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Citations sur Le club des cinq, tome 7 : Le club des cinq en randonnée (10)

Le visage de Claudine se renfrogna : elle détestait s'entendre appeler par son véritable nom. Claudine, c'était un nom de fille et elle aurait tant voulu être un garçon ! (p.7)
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Dago se blesse pendant une randonnée des Cinq. François et Claude partent donc à la recherche d’un vétérinaire pendant qu’Annie et Mick tombent sur une ferme isolée, où Mick va recueillir sans le vouloir de curieuses informations données par un évadé de prison.
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Quelques heures plus tard, le car arrive à destination. François et Mick sont heureux de mettre pied sur cette terre inconnue, point de départ de leur excursion. Sur la place centrale de Landisiou, des canards cancanent en barbotant dans un bassin. Mick jette un coup d'oeil circulaire sur les lieux.
- Je ne vois pas les filles, dit-il. Leur train n'a pas encore dû entrer en gare.
Les garçons pénètrent dans un petit café pour se désaltérer en les attendant. Ils ont à peine fini leur jus d'orange, qu'ils voient deux silhouettes gesticuler derrière les vitres. La porte s'ouvre, laissant le passage à Dago suivi des deux filles.
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La nuit tombe très brusquement. Le soleil à peine couché, de gros nuages noirs montent dans le ciel.
- Il va pleuvoir, constate Mick. Dommage !
Je pensais qu'on profiterait d'une belle soirée...
- Dépêchons-nous, dit Annie. Je ne veux pas être obligée de me réfugier sous ces arbustes.
Ils accélèrent le pas. Un sentier s'amorce sur leur droite, sans doute celui que l'homme à la camionnette leur a indiqué. C'est un chemin creux assez semblable à celui qu'ils ont suivi le matin même. Mais, dans l'ombre, il a plutôt l'air sinistre.
- J'espère que c'est bien par là qu'il faut prendre, marmonne Mick. Dès qu'on rencontrera quelqu'un, on se renseignera.
- Si on rencontre quelqu'un... précise Annie, impressionnée par le silence de ce lieu désert.
Ils avancent. Le chemin fait des lacets et, par endroits, devient très boueux.
- Il y a sûrement un ruisseau dans les parages, juge Annie en pataugeant dans des flaques gluantes. L'eau pénètre dans mes chaussures ; le terrain est de plus en plus bourbeux, j'en ai jusqu'au chevilles. ça ne sert à rien d'aller plus loin, Mick.
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« ANNIE ! » appela Claudine, rejoignant sa jeune cousine au moment où celle-ci s'apprêtait à entrer dans la salle de classe. « Annie, je viens de passer prendre le courrier et il y a une lettre pour toi de ton frère François. Je te l'ai apportée ! »
Annie s'arrêta.
« Oh ! merci, dit-elle. Mais que peut me vouloir François ? Il m'a écrit il y a deux jours et ce n'est pas dans ses habitudes de m'envoyer si souvent de ses nouvelles ! Il doit se passer quelque chose de grave !
— Ouvre la lettre et tu verras ! riposta Claudine. Fais vite, c'est l'heure de mon cours de math. »
Annie déchira l'enveloppe. Elle en tira une feuille de papier griffonnée d'une écriture minuscule mais très lisible et, hâtivement, la parcourut du regard. Ce faisant, ses yeux s'éclairèrent d'une lueur joyeuse, puis elle se tourna vers sa cousine.
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< < Les aventures, il vaut mieux les lire dans les livres que de les vivre pour de bon ! > > conclut la fillette en se retournant sur son matelas.
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- C'est un raccourci, déclare le jeune garçon. D'ici peu, on apercevra certainement les lumières de la ferme.
- A moins qu'on ne dégringole directement dans l'Etang-Bleu, ajoute Annie, que ses pieds mouillés rendent pessimiste.
Elle sent les premières gouttes de pluie ruisseler sur son visage. Quand les deux enfants ont dépassé le champ, l'averse tombe beaucoup plus fort. La fillette se décide à mettre son imperméable. Tous deux s'arrêtent sous un arbre et enfilent leurs capuches.
Une nouvelle haie franchie les conduit dans un autre champ, au bout duquel ils se trouvent face à une barrière soigneusement fermée. Ils l'escaladent. De l'autre côté, on n'aperçoit pas le moindre sentier, pas la moindre lumière, et la nuit, sombre et pluvieuse, se fait de plus en plus hostile. Mick balaie l'horizon du faisceau de sa lampe de poche.
- On dirait bien qu'il n'y a pas d'habitation par ici, et pourtant je n'ai aucune envie de revenir sur mes pas jusqu'à ce chemin plein de boue.
- Moi non plus, renchérit Annie avec un frisson. Cherchons plus loin : on va bien finir par découvrir quelque chose.
Perplexe, ils hésitent sur la décision à prendre, tendant l'oreille à la recherche du moindre son qui pourrait les guider. Et c'est alors que, dans la noirceur de la nuit, s'élève un bruit nouveau, tellement inattendu que tous deux sursautent. Qui aurait pu penser que, dans cette campagne déserte et ténébreuse, des cloches allaient, soudain se mettre à retentir ? Annie se cramponne au bras de son frère.
- Qu'est-ce que c'est ? Ce n'est pas normal que le carillon sonne à cette heure-ci ! Et où est-il ? murmure-t-elle à voix basse.
Mick n'en a pas la moindre idée. Il est aussi surpris que sa sœur. Les cloches doivent être lointaines, mais de brusques rafales de vent les font paraître soudain très proches.
- Oh ! Je voudrais qu'elles s'arrêtent, gémit Annie. Elles ont un son lugubre, tu ne trouves pas ? Elles me font peur.
- Je me demande ce qu'elles peuvent signifier. C'est peut-être un signal d'alarme. Mais de quoi ?
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- En avant pour l'Etang-Bleu ! lance Mick avec autant d'entrain que possible. Il faut qu'on y arrive au plus vite ! Pour ne pas perdre de temps, il vaut mieux qu'on demande notre chemin à la prochaine personne qu'on rencontrera.
C'est facile à dire. Malheureusement, les passants sont rares et les deux enfants n'en rencontrent aucun. Soudain, une petite camionnette surgit dans un virage. Mick interpelle le conducteur qui freine brusquement.
- On est bien sur la route qui conduit à la ferme de l'Etang-Bleu ?
- Euh ! répond l'homme en inclinant la tête.
- Il faut aller tout droit ou prendre les chemins de traverse ?
- Euh ! grogne son interlocuteur avec la même inclination de tête.
- Qu'est-ce qu'il veut dire avec ses euh ? se demande le jeune garçon. Il élève la voix, comme s'il parlait à un sourd :
- C'est bien par ici ? répète-t-il en indiquant la route de son doigt tendu.
- Euh ! fait encore l'homme qui, du bout de son bras, indique la même direction que l'enfant, puis l'incline ensuite vers la droite.
- Compris ! Il faut tourner à droite. Où ça ?
- Euh ! répond une dernière fois le conducteur qui l'instant d'après, fait vrombir son moteur si rapidement que la roue du véhicule frôle le pied de Mick.
- Eh bien, pour trouver l'Etang-Bleu avec tous ces euh, on n'est pas sortis de l'auberge !
Viens, Annie ! En route !
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- Et maintenant en avant ! s'écrie Mick. C'est ici que commence notre grande randonnée !
Un soleil encore chaud pour la saison dore les arbres revêtus des couleurs éclatantes de l'automne. Quelques feuilles flottent dans le vent, mais aucune forte gelée n'a encore dégarni le paysage. Dagobert bondit en tête, les quatre enfants le suivent gaiement sur la route, le collège leur semble déjà bien loin.
- Quelle journée splendide ! constate Claude. Je commence à avoir trop chaude avec mon pull.
- Enlève-le et mets-le sur tes épaules, conseille Annie.
Les enfants portent leur imperméable roulé au sommet de leurs sacs à dos. Les pulls sont attachés au-dessus et, en ce début de promenade, personne ne songe à se plaindre du poids de sa charge.
Ils parlent de la région qu'ils s'apprêtent à traverser : c'est une contrée vallonnée et sauvage dont les localités portent des noms curieux : Val de Roc perdu, Bois des Ronciers, Colline aux Lapins...
- Colline aux Lapins ! Voilà un coin qui plaira à Dago ! s'écrie Claude, tandis que l'intéressé pointe les oreilles.
- C'est par là qu'on passera d'abord, précise François, les yeux rivés sur la carte. Et plus tard, on devrait rejoindre le Val des Lièvres.
- Ouah ! fait Dagobert joyeusement.
Le soleil tape fort, pour un mois de novembre. Les enfants quittent la route et prennent un sentier très étroit. Les haies qui le bordent deviennent bientôt tellement hautes qu'il leur est impossible de rien voir au-devant d'eux.
- J'ai l'impression de marcher dans un tunnel, constate Mick. Vous croyez qu'on croisera d'autres groupes de randonneurs ?
- Ça m'étonnerait ! répond François. Peut-être qu'il y a quelques touristes en été, mais certainement pas en cette saison ! Tiens, je crois qu'on devrait prendre à droite. D'après la carte, la Colline aux Lapins se trouve dans cette direction.
Ils escaladent un échalier, longent des champs et s'engagent dans un sentier très raide. Tout à coup Dago paraît devenir fou. Non seulement il sent les lapins, mais en plus, il en voit partout, gambadant autour de lui.
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Les garçons nous retrouveront au bourg de Landisiou. Apparemment, c'est au milieu d'une très belle région de landes. Il paraît qu'on y verra beaucoup d'animaux sauvages. Et on dormira dans des petites auberges et des fermes que François a repérées sur une carte.
- Je sens qu'on va bien s'amuser ! s'enthousiasme Claude.
[...] François a scrupuleusement étudié la carte de la région. C'est une vaste étendue déserte, couverte de landes et de forêts ; quelques fermes et villages isolés s'y éparpillent.
- Je pense qu'il vaudra mieux rester à l'écart des grandes routes, estime-t-il. On profitera beaucoup plus de la nature en arpentant les petits chemins ou les sentiers. Tiens ! Je me demande comment Dago réagira si on rencontre des biches. Il n'en a peut-être jamais vu de sa vie.
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