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EAN : 9782925172062
254 pages
Homoromance Éditions (17/08/2021)
4.12/5   4 notes
Résumé :
Samuel se pense comblé par sa vie. À trente-deux ans, il est le gérant de sa propre société, est en couple depuis cinq ans avec un homme qui a les mêmes ambitions que lui, une famille aimante et présente… Oui, tout lui réussit.Mais la naissance de sa nièce va tout remettre en question. Il va se rendre compte que derrière cette apparente réussite, sa vie est vide de sens… Il comprend qu’il lui manque quelque chose d’essentiel.Il va alors décider de partir en quête de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
J'avoue, c'est ma faute – j'ai mis beaucoup de temps à finir ce livre, qui n'est pas vraiment une suite des Nouveaux horizons, mais plutôt une histoire-tangente, liée à ce dernier roman d'Emy Bloom (présenté sur le site en septembre) par les personnages de Samuel et Hervé. Là où Nouveaux horizons traite de l'homoparentalité plus en fond biographique des protagonistes, ce sujet constitue la trame principale, le noyau essentiel de Once Upon a Time.

Le héros de ce livre, le chevalier dans son armure étincelante, pour rester dans l'analogie du conte évoquée dans la quatrième de couverture par l'auteure, est Samuel. Trentenaire dynamique, ambitieux, gérant et propriétaire de sa propre agence immobilière, il se complaît dans sa vie, qui semble une véritable réussite. Il passe son temps à bosser, mais il aime ça. À ses côtés vit son compagnon depuis cinq ans, Jean Philippe, un bosseur qui en veut, lui aussi. Leurs moments de partage sont rares, il est vrai, mais leur situation leur convient.

Samuel ouvre cependant les yeux quand sa soeur Flo lui annonce qu'elle est enceinte. Stupéfait, il se rend compte que cette nouvelle non seulement le ravit, mais qu'elle bouleverse et balaie toutes les certitudes qu'il avait jusque-là. Cette remise en question se fait encore plus pressante lorsque sa petite nièce voit le jour. Samuel comprend qu'au plus profond de lui, il ne rêve que d'une chose : devenir père, envelopper un nouvel être de tout son amour. le problème est que Jean Philippe ne veut pas entendre parler de paternité. Leurs différences s'exacerbent quand on propose un poste très en vue au Japon à Jean Philippe ; Samuel sait qu'il est temps de prendre une décision douloureuse – la séparation – et de poursuivre son rêve par une autre décision, difficile, elle aussi, mais qui pourrait le combler par cet enfant qu'il désire de plus en plus. C'est seul, mais avec l'appui et le soutien de sa famille, qu'il commence le long processus pour atteindre son but ultime…

Une fois de plus, hélas, je suis probablement passé à côté de ce roman. Il n'a pas réussi à me toucher tout comme le protagoniste n'a pas réussi à me captiver. Pourtant, quand j'avais entamé la lecture, j'ai dévoré le premier chapitre, me disant avec soulagement que les critiques que j'ai pu émettre contre Nouveaux horizons pourraient être évitées avec celui-ci. Tel ne fut pas le cas, malheureusement. Donc, autant pour la forme que pour le style, je me vois contraint de réitérer les quelques remarques que j'avais déjà faites auparavant.

Le plus-que-parfait, agh. Je le répète, on ne peut pas raconter toute une histoire au plus-que-parfait. On ne devrait pas. Je conçois (sans trop le comprendre car c'est un temps comme un autre) que le passé simple puisse poser problème, tellement il tombe, hélas, en désuétude. Certaines formes ont donc tendance à sonner étranges à nos oreilles. Mais pour peu usitées qu'elles soient, elles restent toujours correctes. Pour contourner ce problème lors de l'écriture, on peut essayer de rédiger l'histoire au passé composé, comme si l'on parlait, puis de remplacer toutes les occurrences de ce passé composé par le passé simple. J'insiste : par le passé simple, non pas par le plus-que-parfait. Rien que l'usage erroné et quasi constant de ce plus-que-parfait explique en grande partie pourquoi j'ai mis tellement longtemps à finir ce roman.

S'y ajoutent, une fois de plus, des fautes d'orthographe, de syntaxe, de grammaire. Certaines sont vraiment frappantes – un « Quand dis-tu ? », par exemple, suivi aussitôt par la réponse : « J'en dis que… » Il était donc là, le « en » qui aurait dû être précédé d'un « qu' »… Une bonne relecture aurait sans doute permis de corriger ça. Je ne parle pas des virgules manquantes ou placées au mauvais endroit, mais quand il y a tellement de fautes ignorées (pourtant, il semble que le roman ait été relu et corrigé), on finit par avoir une impression de travail bâclé.

Enfin, une fois de plus, je n'ai pas accroché avec le style. L'histoire est racontée, avec une grande distance qui ne m'a pas permis de me glisser dans la peau de Samuel, malgré le fait qu'il parle à la première personne. Je n'ai donc pas vécu l'histoire de l'intérieur, en lui et avec lui ; du coup, je n'ai pas pu ressentir grand-chose. Les dialogues me donnaient souvent l'impression d'être des déclarations, des manifestes grandiloquents ; j'aurais préféré un peu plus de spontanéité, plus de véracité. Je n'ai rien contre des dialogues très écrits, très littéraires, mais quand ils sont aussi longs et frôlent parfois le pompeux, j'ai vraiment du mal. Puis, des occasions de créer de la tension ont aussi été laissées de côté. Il était souvent question du regard de notre société, toujours assez homophobe, sur un père homo ; mais à aucun moment, ne serait-ce qu'une petite scènette est venue illustrer ce constat. le père de Samuel s'oppose au début au projet de son fils ? Il rentre vite dans le rang, et la toute petite tension retombe bien trop vite. Tout est un peu trop beau, trop rose pour sonner vrai. Je ne parle même pas de toutes les questions éthiques qu'une GPA peut soulever (des questions auxquelles moi, je n'ai toujours pas trouvé de réponses, personnellement) ; ces questions sont mentionnées brièvement, mais Samuel les balaie assez vite d'un revers de la main, me donnant l'impression que le désir d'être père primait sur tout le reste…

Comme pour tous mes retours de lecture, et vous le savez depuis le temps, cet avis n'engage que moi. J'ai vu des critiques enthousiastes et chaleureuses sur divers sites ; je suppose que mon ressenti (ou mon manque de ressenti) vient donc en partie de moi, de mes goûts, de mes attentes. Donc, comme toujours, pour que vous puissiez vous forger votre propre idée, je vous invite, malgré tout ce que je viens de dire, de lire ce livre et de voir par vous-mêmes.
Lien : http://livresgay.fr/once-upo..
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Devenir parents, que ce soit un couple hétéro ou homosexuel (Hommes ou femmes) le parcours que décrit l'auteure n'est pas une mince affaire !! Nous avons une note de l'auteur qui est importante pour la compréhension de cette histoire qui débute avant 2013.

Le pacs est autorisé depuis 1999 mais le mariage pour tous à étais adopté le 17
mai 2013 par l'Assemblée nationale.

« On ne naît pas parent, on le devient » (Françoise Dolto)

J'ai fait la connaissance de Samuel, qui raconte l'histoire du chevalier qui voulait devenir père et le long chemin pour y arriver. A 32 ans, c'est un homme a priori combler. Il a sa propre agence immobilière, c'est un bourreau de travails mais il aime ça. Jusqu'à présent, il n'a jamais voulu d'enfants puisque sa vie était très bien ainsi.
Sauf que sa nièce est née et il est tombé fou amoureux au premier regard. Il comprend qui lui manque quelque chose depuis longtemps pour se sentir entier et complet : un enfant. Il le sens au plus profond de son être, de son coeur.

A partir de ce moment-là, il va se renseigner sur toutes les possibilités qui s'offrent à lui pour pouvoir adopter un enfant. C'est là que démarre la tonne de papiers administratifs, surtout qu'il est gay et célibataire, pour éviter les « dégâts psychologiques éventuels » ben voyons, c'est le « combo gagnant » !! Qui ne devrait pas existé pour la communauté LGBT !! Pour devenir parent, c'est un désir pas un cauchemar !!

De mon avis, un enfant à besoin d'amour, peu importe qui sont ses parents. Depuis quand la sexualité définie si on sera un bon père ou mère.

Sam a une force de caractère incroyable !! C'est là que l'auteure entre en jeu, elle a une plume qui dépasse l'entendement !! L'histoire m'a retournée comme pas permis !! Je suis passer du rire, aux larmes (difficile de lire avec de l'eau dans les yeux), des sourires niais. Ce fût pour moi un ascenseur émotionnel ou Emy m'a embarqué.

Merci à Emy d'écrire des livres sur la réalité de l'adoption des personnes de même sexe. Elle sait mettre dans le mille !!
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Once upon a Time est le récit d'un homme prêt à se battre pour devenir père. Un homme homosexuel prêt à se battre pour ses droits.

Je change un peu le format de chronique car la première chose qui me vient à l'esprit quand je ferme mon livre : j'aime la douceur de cette auteure. Vous savez que c'est mon péché mignon et clairement, elle gère ça si bien. C'est un cocon de bienveillance cette auteure.

Samuel est notre interlocuteur principal. le chevalier qui prend conscience de son envie de parentalité. Il va revoir toute sa vie pour accéder à son rêve. Un chemin difficile avant le mariage pour tous et encore aujourd'hui. Un héros touchant par sa personnalité si solaire, son amour fidèle et infaillible, et surtout pour sa force de caractère.

À travers les chapitres, nous rencontrons sa famille : Florie, une soeur qu'on aimerait tous avoir près de nous. Arthur, un beau-frère si merveilleux. Des parents qui malgré une potentielle trahison, ont su mettre en avant les besoins de leurs fils.

Mais aussi des amis comme Melanie et France, Ludovic et Colin. Tous sur le même chemin de croix que Samuel. Être une personne LGBT et avoir les mêmes droits qu'une personne hétérosexuelle. C'est un vrai sujet sensible pour moi car je ne comprends pas notre société. La sexualité de quelqu'un ne devrait pas être prise en compte pour juger le bonheur d'un enfant.

Puis les hommes de sa vie. Avec une JP assez égocentrique, un Hervé qui nous brise le coeur par ses blessures et un Rémy si rafraîchissant ! Qui arrivera à conquérir le coeur de notre héros et s'infiltrer dans le château familial.

Et surtout Julian même si ce n'est pas un personnage central dans le sens où nous n'avons pas son point de vue et peu d'interactions. Mais vous commencez à l'aimer avant même sa naissance.

Un très beau roman que j'ai aimé découvrir. Ce ne sera pas un coup de coeur car certains moments étaient très procéduriers, très administratif et quand je lis, ce n'est pas ce que je recherche. Mais je vous recommande de vous lancer dans ce beau texte qui ne vous laissera pas insensible.
Lien : https://www.la-bibliophilie-..
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Nous avons le parcours de Sam, qui va se rendre compte de son désir de devenir père, de son parcours du combattant pour pouvoir réaliser son rêve, de ses amours et désamours et du soutien de sa famille. Très belle histoire avec beaucoup de ressentis et d'émotions.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
« Inconsciemment, je crois que c’est à cet instant que je compris que tu étais celui que j’avais toujours attendu. Tu étais cet homme avec qui je pouvais enfin être moi-même. »
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« Le temps a fait son oeuvre.
Je ne suis plus l’homme que j’étais en ce temps-là.
Que de chemin parcouru… »
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