AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 237 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Dérèglement climatique brutal et voici la fin d'un monde. Les humains survivants recherchent d'hypothétiques eldorados préservés de la fureur des éléments. Dans le lot les plus à même de réussir sont des hybrides mi hommes mi animaux.

On ne peut que admettre la qualité graphique du dessin d'Enki Bilal. Ce crayonné académique, un poil charbonneux, est parfaitement maîtrisé. Il porte malgré tout en lui une certaine noirceur, de la nostalgie voire de la dépression. Ambiance de fin du monde racontée par des nuances de gris, attirant malgré le manque de joie et d'espoir qui ressort de ce coup de crayon.
Par contre je n'ai malheureusement pas réussi à me plonger dans le scénario. J'ai eu l'impression de passer à côté de quelque chose tout le long de la bande dessinée. Je ne voyais pas d'histoire, à peine un but. L'interaction entre les personnages est quasiment inexistante et leur psychologie pas le moins du monde développée. Tout comme ces duellistes dont on ne comprend ni le le rôle ni leur intérêt. Cette manie de sortir des citations est en plus extrêmement agaçante.
Y avait-il alors un message ou une poésie que je n'ai pas compris?
Commenter  J’apprécie          162
Un dérèglement climatique brutal et généralisé (appelé ici Coup de sang) s'est abattu sur la Terre : planète dévastée, eau potable rare, « la nature a craché sa colère ». Les survivants cherchent à rejoindre , par la mer, quelques Eldorados préservés.

Ça , c'est ce qu'on apprend dans le prologue..après, ça se complique ! Vont se succéder au fil des pages une série de personnages , humains ou mi-humains mi-animaux que des « packs d'hybridation » peuvent transformer en dauphins notamment, des robots volants, une espèce de savant fou et sa famille qui ont testé sur eux-mêmes ces hybridations et ont acquis des capacités extra- ordinaires (la fille voit comme si ses yeux étaient des jumelles et elle comprend le langage des animaux..) , deux types sur des montures mi-cheval mi-zèbre qui ne parlent que par citations, des espèces de monstres anthropophages….Bref, y a du monde sur l'eau et sur la glace ! le prologue laissait espérer une science fiction sympathique. le problème c'est qu'il n'y a pas d'histoire, pas d'explications et quasiment pas d'interactions entre tous ces personnages.

Au départ, je me suis dit que c'était normal qu'on ne comprenne rien, que l'auteur installait le décor , qu'on allait en savoir plus sur tout ce petit monde , d'où il venait, comment ils en étaient arrivés là .. Mais je suis arrivée à la fin sans en savoir vraiment davantage et en fait je m'en fichais un peu parce que je n'avais pas du tout accroché à cette aventure !

Alors reste le dessin bien sûr : un fonds gris/bleu qui traduit bien l'ambiance apocalyptique et glaciale, rehaussé par quelques rares touches de rouge et des personnages crayonnés qui se ressemblent un peu trop à mon goût . Ça a de la gueule mais c'est pas trop mon truc…

C'était mon premier Enki Bilal, lu pour le Challenge solidaire : j'ai comblé une lacune mais ce n'est clairement pas pour moi !
Commenter  J’apprécie          82
Toujours la même chose... Lire un Bilal est un véritable plaisir pour les yeux. Ces planches sont d'une beauté saisissante: c'est presque de l'art contemporain. Mention maximum pour le graphisme.

Question scénario, il faut s'accrocher et là je dois bien avouer que je n'y arrive pas avec toute la bonne volonté du monde. C'est vrai que cela fait toujours bon chic bon genre dans les soirées mondaines de dire qu'on a lu le dernier Bilal. Mais est-ce que quelqu'un comprend véritablement le sens de son oeuvre ? Tout est si déstructuré et à la limite loufoque (Pince me). Et ces dialogues mi-philosophiques qui sonnent véritablement creux.

Sur la préface par exemple, il y a une citation signée par Jean Baudrillard: "L'eau en poudre: il suffit de rajouter de l'eau pour obtenir de l'eau". Ouah, c'est super profond ! Non, pour moi, tout ceci n'est que du pseudo-intellectualisme brouillon. Ce n'est décidément pas le genre de bd que j'aime. Cela restera un univers impénétrable. Or le propre d'un génie est de faire partager. C'est peut-être le cas ici mais à une certaine minorité ou à des lecteurs faisant semblant de comprendre... Ou bien, il faut accepter l'histoire qu'on ne comprend pas pour s'intéresser rien qu'au graphisme. Cela ne me suffit pas en matière de bd. Il y a les musées pour le reste.
Commenter  J’apprécie          80
BD de science-fiction qui raconte le monde post-coup de sang, un dérèglement climatique de grande envergure qui a tout chamboulé.
L'histoire est la rencontre de différents personnages entre autres Franck Bacon, Lester Outside et Kim Owles.

Enki Bilal m'a complètement larguée au fond de la mer avec son histoire.
Je n'ai pas compris le sens des dialogues, remplis de citations en tout genre mais qui font rapidement perdre le fil de l'histoire, si tant est qu'on arrive à le déceler...

Côté dessins, ils sont superbes, le coup de crayon d'Enki Bilal est parfaitement maîtrisé.
L'artiste a choisi exclusivement des tons gris pour sa BD (avec quelques fantaisies rouges), probablement pour nous plonger dans l'ambiance de chaos qui règne, mais je n'ai pas apprécié ce choix de couleur.

Malheureusement, cette BD m'a prouvée que la qualité des dessins ne suffit pas pour apprécier le rendu, et que l'histoire est toute autant importante.
Quelle déception !
J'ai mis 2 étoiles pour la qualité des dessins.
Heureusement qu'il s'agissait d'une BD, car si ça avait été un roman je l'aurais abandonné dès les premières pages.
Commenter  J’apprécie          60
relecture du premier tome de la trilogie des éléments. Clairement, Bilal a voulu aller vers une certaine forme d'épure, dans le dessin, dans les décors mais aussi dans l'intrigue et la psychologie des personnages.
Visuellement, c'est du Bilal avec tout ce qui fait qu'on l'aime ou le déteste. Pour le scénarion, on a plutôt l'impression que Bilal a oublié les pages paires, ou les impaires... mais il a clairement dû oublié quelque chose en route. Ses personnages n'ont aucune substance, ramenés à quelques gros traits mais sans motivation ou véritable personnalité. Difficile dès lors de ressentir le moindre intérêt pour cette histoire assez banale.
Le "coup de sang", ce phénomène qui a rendu la planète folle, semble n'être qu'un artifice de scénariste pour donner un semblant de cohérence à l'ensemble. L'idée d'un monde fou et mouvant tel qu'il l'imagine est intéressante, mais j'aurais préféré à la limite qu'il le place dans un monde complètement étranger au lieu de tenter de la garder ancré dans notre réalité.
Décevant, donc
Commenter  J’apprécie          51
Férue de BD, je ne pouvais pas passer à côté de l'oeuvre d'Enki Bilal : bon, c'est vrai, ça faisait un moment que je me motivais : j'avais déjà feuilleté des albums à la médiathèque et j'avais même vu le film sorti il y a maintenant un certain nombre d'années, "Immortel". C'est aussi vrai que l'univers du film ne m'avait pas plu : sombre, angoissant, avec une grande dose de malaise. Cette fois, je me lance : Animal'z, dont la couverture m'attirait depuis un moment.

Tout d'abord, je dois dire que j'ai bien aimé le style artistique de Bilal : un style particulier, mais bien à lui, qui rend l'ensemble très attrayant. Mais concernant l'histoire, et je m'y attendais un peu, elle ne m'a pas plu du tout, et pourtant, le thème des humains hybrides pourrait être passionnant. On se retrouve dans un monde post-apocalyptique, sans plus d'information, avec des personnages étonnants. Impossible pour moi de s'accrocher à l'un ou à l'autre, j'avais parfois du mal à m'y retrouver, je me suis complètement perdue dans l'histoire, j'ai fermé la BD, je me suis motivée et je me suis forcée à continuer, pour pouvoir dire "enfin, j'ai lu une BD de Bilal !...".

Pour nuancer, et comme je l'ai parfois lu dans les commentaires, Bilal, on adore ou on déteste. Malheureusement pour moi, je fais partie de la deuxième catégorie.
Commenter  J’apprécie          40
Depuis le temps que j'entends parler d'Enki Bilal, il était temps que je le découvre. J'ai choisi de lire ce livre parce que le contexte post-apocalyptique me plaisait. En effet, un dérèglement climatique s'est généralisé, et sur la planète, l'eau potable est devenue rare, et quelques personnes ont survécu, notamment grâce à des mutations.

Autant dire que ça partait bien, d'autant que le style graphique m'a beaucoup plu. Les nuances de gris correspondent parfaitement à cet univers post-apocalypique, et les quelques couleurs - le rouge - qui sont légèrement présentes renforce ce trait.

Mais l'histoire, je l'ai vite lue, et elle sera malheureusement vite oubliée. Il y a peut-être un message que je n'ai pas saisi, je ne sais pas. Animal'z traite - entre autres choses - des hybrides (mélange entre un animal et un humain), mais il n'y a pas de réelle profondeur. Les personnages ne sont pas spécialement intéressants, et j'avais presque hâte de finir ma lecture.

Alors quoi ? Je suis passée à côté du message ? C'est possible. Mais en tous cas, ça ne l'a pas fait avec moi. Je pourrais néanmoins laisser une autre chance à Enki Bilal, d'autant plus que j'ai apprécié les illustrations.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (498) Voir plus



Quiz Voir plus

Enki Bilal - la trilogie du "Coup de sang"

Que désigne le "Coup de sang" ?

une guerre
un groupuscule terroriste
un tsunami
un bouleversement climatique

10 questions
42 lecteurs ont répondu
Thème : Enki BilalCréer un quiz sur ce livre

{* *}