A quoi bon, lui dire à quel point je saigne de l’intérieur, quel intérêt ? Ma souffrance m’appartient. Elle s’est immiscée en moi et a envahi mon corps tout entier, jusqu’à mon esprit qui est passé en mode survie. La nature est bien faite en ce sens, où je ne suis plus aux commandes, je survis en pilotage automatique. Mes gestes sont automatisés, comme un reset sur ordinateur qui réinitialise la machine, la dépersonnalise et se contente de fonctionner. Point.
Megan est une tornade et il faut de l’énergie pour la suivre ! Heureux celui qui arrivera à s’accrocher ! Mais elle est jeune - elle vient de fêter ses seize ans - et je pense qu’effectivement elle doit tester ses pouvoirs ! Megan est très belle et elle le sait, n’oublions pas ! Autant dire que nous sommes aux antipodes toutes deux, tant physiquement que psychologiquement.
Elle a juste besoin de temps. Elle doit vivre ses expériences, elle est si jeune ! Elle débute seulement, et n’a pas encore de point de comparaison, mais elle aura tôt fait de découvrir ses véritables besoins, et comprendra rapidement qui peut les assouvir, qui peut répondre aux besoins de son corps exigeant.
Nous avons eu des rapports, disons…peu traditionnels, c’était une première pour moi. Il m’a initié à de sulfureux jeux érotiques et m’a fait l’amour comme personne ne l’avait fait auparavant. Bien qu’en fait le terme « faire l’amour » ne soit pas exact, il s’agissait davantage de baise que d’amour.
On ne devient adulte que lorsque l’on assume l’entière responsabilité de ses actes.