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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre est un uppercut au coeur de l'enfance et de la folie parentale. Impossible d'en ressortir indemne.

Claire Blanchard décrit à la perfection l'histoire d'une fratrie, Émilie (quatre ans) et Jean-Baptiste (deux ans) fourgués à la grand-mère et tante (deux femmes acariâtres avec des verrues sur le nez) dans un manoir rural pendant que les parents roucoulent en Inde. L'enfance se fera sans amour, sans repère, dans les bêtises du jeune âge en manque de l'amour parental.
Quand quatre ans plus tard, les parents reviennent pour refonder leur famille à Paris, l'enfer commence à s'insinuer au fil des années pour Émilie et Jean-Baptiste. La mère est à moitié folle, instable, toujours à paraître et jamais dans l'être, les cris, les coups, les insultes volent à tout bout de champs. Amenant à certains moments de graves conséquences.
Émilie trouvera des échappatoires pour ne pas sombrer mais toujours avortées par la folie maternelle. le piano d'abord, le dessin ensuite.
« Je dessinais dans les marges de mes cahiers. C'était toujours le même motif : des coeurs entrelacés de ronces où perlaient des gouttes de sang. »

Le père, totalement absent, pas plus futé et aimant que la mère amène son édifice dans la gangrène de cette famille toxique. Les enfants grandiront telles des proies victimes de la tarentule, prisonniers de la toile maléfique, impuissants à fuir, ligotés de toute part, confiance en soi grignotée jusqu'à sa moelle, confiance aux autres vidée, amour propre détruit.

La danse de la tarentule est un livre puissant, rageant, criant. L'auteure y décrit très bien l'emprise, l'enfance saccagée avec une évolution accordée aux personnages. Émilie petite a du répondant et ne manque pas d'humour et de sarcasme. Adolescente, Émilie deviendra une plaie vivante, rongée par la colère et la haine.

Un livre édifiant qui m'aura tenu en haleine tout du long même s'il n'est pas joyeux joyeux. C'est un livre qui marque et laisse des traces.

#LaDansedelatarentule #NetGalleyFrance
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Je n'aime pas les araignées et ce n'est pas ce roman qui me fera me débarrasser de cette phobie, même si l'aranéide évoquée n'a que quatre membre et ne tisse qu'une toile psychologique !

C'est Emilie qui nous conte son histoire, la sienne et celle de sa famille. Curieuse famille, puisque ses parents la laissent elle et son frère aux « bons soins » de leur grand-mère, alors qu'ils partent vivre en Inde, avec la promesse maintes fois renouvelée d'un retour imminent. Ce que l'enfant attend avec impatience s'accrochant aux souvenirs d'un passé heureux avec son père et sa mère.

Mais lorsque ce voeu est exaucé, Emilie comprend vite que les espoirs que suscitaient ce retour n'étaient qu'illusions.

Et c'est le récit d'une enfance martyrisée, auprès d'une mère « soufflant le froid et le chaud » dans un quotidien où « l'imprévisibilité était la seule loi en vigueur ».

Insultes, coups, privations, humiliations, rien ne manque au tableau et on est en droit de ce demander ce qui est à l'origine des troubles du comportement et du déficit intellectuel du petit frère d'Emilie. Hormis la folie, il est impossible de trouver une excuse ou au moins une justification à l'araignée de l'histoire, sinon celle de la folie.

Lu en apnée, suspendue au destin atroce de la narratrice, craignant à chaque page l'escalade dans l'odieux.

L'écriture sert le propos avec précision et justesse. Roman marquant et difficile à évacuer de la mémoire.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Elle est revenue, vingt ans plus tard, au Croisic dans ce manoir de bord de mer. Pourquoi soudain ce retour ?

Sa mère vient de mourir.

" Vingt ans que j'ai coupé les ponts, après le drame, c'était une question de survie.."

Émilie mère de deux petits garçons revisite son enfance et nous raconte ses joies et ses peines, l'abandon de ses deux parents partis quatre ans à l'étranger, cette grand-mère qui l'a accueillie avec son petit frère, petit garçon si fragile....

On ne choisit pas ses parents.

La mère d'Émilie est un personnage qui peut être tout amour comme toute violence. Une jour elle aime ses enfants mais ce jour là cache le plus terrible qui peut survenir, Émilie va le comprendre en grandissant, en subissant cette violence.

C'est un enfer qu'elle va subir.

Un crève coeur cette histoire. Claire Blanchard souligne bien que lorsque la porte d'un foyer est fermée, personne ne peut imaginer ce qui se vit de l'intérieur. Car sous les sourires et les beaux visages montrés au monde, les mots et les gestes les plus blessants peuvent subvenir et détruire.

Cette histoire nous révèle l'impensable et pourtant, Émilie de sa voix d'enfant crie son incompréhension, ses colères, sa révolte..C'est la voix de l'enfance mal aimée, non entendue, un cri qui vient de loin auquel nous sommes bien souvent sourd, perdu dans nos mondes si artificiels...

Ce n'est pas facile d'être parent, et ce n'est pas facile d'être non plus enfant au sein de famille "malade"... Un vaste débat s'ouvre suite à cette lecture terrifiante.


#LaDansedelatarentule #NetGalleyFrance
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Au décès de sa mère qu'elle n'a pas vue depuis vingt ans, Émilie se rend sur les lieux de son enfance, au Croisic. C'est là que le corps de sa mère repose. Ce pèlerinage fait remonter, en elle, tous ses souvenirs de petite fille et d'adolescente. Quand Émilie et son frère, Jean-Baptiste, étaient, respectivement, âgés de cinq ans et trois ans, ils ont été confiés à la garde de leur grand-mère et de leur tante. Les deux femmes leur ont donné une éducation très stricte, autorisant peu de plaisirs, dans un climat de violence. Les petits souffraient de l'absence de leur mère, qu'ils ne voyaient que tous les six mois, leurs parents vivant en Inde. Ils vivaient, depuis quatre ans, dans le manoir de Ker Kroaz, quand un évènement a modifié cette situation. le père et la mère sont, alors, revenus en France et les enfants ont, enfin, habité avec eux.


Une nouvelle vie, pleine de promesses, commence pour Émilie et Jean-Baptiste : une nouvelle école, des cours de piano au Conservatoire pour la petite fille et surtout l'amour de leur maman qu'ils aiment et admirent. Ils ont tant manqué de câlins, de bisous et de la présence maternelle, qu'ils comptent rattraper le temps perdu. Pour Jean-Baptiste, les choses se compliquent très vite : ses résultats scolaires ne sont pas à la hauteur de ce qu'attend leur mère, professeur de mathématiques. « ma mère se devait de lui faire rattraper son retard, question d'honneur » (p. 139). Pour Émilie, la situation a évolué insidieusement. La petite n'a aucun repère. Une nuit, après une crise d'angoisse, sa mère l'a câlinée et rassurée. Lorsque la même situation s'est répétée, Émilie a été rejetée violemment, avec des menaces de coups. La violence est au coeur de la famille : conjugale et parentale. Les enfants grandissent entre l'indifférence de leur père et les revirements de la mère, passant des gestes d'amour à la haine, en un claquement de doigts.


Pour qui ne connaît pas cette maltraitance psychologique, le mélange de chaud-froid peut être surprenant : les insultes, puis les mots, doux, les câlins après les coups, etc. Et pourtant, c'est ainsi que se comportent les parents toxiques. Souvent, les personnes extérieures à la cellule familiale pensent que l'enfant est rebelle. le parent parvient à donner une belle image de lui et à se faire plaindre. Mais les apparences sont trompeuses. L'araignée tisse sa toile autour de sa proie pour l'aspirer. Des adultes ont vu des signes : personne n'a agi. Même après le premier drame, les enfants n'ont pas été protégés…


J'avais lu La Danse de la tarentule, lorsqu'il était paru en auto-édition. J'avais écrit : « je suis sortie essorée de cette lecture. Je n'ai pas vécu tous les drames que la petite Émilie a eus, elle n'a pas vécu certaines épreuves que j'ai subies, mais j'ai reconnu mon passé dans la grande majorité des pages. » Deux ans séparent mes lectures et cela m'a permis de prendre conscience que j'avais évolué. Depuis, j'ai, moi aussi, coupé toute relation avec une de mes araignées. Aussi, […]


La suite sur mon blog...


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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« Lorsque j'entends ce prélude de Bach / Par Glenn Gould, ma raison s'envole »

Un père, une mère, une fille, un fils. Un quatuor, un carré d'as. Dysfonctionnel. Emilie, la fille, raconte son enfance, son adolescence, son drame familial. Cela fait vingt ans qu'elle a coupé les ponts avec sa mère lorsqu'on lui annonce son décès. Sur une terrasse du Croisic, elle se souvient. Flashbacks et réminiscence de son enfance chaotique auprès de sa grand-mère et de sa tante. Désillusion lorsqu'à 9 ans elle retourne avec ses parents qu'elle adulait. Et haine naissante. Pourquoi ? Comment en arrive-t-on à détester à ce point ses parents ?
Jamais je n'aurais pu traiter ma mère de conne. Jamais. Jamais ma mère ne m'aurait appelée saloperie. Jamais. Je n'ai pas eu une relation mère-fille parfaite, loin s'en faut. Cependant, le respect mutuel est la base de l'éducation. Comment un enfant peut-il apprendre le respect si l'adulte ne lui montre pas l'exemple ?
« L'instance suprême ». Emilie évoque sa mère en ces termes. La folcoche de Brasse-Bouillon est une vipère. Celle d'Emilie est une tarentule. Eczéma et crises d'angoisse, les manifestations psychosomatiques de cette situation.

« Et toutes ces amours qui se détraquent / Et les chagrins lourds, les peines qu'on bricole »

Pour contrebalancer la dissonance familiale, Emilie se donne corps et âme dans la musique. le piano comme refuge. Jusqu'au drame.

Un récit de vie fascinant de profondeur, poignant de blessures affectives, parfois brutal, porté par une écriture juste, prenante, haletante. Bravo, ma lecture s'est révélée passionnante sans pour autant, malgré le thème, me laisser un goût lugubre en bouche. C'est plutôt un prélude qui me reste en tête...

« Tous ces bémols et tous ces couacs / Pour Glenn Gould dans c'prélude de Bach »…
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"La danse de la tarentule" de Claire Blanchard @claire_blanchard1 paru aux éditions @pressesdelacite
Je remercie @netgalleyfrance et Les presses de la Cité pour l'envoi de cet ebook des plus percutants !

Résumé : Quel drame a poussé Émilie à rompre les liens avec sa famille maternelle ? Cela fait plus de 20 ans que la jeune femme n'a pas gravi les marches du manoir de son enfance, lorsque sa mère y rend son dernier souffle.
Un flot d'images se déverse dans sa mémoire. L'Inde, le Croizic, Paris ; et un fil conducteur : celui que tisse obstinément une mère oppressante, imprévisible, tarentule harceleuse au venin quotidien, qui jamais ne perd de vue sa proie, centre de sa ronde maléfique, sa danse funeste.
Comment se construire lorsqu'une mère aimée au-delà de tout, au-delà du pire, inocule paroles et gestes toxiques que sécrète une folie sournoise et quotidienne ?

Dans ce roman, nous faisons la connaissance d'Émilie, maman de 2 jeunes garçons, qui se rend au Croizic pour l'enterrement de sa mère. Lorsqu'elle franchit les portes du manoir, ses souvenirs d'enfance refont surface...
Dans les années 80, cette petite fille de 4 ans et son petit frère sont "confiés" à leur grand mère acariâtre et fervante catholique alors que leurs parents sont en Inde. Ils reçoivent une "éducation" dure, stricte accompagnée de coups. Les seuls moments de répit sont lorsque leurs parents rentrent d'Inde pour les vacances de juillet de de Noël, en leur promettant, à chaque retour, que leur séjour à l'étranger ne durerait plus... Des moments de répit où le rêve d'une vie de famille à 4 se construit petit à petit dans la tête d'Émilie, adulant sa mère au plus haut point.
Il faudra attendre le décès de la grand mère pour que le rêve inespéré d'Émilie devienne réalité...
Émilie a 9 ans lorsqu'elle s'installe à Montparnasse avec son frère et ses parents. Elle pensait enfin qu'elle serait heureuse mais son rêve s'est rapidement transformé en cauchemar... Elle découvre le vrai visage de ses parents et notamment celui de sa mère instable, perverse, à faire bonne figure devant les autres mais les cris, les coups, les insultes, les humiliations deviennent le lot quotidien d'Émilie et de son petit frère, Jean-Baptiste. Seul échappatoire pour elle, l'école, la musique, le dessin... Cet enfer toxique durera des années jusqu'à ce qu'un autre événement viennent briser les chaînes de ce foyer nocif et nauséabond, arracher cette toile d'araignée dans laquelle Émilie et son frère étaient prisonnier. Un "Vipère au poing" puissance 10 !!! Ce livre m'a captivé du début jusqu'à la fin. C'est un roman puissant, une claque en plein visage. On ne peut rester indifférent à cette lecture... L'autrice emploie les mots justes, a une écriture fluide, poignante. Elle décrit parfaitement cette enfance volée, gâchée, maltraitée où il est question également d'auto-destruction et de combat mené pour essayer de s'en sortir coûte que coûte. J'ai été émue, en colère, désoeuvrée... C'est un roman fabuleux pour qui veut ne pas fermer les yeux.
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À la suite d'un drame, Émilie a coupé les ponts avec sa famille maternelle. En apprenant le décès de sa mère, la jeune femme retourne sur les traces de son passé, accompagnée de ses deux enfants, dans le grand manoir où elle a grandi, au Croisic. Tous les souvenirs qu'elle tentait d'oublier refont surface et elle se remémore son enfance au bord de la mer, puis son adolescence parisienne.

La Danse de la tarentule est un roman qui m'a beaucoup ému.
J'ai suivi avec beaucoup d'attachement l'enfance et la jeunesse de cette petite Émilie et j'ai vécu avec effroi la violence qu'elle subi au quotidien.
Le sujet; la violence physique et morale distillée en continu au sein des familles défaillantes et asphyxiantes pourrait vite devenir oppressant mais on suit également avec délice et complicité les nombreuses bêtises que fait Émilie tout au long de sa jeunesse.
On savoure aussi ces moments lumineux que réussit à capter et à créer Émilie qui porte en elle une énergie et une belle force de vie.
L'écriture est très belle, parfois empreinte de poésie. La beauté de la presqu'ile Guérandaise est retranscrite merveilleusement.
Un beau et intense moment de lecture !

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Mon premier livre de cette auteure, avalé le temps d'un week-end pluvieux.Il faut dire que l'écriture est fluide, et que le vocabulaire utilisé m'a vraiment plu. La trame de ce roman suit les poncifs du harcèlement moral. En décortiquant la vie d'Émilie, on découvre le mécanisme du harcèlement et ses conséquences sur des enfants. J'ai souri pendant ma lecture, et versé ma petite larme, parce que je me suis reconnue dans certains faits.

Voici une belle histoire qui démontre qui nous sommes, et ce qui importe vraiment. J'ai beaucoup aimé ce roman, qui m'a permis de plonger au coeur de la sensibilité de cette femme, Émilie. Je me suis sentie si proche d'elle, que d'émotions. Éduquer l'empathie n'est décidément pas une mince affaire. En tout cas j'en ai suffisamment pour ne dire que du bien de ce livre.

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C'est une terrible histoire de famille que conte CLAIRE BLANCHARD. Comme leur mère enseigne les maths en Inde, Emilie et son frère sont confiés à leur grand-mère.
Mais à sa mort, leur mère s'installe avec eux à Paris, et l'enfer commence pour Emilie et son frère car cette maman qu'elle idéalisait tant se révèle violente et manipulatrice.

Sous les apparences d'une famille bourgeoise bien sous tout rapport, CLAIRE BLANCHARD campe une sorte de Folcoche bipolaire, toxique pour ses enfants.
Elle parvient à distiller l'émotion à chaque page avec cette enfant qui raconte ses joies et ses peines.

Un très beau roman que je vous recommande.
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La danse de la tarentule nous raconte l'histoire d'Émilie Renard, 40 ans, accompagnée de ses deux enfants Grégoire et Lucas, elle revient en Bretagne, plus précisément au Croisic, dans la maison où elle a grandi : au Ker Kroaz.
Émilie se remémore son enfance qui a été difficile et franchement dramatique, elle repense aux coups qu'elle a reçus, aux mots qui l'ont blessée, à sa famille, à sa mère. Cela fait vingt ans qu'Émilie est partie loin de Marie, loin de ses souffrances, loin de cette maison. Elle repense donc à son enfance, lorsque sa mère l'a laissée à sa grand-mère pour aller travailler en Inde. On apprend comment sa tante Micheline et sa grand-mère Joséphine l'ont élevée durement durant quatre années. Puis, à 9 ans, elle déménage à Paris avec ses parents et son enfer va continuer. Sa mère, Marie, est très dure avec Émilie, violente, méchante, c'est difficilement descriptible tant cela est douloureux. Certains passages du livre sont insoutenables, vraiment.
La danse de la tarentule n'est pas qu'une histoire de maltraitance, c'est aussi une histoire d'amour, car Émilie aime sa mère, plus que tout.
Ce roman est donc une histoire de vie, un récit extrêmement touchant qui ne peut que vous chambouler !

J'ai aimé le lire, d'abord parce qu'il est très bien écrit, mais aussi parce que ressentir les sentiments de cette petite fille pour sa maman est perturbant, l'histoire m'a bousculée, elle m'a sortie de ma zone de confort !

La suite de mon avis est disponible sur mon blog www.leslecturesdelily.com
ou en suivant le lien direct vers mon billet http://www.leslecturesdelily.com/2021/04/la-danse-de-la-tarentule-ecrit-par.html#more
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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