Le basket, les parents qui se séparent : voilà des thèmes bien d'actualité chez nos jeunes, thèmes qu'exploite particulièrement bien cet auteur que j'aime beaucoup.
Ca démarre sur les chapeaux de roue, car Alex est inquiet, son ami Christian ne vient plus à l'école depuis 15 jours. Et c'est sa mère dépressive et toujours pleurnicharde qui lui assène cette phrase-choc qui changera leur vie à tous 2, tous 3 et même tous 4 : « Il faut forcer le destin ».
C'est une belle petite histoire, belle dans le sens où tout finit bien, où les bons sentiments sont légion, même si les problèmes sont là et bien là. le sport ponctue les sentiments et allège l'ensemble.
Ce n'est pas mon roman préféré de cet auteur, mais je l'ai lu avec plaisir, en quelques heures. Je suis donc prête à rebondir, pleine d'allant, sur un autre roman.
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Alex vit seul avec sa mère, son père les ayant quitté alors qu'il avait à peine un an. Celle-ci est une « mère courage », qui travaille à l'hôpital, gagne difficilement sa vie et sourit peu. Ils vivent dans une grande promiscuité et leurs relations ne sont pas au beau fixe. Alex a quelques potes mais il n'a pas vraiment d'amis. Par contre il a la passion du basket et cette année dans son équipe arrive Christian. Les deux jeunes hommes vont peu à peu se lier, jusqu'à se rendre compte qu'ils sont devenus amis et se l'avouer. Bien que d'un milieu et d'un caractère très différent ils s'apprécient et vont apprendre à mieux se connaître lorsque Christian disparaît pendant 15 jours. Alex s'inquiète et sa mère lui dit de « foncer », d'aller chez lui voir ce qu'il se passe. Tous les deux ils vont alors décider d'épauler Christian et sa mère.
Une belle histoire d'amitié masculine qui permet aussi d'aborder le thème des relations familiales et de la dépression. le narrateur décrit également bien les sensations qu'il ressent lorsqu'il joue au basket. Il parle également du lycée, des relations à ses camarades et à ses professeurs, ainsi qu'au travail scolaire. Au final, grâce à cette épreuve, les garçons vont apprendre à mieux se connaître, à parler de choses plus personnelles ; mère et fils vont se rapprocher également. Un roman facile à lire, fluide, réaliste, juste. Tous les livres de l'auteur, que ce soit des coups de coeur ou non, ont toujours cette simplicité et cette justesse.
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5 bonnes raisons de lire ce livre :
1- parce que c'est bien écrit, c'est plein de pudeur, que c'est un texte qui touche au coeur , que ça finit bien sans être culcul la praline pour autant.
2- parce que çà permet de comprendre que même si une mère, ça nous rend chèvre, ça râle, ça espionne, ça nous affuble de surnoms ridicules, on a quand même sacrément besoin d'elle.
« Mais évidemment, on cède. On s'aide."
3-parce que d'un drame social peut naitre de belles et grandes choses.
4-parce que l'amitié quand on a 15 ans, et même après, c'est sacré...
« Un ami, c'est pareil qu'un mec ou une fiancée. C'est même mieux. C'est pour ça qu'on dit une petite amie ou un petit ami – ils sont petits par rapport aux autres. Un ami, c'est plus important qu'un flirt.
5- Parce qu'on a le stylo qui démange et qu'on a envie de noter quelques phrases à la volée dans un petit carnet et de les savourer plus tard.
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Une amitié qui se construit
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