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The House of Shattered Wings - Aliette de Bodard
Paris, deuxième moitié du XXe siècle, après la grande guerre entre Maisons qui a laissé la ville dans un état de délabrement et de pollution magique peu vivable. Les Maisons survivantes sont considérées comme les seuls endroits à peu près sûrs, protégées par la magie de leurs dirigeants. Mais on va découvrir, au sein de la Maison Silverspires - maison fondée par Morningstar - que tout n'est pas si facile.
J'ai beaucoup aimé l'univers présenté, d'une part le côté presque post-apo, très sombre, une ambiance de déchéance et de décrépitude très bien rendue ; et d'autre part toute la mythologie utilisée - mythologie, c'est le terme, car c'est exactement ça qui est « vrai », et qui est la source de la magie. Et à Paris, les dirigeants des Maisons, ce sont donc les Déchus (Fallen en VO, traduction non contractuelle), des anges chassés du paradis, dont, donc, vous l'aurez peut-être reconnu, Lucifer. On a également toute une incursion de croyances vietnamiennes, et les deux cohabitent, c'est bien fait et très intéressant - et ça change des mythologies grecques, même si j'adore ça.
L'histoire en elle-même est également très prenante, une sorte d'enquête sur un mystère du passé qui refait surface, sur fond de querelles politiques, avec des personnages impliqués pour des raisons variées et avec des objectifs personnels différents, et j'avoue avoir été happé.
Tout n'est pas parfait cependant, j'ai eu quelques frustrations parfois sur les personnages que je trouvais parfois « trop » entêtés et pour lesquels j'aurais aimé plus d'évolution, ou plus d'explications ; et quelques frustrations sur l'univers que j'aurais voulu voir plus développé, mais il y a deux autres romans et deux novellas qui, je l'espère, satisferont ma curiosité 😄
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Cette histoire démarrait bien. Nous avons des personnages forts et parfois détestables mais qui sont formidable; je pense surtout à Asmodée. Il est unique et malgré sa noirceur c'est un personnage haut en couleurs. Par contre j'ai eût beaucoup de mal avec les autres intervenants qui faisaient toujours des choix discutables!! Mais je lirais le tome 2 dans la foulée et avec plaisir!!
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Personnalités fantastiques et bibliques se mêlent dans un Paris post-apocalyptique, le tout saupoudré de magie.
Le lecteur est immédiatement propulsé au beau milieu d'évènements auquel il ne comprend rien et ne peut que supposer les tenants et aboutissants, et ce durant tout le récit.
Ce livre souffre également et à contrario aussi de quelques longueurs et méandres indéfinis, si d'ordinaire j'apprécie que le lecteur ne soit pas mené par la main, ici on évolue dans le récit comme dans un rêve.
Bon ou mauvais point? Je ne saurais le dire, j'imagine que l'ambiance si particulière qui se dégage de ce roman peut parler à certaines personnes comme on peut y être totalement hermétique.
Pour ma part, j'ai été touchée par cette fameuse ambiance rêvée, mais sans m'attacher aux personnages ni à leurs problématiques : ce qui fait qu'à l'instar de quelques séries télévisées, j'ai lu jusqu'au bout car envie de savoir la suite sans trop en connaître la raison, et sans pour autant en faire grand cas.
Une expérience de lecture assez étonnante au final, mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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J'avais adoré la fantasy mésoaméricaine d'Aliette de Bodard avec le cycle des "Chroniques Aztèques" et Acatl son prêtre enquêteur (série bloquée par Panini qui ne sait pas quoi faire de la manne financière des amenée par les stickers de footballeurs mais plus radin qu'eux tu meurs, mais qui demande un pognon de dingue pour que les auteurs récupèrent les droits des séries qu'ils ont abandonnées), or si le pitch de "La Chute de la Maison aux Flèches d'Argent" est séduisant j'ai vraiment eu du mal à rentrer dedans avant la dernière partie du roman qui elle remonte bien le niveau de l'ensemble…

- Il y a un dimension post-apocalyptique puisque que l'historie se déroule en 1974 soixante années après la Grande Guerre Magique qui a débuté en 1914 et dont le monde ne s'est jamais remis, car les guildes de magiciens de tous les pays se sent méchamment foutues sur la gueule et c'est l'Europe toute entière qui a été dévastée avec des conséquences irrémédiables pour l'environnement à cause des pollutions magiques qui en ont résulté… Là où le bât blesse c'est que l'Histoire nous a prouvé que n'importe quel peuple frappé par une catastrophe finit par se relever, et souvent plus vite qu'on ne le croit, or ici plusieurs décennies après l'Apocalypse on en est encore à piller les grands magasins parisiens et à voler le voisin d'à côté pour survivre plus longtemps que lui : ce manque d'imagination est malheureusement typique des littératures de l'imaginaire yankee, qui sont persuadé qu'en dehors de la civilisation consumériste il n'y a point de salut…

- Il y a toute une dimension uchronique puisque les mythes et légendes sont une réalité pour chaque civilisation qui les ont utilisée comme des instruments de pouvoirs au service des nations du monde entier (les quelques pages sur les magies exotiques sont fascinantes et ont se demande pourquoi l'auteure a volontairement laissée de coté toutes ses bonnes idées)… C'est l'Occident qui une fois de plus a fini par s'imposer, non grâce au christianisme mais grâce aux anges déchus qui amnésiques et aptères tombent du ciel à intervalles réguliers et ces créatures de pure magie sont traquées sans pitié par les contrebandiers pour transformer chaque morceau de leurs corps en artefacts, reliques ou ingrédients alchimiques en sachant que plus ils sont jeunes et plus il sont puissants ! Mais ces derniers se sont organisés pour prendre le contrôle de la société avant de se lancer à la conquête du monde entier, car leur supériorité en sciences magiques

- Il y a une dimension politique assumée par l'auteure qui a de la suite dans les idées, puisqu'on suit principalement les états d'âmes d'un Vietnamien engagé de force dans la Première Guerre Magique et qui après la mort de ses compagnons d'armes aimerait enfin rentrer chez lui (plongé dans ses souvenirs idéalisés du passé il râle et se pleurniche, mais franchement il ne fait pas grand-chose pour y parvenir)… Car il a survécu là où les autres sont morts car il s'agit d'un Immortel banni de la Cour Céleste dont la magie exotique attire la curiosité voire la convoitise des anges et des alchimistes des différentes guildes parisiennes… IRL on a construit jusqu'à 5 monuments aux morts dans le moindre patelin de France et de Navarre, mais on a déboursé un radis pour rapatrié chez eux les soldats africains et asiatiques : c'est cela aussi l'impérialisme et le suprématisme, le colonialisme et le racisme !

Tout cela est très intéressant, sauf que le worldbuiling est survolé donc peu ou pas exploité, que le magicbuilding est survolé donc peu ou pas exploité et que le relationship drama tourne en rond puisqu'il est centré sur Philippe / Pham van Minh Khiet qui ne veut pas qu'on découvre son passé, sur Emmanuelle qui fait tout pour oublier son passé et sur l'ange déchue Isabelle qui amnésique n'a aucun passé… Pire on pose l'ambiance et on s'attarde longuement sur les très nombreux états d'âme des uns et des autres, mais le Paris post-apo semble se limiter à la Seine, à l'Île de Cité et à la cathédrale Notre-Dame tandis que le siège de la Maison aux Flèches d'Argent où tout semble se dérouler semble se limiter à une aile ouest, une aile est et à un ensemble de souterrains. Tout tourne autour des maisons majeures et des maison mineures, les guildes de magie qui se sont transformer en gangs voire en tribus, mais on ne sait presque rien de leurs territoires, de leurs hiérarchies, de leurs organisations, de leurs objectifs, de leurs fonctionnements ou de leurs us et coutumes et on n'en sait pas plus sur l'équilibre des forces au sein de la capitale (c'est tout juste si on explique que la Maison aux Flèches d'Argent autrefois dirigée par Etoile-du-Matin est en déclin bien qu'il ait passé la main à la magicienne Sélène, et que la Maison Aubépine aujourd'hui dirigée par Asmodée est en train de s'élever).
On est entre le polar et le récit d'apprentissage, puisque tandis que Philippe et Isabelle apprenne à s'intégrer dans la Maison aux Flèches d'Argent c'est sous les ordres de la magicienne Sélène que l'alchimiste Emmanuelle toxicomane enquête sur l'épidémie de morts mystérieuses qui semblent frapper l'ensemble de ses informateurs… Ces derniers étant souvent agents doubles, une réunion rassemble les chefs de guildes mais les meurtres ne s'arrêtent pas pour autant ce qui met de l'huile sur le feu et pas qu'un peu, mais certaines rivaux semblent ne pas être surpris du tout par la mauvaise tournure des événements (pire semble l'anticiper et l'accompagner), et on cherche dans un huis-clos fantastique la créature tueuse (esprit vengeur ou monstre mythologique ? l'un comme l'autre semble lié à la disparition d'Etoile-du-matin 10 ans auparavant)… Sauf que les 3 personnages principaux font l'aller-retour entre Paris et Notre-Dame en mode le loup, la chèvre et le chou, et qu'il faut attendre qu'Isabelle parte en guerre avec les ailes de fer de Lucifer pour que le souffle épique fasse enfin son apparition. La fin est bien, mais que ce fut long et lent avant d'y parvenir : je vais lire la suite, mais pas tout de suite ^^

PS : quitte à faire du LGBT, puisqu'on a des couples gays et lesbiens en veux-tu en voilà, et bien autant y aller à fond pour raconter quelque chose d'intéressant avec :
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Salut les Babelionautes
Un roman de Fantasy post-Apocalyptique c'est ce que j'ai éprouvé en lisant ce premier tome.
Aliette de Bodard nous entraîne dans un Paris en ruine ou s'affronte des clans constitués autour d'une maison (dans ce contexte le terme "la maison" désigne le clan).
Nous assistons a l'attaque magique dirigé contre La Maison aux Flèches d'Argent par une ombre.
Mais personne ne sait ce qu'elle cache.
Les Anges chassés du Paradis vivent au milieu des humains mais on les appelle les déchus. Malgré cela ils ont une longévité exceptionnelle et possèdent des dons Magique.
Les deux premier personnages que l'on croise font partis de ces deux extrême, l'un est un Asiatique l'autre un Ange venant de chuter.
Ils seront liés par la magie du Sang au delà de leur différences.
Ce roman ne m'a pas emballé, dans le même genre j'ai adoré Un éclat de givre d'Estelle Faye, en ce qui concerne l'intrigue qui démarre bizarrement pour complètement s'essouffler arrivé au milieu.
Même ce qui attaque la Maison aux Flèches d'Argent n'est pas crédible, tout au long du récit on s'attend a une révélations qui retombe comme un soufflé.
le fait que la narration change continuellement de personnages rend difficile a suivre l'histoire.
Bref je ne pense pas lire le tome deux a moins de n'avoir que lui dans ma PAL, ce qui n'est pas prés de m'arriver.
Merci a Emmanuel Chastellière pour la traduction
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Aliette de Bodard steampunk Paris. Fantasy urbaine en mode enchanteresse, un genre de Harry Potter pour adultes, les anges en plus.
Enfin, les anges... Ceux à qui Dieu a retiré les ailes et chassé de la cité divine. L'une d'entre eux vient se crasher au beau milieu des Galeries Lafayette en ruine, le corps démantibulé, les os brisés. Cela fait un bout de la cité divine au béton parisien.
Mais les anges déchus récupèrent vite. Ils sont gavés, ras la timbale, de magie. Un reste de leur grâce divine en quelque sorte. Aliette de Bodard ne s'attarde guère sur cet aspect mystico-religieux (tant mieux) et se consacre surtout à la lutte qui opposent les Grandes Maisons qui ont déjà manqué de s'autodétruire. Les Anges diffèrent peu des humains, finalement : ils n'apprennent pas.
Ces Déchus et autres créatures magiques se débattent dans un monde en ruine, ruines causées par les ambitions des Maisons qui ne pensaient qu'à supplanter la voisine. Aliette de Bodard trace à grands traits son univers et ne nous livre pas toutes les clés. Pour l'instant, on suppose que l'on entrera possiblement en possession du trousseau, vu que ces FLÈCHES D'ARGENT ne sont que le premier tome d'une trilogie.
LA CHUTE... commence très fort et arrive en peu de pages à camper des personnages attachants, mystérieux, sur lesquels plane l'ombre d'Etoile du matin, le premier des Déchus. Puis, cela se grippe.
On navigue un brin à vue dans un brouillard narratif plaisant, ne comprenant pas l'entièreté de ce Paris des années folles, ravagé, mais peu décrit en fait. Un Paris cité, arpenté mais qui manque de chair. En revanche, Aliette de Bodard sait insuffler un vrai souffle à ses protagonistes, elle développe une belle palette de caractères qui s'entrechoquent, s'aiment, se haïssent et essayent de survivre. Aux ombres. A la malédiction qui rode.
C'est là où ce roman pêche le plus. Ce sort funeste jeté des années auparavant, il tombe un peu comme le pavé sur le CRS, un poil soudainement. Je suis resté sur ma faim quant à la résolution, avec un "tout ça pour ça" qui vient sans faillir à l'esprit.
Certes, la plume de Aliette Bodard ne manque jamais et son style précis, chaleureux, nous accompagne jusqu'au bout. Cependant, au final, si cette CHUTE est un vrai plaisir de lecture, sa construction un brin bâclée, un dénouement capillotracté sévère l'empêchent d'accéder à l'excellence
Je replongerai, néanmoins, volontiers dans ce Paris réenchanté, pour voir si le brouillard se dissipe. Espérons le : laisser trop de questions sans réponses mobilise une "aura" particulière qu'il n'y pas ici, à mon sens.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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Que j'ai eue du mal avec ce livre ! Une semaine pour le lire ça en dit long !
On commence la lecture en étant projeter dans l'histoire, sans savoir le pourquoi du comment, le pourquoi de la guerre passé, le pourquoi des maisons, on est dans l'ignorance total et je n'ai quasi rien compris de ma lecture. Je ne lirai pas la suite !
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Un premier volet qui nous plonge dans un univers fascinant, mais aussi sombre et oppressant : Paris en ruines, mais quel Paris ? Car, en plus d'en faire un univers de fantasy, Aliette de Bodard ajoute des dimensions post-apocalyptiques et même uchroniques. le tout, avec ces anges déchus, qui s'humanisent et pas pour le meilleur. Trahisons, complots, soif de pouvoir, vengeance sont au rendez-vous.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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. Univers romanesque noir, dans lequel des figures décadentes s'affrontent pour conserver des miettes de pouvoir et justifier leur orgueil démesuré. Les personnages secondaires sont drogués, manipulés ou soumis par lâcheté.Le duo de héros est séduisant, avec leurs failles et leur courage, qui les conduisent jusqu'à leurs limites ultimes.4,5/5
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Un premier tome qui peut se lire comme un one-shot dans le sens ou l'intrigue est terminée mais qui fait parti d'une série dont la suite sera publiée un jour j'espère.
J'ai bien aimé ma lecture, elle était originale et distrayante, mais ça n'a pas été un coup de coeur non plus, parce que j'ai eu un peu de mal à me positionner dans l'histoire et à prendre un parti.

On est en effet bien loin de l'urban fantasy classique, même si on reconnait autant notre monde que dans les Kate Daniels ou les Meg Corbyn.
Ici le changement par rapport à notre monde date du début de la première guerre mondiale. Jusqu'ici les surnaturels vivaient secrètement, se cachant des humains. Mais une espère en particulier nommée les Déchus, d'anciens anges qui ont perdu la mémoire et qui se retrouvent brusquement sur terre avec des résidus de leurs pouvoirs, a c'est mise en guerre Maison contre Maison ... Et leurs guerre à décimé le monde, ne laissant que des ruines fumantes sur la quasi totalité du territoire.
Depuis les humains et les autres surnaturels survivent comment ils peuvent, se liant aux famille ou les évitant, suivant leurs choix. La paix est revenu mais la tension existe toujours entre les différentes familles existent toujours.

Dans ce tome nous suivons une maison, appelée la Maison aux Flèches d'Argent, qui occupe toute l'ile de la Cité (ou ce qu'il en reste). Elle est sur le déclin, car à l'origine elle était la maison mère, la première qui a été créée, par le Déchu original. Mais ce déchu a disparu, laissant sa maison gérée par ses héritiers qui ont bien du mal à la faire tenir debout.

C'est un récit ou il n'y a pas vraiment de "gentil" mais ou tout le monde à un coté sombre, du coup c'est vrai qu'on se pose pas mal de question sur quel coté on doit soutenir.
On pourrait croire qu'il est évident qu'on doit favoriser la Maison aux Flèches d'Argent, mais elle a aussi de gros cotés injustes et mauvais quand on la voit par les yeux des autres protagonistes, son passé est sans doute un des plus noirs de l'histoire. Sans parler qu'on commence l'histoire dans les yeux de personnages qui ne l'aiment pas du tout, du coup c'est difficile de s'attacher à elle. Pendant un long moment je ne ne savais pas vraiment si je devais la considérer comme la victime ou l'oppresseur, si je devais me réjouir de ses problèmes ou compatir.

C'est ce coté la qui m'a laissé un petit peu de coté car du coup je n'avais pas d'attachement particulier à la Maison, et c'est vrai qu'a certains moments, surtout au début, je n'étais pas vraiment intéressée par ce qui allait lui arriver. Heureusement ce sentiment à progressivement disparu mais plus par l'interet de l'histoire et par curiosité que par émotion.
Il y avait aussi le fait que j'avais bien plus envie de connaitre le passé de ces personnages que de découvrir ce qui se cachait dans les magouilles du présent. En fait ce qui nous tiens le plus c'est vraiment de découvrir le passé et l'Histoire de la Maison et du monde, du coup on a un peu l'impression que tout le monde vit dans le passé, dans l'ombre de leur gloire, tout pour ne pas voir les horreurs du quotidien.
Et ce coté la a fait que j'avais un peu de mal à vraiment m'attacher sentimentalement aux personnages. Ils étaient certes intéressant mais toujours plus du coté curiosité que émotion, un problème récurant.

Pour ce qui est des points plus positifs, l'imaginaire est bien original, que ça soit la façon de traiter les anges (qui n'en sont pas vraiment mais plus des mages en fait), que les autres surnaturels présents (mythologie vietnamienne par exemple). C'est un des points qui m'a le plus plu dans ce livre en fait. Parce qu'en dehors de leur nom et de ce qu'on s'imagine qu'ils sont, on n'a pas vraiment affaire à des anges, ils n'ont pas d'ailes, ils n'ont aucun rapport avec dieu ou autre.
Un autre point que j'ai adoré c'est l'atmosphère du livre. On est vraiment en mode survie ici, la vie est dure, et ça se sent. Malgré les efforts des "dirigeants" on sent les ressentiments et les haines diverses entre les différents personnages et les Maisons. En fait elles se dévoilent petit à petit.
Je pense que c'est cette atmosphère qui me donnait vraiment envie d'en savoir plus aussi, on sent qu'il y a tellement de secrets cachés et des vielles rancunes enfouies.

Au final un livre qui m'a vraiment intéressé, mais qui m'a aussi un peu laissé sur le coté, je ne me suis pas vraiment sentie impliquée dans l'histoire. Bon on ne peux pas non plus dire que ce défaut m'a gâché ma lecture mais j'ai quand même eu l'impression de ne pas l'apprécier autant que j'aurais pu vu l'intérêt du reste.

16/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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