je me suis retrouvée embarquée dans son histoire intense et lourde sans jamais parvenir à la poser totalement, les personnages résonnaient en moi même hors lecture, tant je me suis laissée faire, tant je me suis laissée emmener là où je n'envisageais peut-être pas d'aller.

Ouvrir ce bouquin, c'est être assuré de passer un excellent moment. C'est aussi savourer les retrouvailles avec Emiliana sans pour autant en faire trop (comme un doux clin d'oeil que l'on savoure après la folie des hommes). C'est aller à la rencontre de personnages authentiques et "vrais", de ceux que l'on pourrait croiser au coin de la rue, ou pas ...

Troisième volet d'une trilogie, "Là où la lumière se pose" peut être lu indépendamment des trois autres sans que l'histoire n'en souffre (ce fut mon cas). Cependant il y a un risque bien présent: celui de vouloir ouvrir les deux autres romans qui composent la série (et c'est aussi mon cas).

Merci à Francis Dannemark et aux éditions Héloïse D'Ormesson pour cette très agréable découverte d'une plume bien de chez nous pleine de talent!
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
Commenter  J’apprécie          20
Dire que Naëlle, a eu une enfance atroce est un euphémisme. Née d'un inceste entre sa mère et son grand-père, elle a passé les premières années de sa vie enfermée dans une cave avec sa mère et sa soeur. Au début, Naëlle était appelé Nathanaël. Suite à son entrée dans le monde réel, les médecins ont découvert son hermaphrodisme et décidé de lui faciliter les choses en l'opérant pour qu'il devienne une femme à part entière.

Grâce à Simon - son amoureux - à un voyage initiatique et à un long travail sur elle-même, Naëlle est parvenue à avancer. Elle s'habitue tout doucement à l'idée d'avoir sa propre famille, Simon ayant déjà un fils. Malheureusement, elle ne peut complètement se projeter dans le futur sans finir de clôturer son passé. Est-ce vraiment nécessaire ou cela ne fera-t-il que la mettre davantage en danger?

Ce roman est le troisième et dernier roman d'une saga qui suit Naëlle du début de sa tragique histoire jusqu'à son dénouement final. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les deux premiers pour lire celui-ci.. même si j'avoue que c'est sans doute ce qui m'a empêché d'accrocher plus que ça à l'intrigue générale. En fait, même si tout est constamment rappelé et super bien expliqué, je suis quand même un peu tombée dedans comme un cheveux dans la soupe et vu l'énormité de l'intrigue générale.. c'était difficile de prendre ça en cours de route.

Pourtant, c'est un roman qui se lit très facilement, constitué de chapitres très court et d'une légèreté sans faille malgré les évènements qu'on nous décrit. J'ai apprécié ce rythme soutenu, cette absence de temps morts. J'ai eu un peu plus de mal avec le fait que chaque chapitre concerne un personnage différent et que tout soit raconté à la troisième personne. C'est très personnel mais j'ai du mal à m'impliquer totalement dans une intrigue avec cette narration, j'ai toujours l'impression de survoler et de voir ça de très loin.

Mais le plus gros problème est que j'ai trouvé ça juste trop.. gros. Autant j'apprécie le style, autant j'ai trouvé que ça allait trop loin pour être crédible. Il est question de voyages spirituels, de secte, d'hermaphrodisme, d'inceste, de chamanisme.. Un pêle-mêle de sujets qui, collés tous ensemble, m'ont paru exagéré.. Mais c'est une opinion purement personnelle et encore une fois, je suis presque sûre que cela aurait été plus facile si j'avais eu l'occasion de suivre le parcours entier du personnage principal, de m'attacher à elle, de la découvrir du début jusqu'à la fin. Tout aurait semblé plus normal et les informations ne me seraient pas tombées dessus comme ça en un chapitre.

Un petit manque de feeling malheureusement, j'ai néanmoins beaucoup apprécié la douceur de l'écriture de l'auteure ainsi que les routes parcourues dans notre jolie Belgique. le deux premiers tomes sont parus aux Editions Livre de poche pour ceux qui ont envie de découvrir cette histoire atypique.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
Commenter  J’apprécie          10
Un roman qui commence gentiment un fils qui part en études, un père qui commence une nouvelle histoire d'amour avec une jeune femme. Chacun essaie de trouver un équilibre dans cette nouvelle vie.

Puis peu à peu on se rend compte que la vie de Naëlle n'a pas été simple, qu'elle aura bien du mal à vivre pleinement auprès de Simon tant qu'elle n'aura pas fait le ménage sur son passé. Soutenue dans sa quête, elle va aller de déboire en déboire et flirter avec le pire. Chacun y laissera des plumes pour le meilleur ou pour le pire.

Un roman qui m'a bluffée, et que j'avais bien du mal à poser. J'ai aimé l'ambiance glauque qui se met en place petit à petit sans qu'on s'y attende. J'ai aimé le personnage de Naëlle dont on découvre les secrets peu à peu aussi surprenants les uns que les autres. Simon le père très amoureux prêt à tout pour libérer sa compagne du passé ne veut pas pour autant laisser tomber la belle relation qu'il a avec son fils et ce fils qui perd quelques unes de ses illusions et finit par se trouver et se construire.

Le dernier tome d'une trilogie qui se lit indépendamment m'a bien donné envie de découvrir les précédents opus.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
Commenter  J’apprécie          00
Avec le dernier volet de sa trilogie sur le personnage de Naëlle, Véronique Biefnot boucle la boucle, libère son personnage de ses démons. Thriller en forme de quête familiale, "là où la lumière se pose" est un thriller efficace, avec un final prenant, assez classique mais bien mené. Il règne sur ce roman le côté sombre des contes de fées où des enfants s'égarent en forêt. Ne manque que la lumière.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          00
Merci à Masse Critique et aux Editions Héloïse d'Ormesson pour l'envoi de ce roman.

Ayant découvert que ce livre était le dernier d'une trilogie, je me suis empressée de commander les deux précédents en édition de Poche. le premier, « Comme des larmes sous la pluie », ne m'a pas vraiment séduite même si l'histoire était intéressante. La raison en est liée, je pense, aux personnages un peu stéréotypés et à l'écriture parfois « surfaite » de l'auteure. Quant au deuxième volet …. Je dois avouer qu'il met très vite tombé des mains tant la lecture m'a ennuyée.

C'est donc avec quelque appréhension que je me suis lancée dans « Là où la lumière se pose »

L'héroïne, Naëlle, est une jeune femme qui tente de se reconstruire ou plutôt de se construire avec l'aide de Simon, son compagnon. Elle a connu une enfance traumatisée, une adolescence désastreuse et pour « couronner le tout », elle est hermaphrodite !

Voilà un reproche que je fais à l'auteure : à l'accumulation des problèmes vécus par la protagoniste s'ajoutent les thèmes du chamanisme et d'une secte dépravée dans laquelle elle retrouve la soeur dont elle a été séparée à l'âge de 8 ans …sans oublier le chat, Nicolas, doué de pouvoirs « humains » … et « last but not least » les révélations et les événements des quelques dernières pages …. C'est tellement « too much » que le roman perd en vraisemblance. Par contre, dans ce troisième opus, le style a gagné en fluidité.

Le récit est divisé en chapitres courts qui se focalisent sur l'un ou l'autre des personnages et laisse de temps en temps la place à des extraits un peu énigmatiques au début. Ce roman peut se lire indépendamment des deux premiers tomes car les événements passés sont résumés dans certains passages.

Ai-je aimé ce livre ? Non ! Les personnages m'ont laissée indifférente, l'histoire ne m'a pas captivée, certains passages m'ont fait soupirer d'ennui …. Bref un roman – ou peut-être une auteure - qui n'est vraiment pas pour moi …


Commenter  J’apprécie          00
Pour qui n'a pas lu les deux précédents tomes "Comme des larmes sous la pluie" et " Les Murmures de la terre", le troisième roman de Véronique Biefnot "Là où la lumière se pose" est parfaitement compréhensible. Ce troisième volet est suffisamment riche en rappels de l'histoire pour permettre au lecteur non averti d'en saisir toutes les nuances. Au confins de plusieurs genres (le roman d'aventure et le thriller, principalement), ce livre aéré (courts paragraphes et voix multiples) et construit se lit très facilement.

Nathanaëlle, une jeune femme au passé traumatique se prend de passion pour la spéléologie. Cette activité qui favorise le repli sur soi lui permet de replonger dans les souvenirs de son enfance. Elle vit pourtant heureuse avec Simon et commence à apprivoiser son beau-fils, Lucas, un passionné d'histoire médiévale. Elle parvient aussi à dompter les différentes personnalités qui sont en elle (hermaphrodite, elle a été opéré dans sa jeunesse). Mais le désir de retrouver sa soeur, qui partage avec elle cette terrible filiation (elles sont les filles de leur grand-père et ont grandi dans une cave auprès de leur mère séquestrée) est plus fort que tout… et la met dans de beaux draps. Elle se retrouve finalement prisonnière d'une étrange communauté dans les Ardennes qui semblent obéir à de curieuses règles...

Il y a des livres pour tous les lecteurs et je n'étais malheureusement pas de ceux qui convenaient à celui-ci. La complexité de l'histoire a eu raison de moi: cette affaire Fritzl romancée (l'inceste), doublée d'un problème identitaire (l'hermaphrodisme), ponctuée d'escapades exotiques (la Bolivie, les camps médiévaux puis les Ardennes), parsemée d'invraisemblances (un chat peut-il vraiment grignoter les liens de sa maîtresse emprisonnée? Les spéléologues professionnels font-ils des sorties en cas de crue?) m'a perdue, voire agacée. Et puisque Nathanaëlle se pose la question dans le livre "Qui pouvait être assez naïf pour gober ce fatras d'inepties?", ne suis-je pas en droit de me demander si ce n'est pas trop pour un seul roman?

Commenter  J’apprécie          01




Lecteurs (40) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2870 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}