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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Série déjà culte s'il en est désormais, elle démarre sur les chapeaux de roue avec ce tome 1. Un bug mondial a tout effacé, Et un seul homme, un cosmonaute, peut encore permettre au monde de replonger dans son hyperconnectivité.
Le dessin est léché, on soupçonne même parfois qu'il soit destiné aux galeries et aux enchères (c'est mon seul bémol, ce côté un peu trop "démonstratif"), mais on se laisse embarquer par cet univers bleu sale, ces humains ultraconnectés qui nous ressemblent trop, et ce monde dystopique dans lequel on sent qu'on va prendre du plaisir à souffrir.
Une belle BD, une référence SF
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J'ai découvert Enki BILAL tout d'abord par ses dessins. J'ai toujours été séduite par les couleurs employées et par les différentes expressions des visages. Ce livre 1 de BUG tient toutes ses promesses au niveau des planches des dessins. Les tons sont gris, brun, sont tellement appropriés à l'histoire. Mais surtout, je retrouve ce bleu, magnifique, que j'adore.
L'histoire m'a happée dès les premières lignes et comme toujours ENKI BILAL nous pousse à la réflexion sur notre avenir et les conséquences de nos actes. Sur les ravages de notre course effrénée pour atteindre le progrès ultime.
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Bug, la BD qui vous déconnectera de votre écran…

Bug, livre 1 est le 1er tome d'une série de 5 tomes d'Enki Bilal. Il a été publié chez Casterman en 2017. Cet auteur prolifique, d'origine yougoslave, illustre et écrit depuis les années 70. le prix de ses dessins originaux, vendus aux enchères, atteignent régulièrement des sommets.

Dans cette saga, Bilal nous emmène dans un futur proche, en 2041. le monde numérique s'est éteint d'un seul coup. La résistance s'organise et on retrouve avec délice les ondes hertziennes. L'unique rescapé d'une mission spatiale semble avoir conservé l'intégralité des savoirs numériques. Toutes les puissances mondiales, mais aussi les groupuscules les plus extrêmes se lancent à la poursuite de cet homme.

Comme toujours, le trait de Bilal est fin et précis, les regards des personnages sont presque réels. Entre science-fiction et critique de la société, le thème de la mémoire et de son externalisation provoque des questions. Les références au monde actuel sont nombreuses, subtiles et humoristiques malgré un scénario plutôt angoissant. La dérision éclaircit l'univers sombre de l'auteur. Entre un milliardaire américain coincé en lévitation et un journal papier rempli de fautes d'orthographe, faute de logiciel de correction, Bilal nous interroge sur notre monde ultranumérisé et nous emporte dans un suspense envoutant. La rapidité vertigineuse de la dépendance digitale est mise en avant, lorsque l'on fait appel aux plus de 40 ans, ceux qui ont connu le monde d'avant. Entre complots politiques, espionnage des temps modernes ou effondrement de la civilisation, votre curiosité sera mise à rude épreuve jusqu'aux tomes suivants.

Je vous conseille de commencer la lecture de cette série avant 2041…qui sait ?
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Nous sommes en 2041 et le monde connaît une panne informatique totale vidant toutes les données dans un monde hyper connecté, c'est la catastrophe ! Un homme se retrouve doté de toutes les connaissances et il est convoité par toutes les puissances de la planète (gouvernements, mafieux...). Cette BD nous montre une vision du monde terrifiante et parle de la transmission de la mémoire et des conséquences de sa perte. Beaux dessins. de l'humour également : revue de presse, impossibilité de retrouver ses contacts...A suivre.
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Dans ce nouvel opus de Bilal nous retrouvons , et avec quel plaisir, les univers dystopiques , les paysages tout d'ombre et de pastel ,la sidérante beauté des visages et des plans qui le caractérisent . Cette fois il nous entraîne dans le cauchemar du geek , l'apocalypse des GAFA : la disparition énigmatique de toutes les données . Les conséquences sur des sociétés ultra-connectées , la recherche des causes constituent la trame d'une intrigue dont on attend la suite avec impatience.
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HUMANITÉ AU TRÉPAS DE SON HISTOIRE.

Une impossibilité à se connecter à ses sites favoris. Une incapacité de dialoguer via les plateformes numériques. Les banques de données sont à l'arrêt. le système est mort. C'est la panique qui gronde dès les premières planches. Une avalanche de conséquences pour ce monde où le numérique est devenu couronne de la société. Des ascenseurs qui ne fonctionnent plus, des voitures automatisées bloquées, des systèmes de sécurité en panne. Bug nous immerge à une possibilité effrayante ; que toutes les données soient effacées, que l'Histoire compilée dans des pc's soit réduite à néant. C'est une paralysie de la société. Un gouffre pour une civilisation qui ne jurait que par un nouveau dieu - le numérique.

DÉCONNECTER LE CORTEX.

Plus de téléphone aux multiples applications. Plus de possibilité de consulter son chemin sur un autre format qu'une carte papier. Etre capable de regarder l'autre dans les yeux, se souvenir que nous vivons avec autrui. le bug oblige à lever les yeux d'un écran devenu noir. le bug permet une délivrance vis à vis d'appareils toujours plus gourmands. Et pourtant, c'est la panique qui agite les hautes sphères, le gouvernement, toutes ces tentacules trempant à la sécurisation de données sensibles. Tous sont concernés, tous sont paniqués. Pourtant, d'anciennes techniques émergent, comme ce journal qui permet de relayer les informations - un journal baigné de fautes, en raison d'un stylo que plus personne ne tient, de phrases que plus personne ne prend le temps d'écrire sans correcteur.

UN POLICIER D'ANTICIPATION.

Pourquoi. Qui. Comment. En parallèle de la panique planétaire s'ouvre le récit d'un homme Kameron Obbs. Astronaute qui semblerait être la clé du mystère. Les personnages s'articulent autour de lui, l'histoire se met lentement en place, permettant ainsi de présenter tout un univers original et pourtant si peu éloigné du notre. D'un graphisme toujours aussi singulier, Enki Bilal parvient à susciter l'effroi, le questionnement. Un premier tome étonnant, surprenant. A la dernière âge, une seule hâte, connaitre la suite !

Lien : https://hubris-libris.blogsp..
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Kameron Obb serait-il le messie de ce qu'Enki Bilal semble qualifier de « Bon Vieux Temps » ? Une piste non négligeable qui ne trouve pour le moment aucune réponse. Car s'il y a bien un défaut que l'on peut constater à ce Bug, c'est sa longueur. Quatre-vingt pages. Trop court pour réellement approfondir un propos d'une profondeur que l'on espère abyssale...
Lien : https://www.lacritiquerie.co..
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2041, un bug informatique mondial efface les mémoires de tous les appareils électriques et informatiques du monde, provoquant des accidents et surtout une panique générale. Seul un spationaute français, Obb, semble avoir récupéré la mémoire de l'humanité...A peine redescendu sur terre, il fait l'objet de pressions et de sollicitations et sa fille est enlevée.
Une réflexion intéressante sur la place des technologies dans notre vie intime.
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Enki Bilal est une superstar de la BD. Plus que ses ouvrages, il est devenu maître dans l'art de vendre ses oeuvres, vendant ses planches par morceaux, chaque case étant conçu comme un tableau. Hélas, cela faisait des années qu'on attendait en vain de véritables histoires. Même son style pictural, s'approchant du croquis sur papier coloré, peinait à convaincre. Avec « Bug », l'auteur fait un retour en arrière vers ses oeuvres de jeunesse, la trilogie « Nikopol » en tête. le tout est publié chez Casterman pour plus de 80 pages de lecture.

Dans ce premier tome, la Terre est soumise à un bug terrible : toutes les données des disques durs ont été effacés. C'est la mémoire d'internet et donc de l'humanité qui part en fumée du jour au lendemain. C'est ce bug dont nous parle Bilal avec ses conséquences : décès des personnes sous assistance électronique, dépressions et suicides des jeunes qui n'envisagent pas leur vie sans leur téléphone…

Parallèlement à cette affaire, un vaisseau revient de Mars. À l'intérieur, ils sont tous morts. Tous, sauf Kameron Obb. Or, sa mémoire semble contenir toute la mémoire d'internet… Il devient immédiatement une source de recherche par tous les gouvernements, officiels ou pas. Dans un monde sans mémoire, ses connaissances deviennent cruciales…

Le parallèle avec « La foire aux immortels » est évident. Un homme revient de l'espace et, suite à un phénomène imprévu, devient l'homme providentiel. Ainsi, le scénario est bien plus solide est consistant que les précédents ouvrages. S'il y a quelques raccourcis qui peuvent faire tiquer, force est de constater que l'on est happé par l'histoire. Les événements se précipitent et la société en dérive que montre Bilal est suffisamment crédible pour que l'on se sente concerné.

Concernant le dessin, difficile de dire comment il est réalisé. Mais on retrouve pleinement le trait d'Enki Bilal avec ses personnages si emblématique. Rien de révolutionnaire en soit. Les planches ne se veulent pas spectaculaires mais cherchent avant tout à servir à la narration. Bref, si vous aimez le style d'Enki Bilal, vous serez en terrain connu, mais pas subjugué non plus !

Ce « Bug » ravira nombre des fans de Bilal. On y retrouve beaucoup de ses thèmes : un univers d'anticipation et un homme, à qui on n'a rien demandé, qui devient à la fois mystique et recherché par tous. Difficile de dire si le scénario tiendra la distance, mais ce premier tome est très prenant et se lit d'une traite. Une belle surprise !

Lien : http://blogbrother.fr/bug-t1..
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L'histoire se déroule en 2041 ; un BNG (bug numérique général) survient subitement. Toutes les données numérisées ont disparu…Cela donne lieu à des drames (opérations chirurgicales stoppées entrainant la mort des opérés, crash d'avions…) ou à des situations cocasses (les unes de journaux bourrées de fautes car les correcteurs orthographiques deviennent inactifs).
En même temps, un cosmonaute, qui revient de Mars, se souvient de tout. Bizarrement, il concentre en lui toutes les données perdues. Cet homme est , de manière inexpliquée, porteur d'un bug, c'est-à-dire d'une espèce de puce malfaisante logée dans son corps.
Il est recherché par tous, les bons et les méchants…
Une BD étonnante qui fait réfléchir sur notre addiction au virtuel et à notre société toute numérisée. On est tenu par l'intrigue. Il se passe de nombreux rebondissements, on multiplie les lieux et les points de vue. Cela donne un rythme très soutenu qui m'a plu.
Les dessins sont magnifiques ainsi que les couleurs. le trait de Bilal est vraiment exceptionnel. Cependant, les personnages se ressemblent beaucoup. Pas facile de se repérer … Les vignettes sont de bonne taille mais la police d'écriture est très petite. Il faut de bons yeux.
Une BD d'anticipation que je vous conseille. J'ai hâte de connaître la suite. 2 autres volumes sont prévus.
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