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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Chose promise, chose accomplie, j'ai lu la suite de Les murmures de la terre et j'en parle. A la fois très différent et très proche, ce dernier tome des aventures de Naëlle se lit avec le même entrain, la même joie et la même envie de continuer un peu avec les personnages. On quitte la Bolivie pour revenir en Belgique, on quitte les transes chamaniques (quoique...) pour se retrouver dans des délires sectaires, mais on reste avec les personnages, leur fêlures, leurs difficultés, leurs amours, ...
Cet opus commence avec une Naëlle plus apaisée, plus calme, mais malgré cela aucun temps mort : autour de l'intrigue principale se greffent des péripéties diverses plus ou moins liées qui donnent un rythme rapide et plaisant tant au lecteur qu'aux divers participants, tel Simon : "Depuis qu'il connaissait Naëlle, ses convictions avaient volé en éclats. Un monde infiniment plus subtil avait remplacé l'univers prévisible où il évoluait jusque là. le confort matériel auquel il s'était attaché pour combler les manques vertigineux de son existence n'avait plus, aujourd'hui, la même importance. Cette femme à nulle autre pareille avait bouleversé sa vie." (p.116) Il faut bien que je dise aussi, point sur lequel je n'ai sans doute pas assez insisté dans mon article sur le tome précédent que ce thriller est aussi un roman d'amour, un "thriller amoureux" comme il est écrit en quatrième de couverture, c'est même la clef de voûte de la trilogie, l'amour que Simon et Naëlle se portent et qui les fera surmonter des épreuves assez incroyables et très déstabilisantes. Je retrouve dans les romans de Véronique Biefnot la joie de vivre, le bonheur que l'on peut trouver dans les livres de Francis Dannemark, certes moins franchement, plus diffus mais toujours là en fond ; ce n'est pas une coïncidence lorsque l'on sait que Simon et Naëlle se retrouveront brièvement au château d'Emiliana di Castelcampo, la comtesse excentrique et terriblement attachante du roman de F. Dannemark, Aux Anges (et que Simon et Naëlle ont également fait un bref passage dans ledit roman Aux Anges). le roman est plein de ces relations que nous entretenons quotidiennement, plein de ces questionnements. Certes, il y a aussi l'intrigue qui file sur les trois livres, le personnage de Naëlle qui n'est pas banal et qui, après un début calme se retrouve assez vite dans des situations plus mouvementées, toujours en proie à ses interrogations à ses peurs et ses démons, à ses diverses personnalités.
Le tout est diablement bien mené, l'écriture est toujours aussi limpide, fluide, les chapitres courts et alternant les points de vue ne négligeant personne, car même si Naëlle est le rôle principal, les seconds rôles ont de belles places dans ce livre, certains un peu moins que dans le précédent, comme Céline et Grégoire, les amis de Simon, d'autres plus comme Lucas, le fils de Simon ou Nicolas, l'étrange et grand chat de Naëlle (quand je vois la pauvre Dédenne qui dort paisiblement sur le fauteuil et que je lis les exploits de Nicolas, je suis rêveur... et jaloux).

Bref, une série qui se clôt en beauté, le meilleur conseil que je puisse vous donner, c'est de la commencer dès le premier épisode (même si chacun peut se lire indépendamment), Comme des larmes sous la pluie (existe en poche).
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Si la lecture fut fluide, agréable, sous-tendue par un certain suspens, l'envie de "savoir", on baigne encore, mais peut-être un peu moins, dans cette histoire familiale tragique et sordide. Et je balance entre ces deux aspects...

J'ai beaucoup aimé que l'on s'éloigne un peu de Naëlle dans ce troisième tome aussi. Elle reste le centre de l'intrigue, le personnage principal, mais on découvre un peu plus ceux qui gravitent autour d'elle, ce qui ancre peut-être un peu plus l'histoire.

Bref, si j'ai beaucoup aimé le style, l'écriture et les personnages, replonger une fois plus dans le fait divers sordide, c'est un peu lourd quand même. Malgré cela, ce fut une lecture plutôt agréable et assez vite terminée. À vous de voir, donc.
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Une fois de plus: qu'il est bon d'être belge quand je lis ce que je viens de lire (chauvinisme national quand tu nous tiens, mais avouons qu'à y regarder de plus près nous avons de bonnes raisons).

Honte à moi, je ne connaissais pas Véronique Biefnot. Je l'ai découverte sous l'impulsion de Francis Dannemark suite à ma lecture de sa délicieuse comédie "Aux anges" apprenant que .... ces personnages que j'ai quitté à regrets je pouvais les retrouver dans le roman de Madame Biefnot.

"Là où la lumière se pose" est une histoire dramatique aux limites de la folie humaine (entendez par là ... rien de commun avec "Aux anges" dans le style, soyons clairs dès le début). Une histoire qui parle de famille (celle que l'on choisit, celle que l'on subit, celle que ...), d'amour, de vie, de mort, de secte, le tout sur fond de quête de soi et de recherche de sens et des siens.

Ce roman m'a fait vibrer par son intensité dosée juste comme il faut. Abordant des thématiques délicates dans un décor sombre (entendez par là: une secte), il était aisé de se laisser aller porter sur ce sujet "premier" et de faire dans le très noir à grand suspens. le grand suspens, il y est (oui oui de ceux dont on se dit "oh non elle ne va pas .." et qu'en fait si en fait ... elle le fait). Quant au côté noir, il est atténué, comme pour laisser plus de place à l'humanité de l'héroïne, un peu pour nous laisser croire que derrière ces histoires sombres se cache une éclaircie qu'il faut savoir saisir (et ça j'ai beaucoup apprécié, moi qui ne suis pas d'humeur à lire de gros thriller en ce moment mais qui pourtant apprécie être tenue en haleine).
La plume de Véronique Biefnot est addictive, donnant ainsi à Naëlle une dimension particulière qui nous pousse envers et contre tout à la suivre pour savoir, avec l'envie de lui tenir la main et de lui assurer que demain sera meilleur. Je me suis retrouvée embarquée dans son histoire intense et lourde sans jamais parvenir à la poser totalement, les personnages résonnaient en moi même hors lecture, tant je me suis laissée faire, tant je me suis laissée emmener là où je n'envisageais peut-être pas d'aller.

Ouvrir ce bouquin, c'est être assuré de passer un excellent moment. C'est aussi savourer les retrouvailles avec Emiliana sans pour autant en faire trop (comme un doux clin d'oeil que l'on savoure après la folie des hommes). C'est aller à la rencontre de personnages authentiques et "vrais", de ceux que l'on pourrait croiser au coin de la rue, ou pas ...

Troisième volet d'une trilogie, "Là où la lumière se pose" peut être lu indépendamment des trois autres sans que l'histoire n'en souffre (ce fut mon cas). Cependant il y a un risque bien présent: celui de vouloir ouvrir les deux autres romans qui composent la série (et c'est aussi mon cas).

Merci à Francis Dannemark et aux éditions Héloïse D'Ormesson pour cette très agréable découverte d'une plume bien de chez nous pleine de talent!
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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