"Je suis ton brise-glace. Il va bien falloir que tu l' a raconte ton histoire" pg.60-61
Je ferme les yeux les yeux, mais je sens sa présence. A l'intérieur de moi, c'est un festival de sentiments contradictoires. De l'inquiétude, de la fierté, de la rage de la gratitude.
Hippolyte
"Je suis le papier peint de la pièce ,invisible,rasant les murs."
Clémence
"J'ai toujours rêvé de me fondre dans le décor.
Hier soir, j'ai fondu.
Et c'est le décor qui est entré en moi.
Je ne suis plus un iceberg.
Je suis un glaçon dans un verre.
Je me dilue.
Et c'est en écrivant que je me reconstitue".
"Je suis le papier peint de la pièce, invisible, rasant les murs."
"Je serais plutôt du genre solitaire.
Ma mère, ça l'inquiète.
Je sais bien faire ça - inquiéter mes parents. C'est comme un don".
"Ce que je veux, c'est faire partie d'un tout - mais sans qu'on s'adresse à moi de façon personnelle.
Je sais, c'est impossible."
"A peine ai-je prononcé leurs noms que je me rends compte que justement, c'est fini. Que tout est fini. La digue a rompu. Les mots ont charrié les images, les émotions - les trop-pleins se sont dissous dans la terre. La crue m'a emporté loin de mes terres de départ. J'ai abandonné mes morts." p. 93
Les langues étrangères, c'est bien pour oublier. On peut se faire croire qu'on s'appelle James ou Peter et qu'on a une vie très différente. A very different life. Rien qu'en le disant, ça va déjà mieux.
- [...] J'avais l'impression qu'ils t'étouffaient.
- Je suis assez grand pour m’étouffer tout seul.