Je suis
Jean-Philippe Blondel depuis son premier roman et à chacune de ses nouvelles productions je sais d'avance que je vais passer un bon moment. J'aime sa manière d'écrire, sa capacité à évoquer des tranches de vie, des réflexions qui font écho à nos propres vies.
"
La mise à nu" ne fait pas exception, je l'ai dévoré en quelques soirs avec l'envie de savoir où il allait nous mener avec cette histoire intrigante. Louis Claret, professeur d'anglais vieillissant menant une vie solitaire et sans surprise, est invité au vernissage de l'exposition d'Alexandre Laudin, un de ses anciens élèves qui est devenu un peintre célèbre et reconnu.
Ce dernier lui dévoile son désir de faire un portrait sans concessions de son ancien professeur, à cet âge où le corps est marqué par la vie. Mais pourquoi donc Alexandre Laudin a-t-il gardé un tel intérêt pour ce professeur ?
Lors des interminables séances de pose, l'esprit de Louis s'évade et il se remémore des épisodes de sa vie. Ces passages entrecoupé des souvenirs m'ont quelque peu fait décrocher du roman et voyait mon intérêt décliner, ma préoccupation principale étant de connaître le pourquoi de cette relation entre le peintre reconnu et son ancien professeur et sur quoi elle allait aboutir. Mais de ce côté là, l'auteur m'a laissé sur ma faim, et au final si "
La mise à nu" est une lecture plaisante, elle est aussi décevante et ce Blondel ne figure pas parmi mes préférés. Mais peut-être est-ce dû au fait qu'il évoque des préoccupations qui touchent un âge de la vie que je suis encore loin d'avoir atteint ?