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sur 2194 notes
Merci à Babelio et aux éditions du Fleuve pour m'avoir fait découvrir ce roman épistolaire. Je n'en lis pas souvent et j'avoue que celui-là était "savoureux" et drôle malgré le lien qui unit les deux correspondants.

Tout au long de la lecture, on découvre qui sont chacun des protagonistes et l'on se demande en quoi ils seraient liés. Lorsque Pierre-Marie doute d'Adeline, se demandant si elle ne serait pas une autre, une menteuse, on se pose les mêmes questions, on doute nous aussi (du moins moi aussi) en même temps que l'on se dit "Non, il ne faut pas que cet échange de courriers soit mensonger, ce serait dommage !".

Le roman, les messages se lisent rapidement, avec passion et envie. le tout est très agréable. de plus, le fait que d'autres personnages interviennent pour que les échanges ne soient pas seulement à deux voix est appréciable aussi.

Seul bémol que je trouve : le fait que les messages sont censés être des mails mais que la mise en page, notamment les en-têtes, ne fassent pas penser à des courriers électroniques. C'est peut-être un choix des auteurs ou de l'éditeur pour que les courriers soient plus "universels" mais c'est dommage je trouve. On aurait peut-être aimé savoir quelles étaient les adresses électroniques de chaque participants...
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Livre à deux voix et à quatre mains (on se demande d'ailleurs qui a écrit quoi entre les deux auteurs), roman épistolaire qui commence doucement mais gagne vite en intensité tant on s'attache aux deux personnages principaux de ces échanges (car il y en a d'autres, des personnages satellites, dont je trouve d'ailleurs qu'ils n'apportent pas grand-chose, si ce n'est Gloria, forcément) : Pierre-Marie, célèbre écrivain, sexagénaire, que l'inspiration a quitté en même temps que sa dernière épouse, Véra, qui a disparu sans laisser de trace; et Adeline, une lectrice admiratrice qui lui envoie un jour un mystérieux paquet, qu'il n'ouvrira qu'à la moitié du roman. Mais ils vont commencer un échange de courriers électroniques qui va les unir bien plus qu'ils ne s'y attendaient. Ces deux-là se font du bien mutuellement et on lit avec plaisir leur correspondance, spontanée mais profonde et touchante car ils abordent des thèmes universels : l'amour, la confiance, la famille, l'image de soi, les petits et grands bonheurs comme les petits et grands malheurs, le deuil. Ce sont deux être en souffrance, pour des raisons différentes mais aussi communes qui vont se trouver, s'apprivoiser, se séduire, se comprendre.
Mais au-delà du roman épistolaire, et c'est sans doute le point fort de ce livre, il y a une véritable intrigue autour de cette mystérieuse enveloppe et un suspense qui nous tient en haleine autour de la disparition de Véra (et de l'identité réelle d'Adeline, que l'on devine bien plus complexe et autre que celle qu'elle nous présente de prime abord), même si on remet assez facilement les pièces du puzzle dans l'ordre dès lors que Pierre-Marie ouvre cette fameuse enveloppe.
Il y a beaucoup de poésie (et de symbolique) dans les lieux qui sont évoqués, le village d'Espère, ou de Joyeuse, après le Cloître, Mouron, les histoires de poussins perdus… Et là je mets des points de suspension contre l'avis de Pierre-Marie qui disserte beaucoup sur ces points de suspension ! Dix bonnes raisons de trouver que la vie est belle sont aussi distillées au fil de leur correspondance et cela met du baume au coeur !
J'ai beaucoup aimé en particulier cet échange au milieu du livre lorsque Pierre-Marie, dans un accès de lucidité, se livre coeur ouvert et se laisse aller à avouer à Adeline qu'il a compris la raison de la fuite de Véra et sa trahison. Et le fait qu'Adeline, loin de le rassurer ou de le détromper, comme on pourrait s'y attendre, compatit mais le conforte dans cette « désagréable vérité », comme si elle l'avait amené à cette vérité ou comme si elle savait… (points de suspension chargés de ménager le suspense !).
Merci à Babelio et Fleuve Editions pour cette découverte.
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3.5/5: Tout d'abord il faut savoir que je ne suis pas du tout une adepte du genre épistolaire, je n'ai pas réussi à accrocher à ce genre (à part pour Quand souffle le vent du nord). Cependant malgré le fait que Et je danse aussi ne sera pas mon livre de l'année j'ai passé un moment agréable qui je sais deviendra un excellent moment pour les amateurs de ce style littéraire.

Au préalable les points positifs : le gros point fort de ce livre est indéniablement cette intrigue autour des deux protagonistes. Pourquoi Adeline, jeune femme "ronde" souhaite entrer en contact avec Pierre-Marie un écrivain de renom souffrant de la page blanche ? Qu'est-ce que contient le colis envoyé à cet auteur ? Si petit à petit j'ai deviné le fin mot de l'histoire, il n'en reste pas moins que c'est le pivot du récit.

J'ai aussi aimé les personnages secondaires du livre qui donnent une touche d'humour naturel et frais, des êtres bienvenus et vraiment attachants à mes yeux. J'ai aussi apprécié la fin qui malgré son caractère abrupt apporte le piquant final à cet échange. D'autant plus que les styles des deux auteurs de ce roman épistolaire se mélangent harmonieusement bien et nous délivrent des conversations intrigantes à l'image de cette complicité qui se forge entre les deux héros. Ce livre souhaite ainsi donner de l'espoir et une leçon de vie au lecteur et c'est un point non négligeable.

Après j'ai eu du mal avec certains points : premièrement je ne me suis pas attachée aux deux personnages principaux, je trouvais qu'ils ne semblaient pas réels malgré leurs failles, pas assez naturels malgré leurs dires. Si j'aimais leurs échanges il y avait des moments où l'humour, la taquinerie laissait place à des passages un peu pompeux ou distants. C'est une impression généralement courante dans le genre épistolaire alors qu'en soi il n'en est rien, et je pense que c'est parce que je n'aime pas ce genre que ce point m'a dérangé.

En définitive, un roman dédié aux amateurs du genre, pour tous les nostalgiques du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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"Et je danse, aussi" est un roman épistolaire. En le commençant j'ai réalisé que j'en avais déjà lus quelques-uns. « Inconnu à cette adresse » de Kressman Taylor (que j'ai longtemps imaginé être un homme) est sans aucun doute celui qui m'a le plus marquée, et que j'ai offert quelques dizaines de fois. Ou « 84, Charring Cross Road », ou enfin « le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates », finalement je n'en suis pas à mon premier coup d'essai du genre. Alors c'est un peu facile cet échange de courriers, toi, moi, et ainsi de suite. Oui, sans doute, mais ce n'est pas gagné d'avance car il faut tenir le lecteur en haleine, ne pas le laisser refermer le livre sans y revenir.

J'ai eu un peu peur que cette histoire-là ne s'enlise, je voyais tranquillement arriver la groupie qui ne sait pas comment aborder l'écrivain de ses rêves, l'histoire d'amour par mail interposé, puis la rencontre, le coup de foudre, du banal en somme. Mais non, Adeline n'est pas une fervente admiratrice, même si elle connait les romans de l'auteur Pierre-Marie Sotto, ce n'est pas juste une jeune femme en mal d'amour et qui s'ennuie dans son Cloitre perdu en province, Adeline est beaucoup plus que cela et on le découvre au fil des pages. Et puis il y a aussi les écrits entre Pierre-Marie et ses amis, qui émaillent les pages entre les deux personnages principaux.
Ce qui est intéressant dans cet échanges de mails (ah, donc ils ne pourront jamais être envoyé un jour dans un très grosse enveloppe, propice à débuter une autre histoire, quel dommage) c'est surtout tout ce qu'il révèlent de la vie, de l'amour, des enfants que l'on a eu ou que l'on a perdu, qui grandissent et qui partent, des parents, des expériences de deuil, des rencontres, des trahisons, des amis que l'on aime depuis toujours et que l'on connait si bien, des réussites ou des échecs, de tout ce qui fait le quotidien de chacun, auquel on est tellement habitué que l'on pense que c'est normal. Et qui parait pourtant si fragile quand on le perd.
C'est aussi une démonstration étonnante de tout ce que deux personnes peuvent se dire par écran interposé sans se connaitre, comment elles peuvent se dévoiler, se révéler, s'exposer, car l'autre est loin, dématérialisé, irréel, simplement peut être conforme aux rêves et à l'image que l'autre s'en fait. Possibilité d'aller au-delà de ce qui serait avoué à un être de chair qui serait face à soi, protégé par l'écran et la dématérialisation du clavier et de la boite aux lettres. Réalité d'un monde actuel ? Je ne sais pas. En tout cas ce roman est étonnant, loin d'être un banal échange, il révèle une part de mystère et une complexité des relations que l'on n'imagine pas au premier abord. Porté par une écriture à deux qui ne se ressent pas, il n'y a pas de différence de niveau dans la rédaction mais bien une réelle fluidité, un brin de cynisme, beaucoup d'humour et de dérision, et l'impression finale est positive.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Ce roman épistolaire (après tout, les mails sont la version moderne des lettres) a eu le mérite de me réconcilier avec ce style de récit, car depuis « les liaisons dangereuses » et les « les lettres persanes », j'avoue que je boudais ce style, qui avait tendance à m'endormir alors que la lecture me tient d'habitude bien éveillée.
Les qualités littéraires des deux auteurs sont indéniables, d'autant plus qu'ils sont capables de tout. Ils permettent à leurs personnages d'êtres à la fois drôles, caustiques, cyniques, tendres, taciturnes, comiques, enfantins mais aussi et surtout profondément touchants et émouvants.
Ils se moquent des travers de leur personnage principal, Pierre-Marie, lui prêtant un ton pédant, parfois à la limite de l'impertinence, que j'ai toutefois beaucoup aimée dans le mail écrit le 15 avril 2013, lorsqu'il écrit à ses amis'Max et Josy. Une des meilleures lettres!
Je vais terminer cet avis par un aveu, je suis une lectrice plutôt exigeante, j'apprécie bon nombre de romans et autres récits, mais je parle très rarement de « coup de coeur » lorsque j'évoque une lecture.  Cependant rarement veut dire que cela arrive de temps à autre, deux ou trois fois dans l'année, comme ce fut le cas cette fois-ci. Alors il faut me croire lorsque j'écris ceci : cette lecture a été un coup de coeur, sûrement l'une de mes plus belles lectures depuis bien longtemps.
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Et je danse, aussi est un roman que j'ai eu l'occasion de lire « à l'aveugle », sans savoir de quoi il parlait. Et ce n'est pas plus mal car, de ce fait, je n'avais pas d'attente particulière mais une grande curiosité.

Ce roman est épistolaire et il s'agit essentiellement d'un échange entre un homme et une femme. Et plus précisément, d'un auteur reconnu, Pierre-Marie et de l'une de ses lectrices, Adeline, qui lui adresse un manuscrit et lui demande son avis. Pierre-Marie n'est pas très emballé par l'idée mais décide malgré tout de lui répondre. S'ensuivent de longs échanges…

Au début de ma lecture, je me suis identifiée à Pierre-Marie. Comme la sienne, ma curiosité a été piquée. J'étais intriguée parles premiers messages d'Adeline. Je me demandais où ces conversations allaient nous mener. Une réelle complicité se tisse au fil des lignes. Nos deux personnages se livrent et se découvrent. J'ai adoré Pierre-Marie, sa façon d'annoncer des choses dures avec de la légèreté et de l'humour. Adeline m'a, elle aussi, fait de l'effet. C'est une femme à la fois forte et fragile, capable de prendre beaucoup de recul et de faire de l'autodérision. Elle n'a plus peur de rien et veut prendre la vie comme elle vient. Ce sont des personnages situés au coeur d'un passage à vide de leur vie. Ils ne le savent pas encore mais ont désespérément besoin l'un de l'autre.

L'échange est des plus passionnants. Outre les confidences autour de la famille, de l'amour et du quotidien, un certain mystère se fait ressentir. Et l'un pourrait bien répondre aux questions de l'autre. Que dire si ce n'est que c'est un ouvrage VIVANT ? Il se dégage tant d'émotion à travers ces lignes que j'en ai été bouleversée. le bonheur est accessible, il faut le provoquer.

La fin arrive assez brutalement (ainsi que quelques révélations) mais je l'ai aimée telle qu'elle était, ouverte sous de meilleurs auspices. Gros coup de coeur pour ce merveilleux récit à deux voix. Je n'oublierai pas les personnages de sitôt.
Lien : http://romansurcanape.fr/et-..
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Mille mercis à Babelio ainsi qu'à Fleuve Editions pour cette belle découverte. Je ne connaissais pas du tout ces deux auteurs.
Je suis aussi une adepte de romans épistolaires, qui sont quelques fois un peu farfelus, mais toujours remplis de joie de vivre. (Avez-vous lu « le Ciel Volé « de Andrea Camilleri ? ou « le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates (moins bien) ? bien plus célèbres « Les liaisons dangereuses », « Lettre à un jeune poète « et « Lettres Persanes »…….
La vie de Pierre-Marie (écrivain à succès mais en panne d'inspiration) à un moment où il s'attend le moins le rattrape. Surprise, une mystérieuse enveloppe lui arrive par la poste, expédiée par une mystérieuse lectrice Adeline Parmelan et toute cette correspondance démarre….. et ses secrets
Pierre-Marie et Adeline ont en effet une histoire en commun, mais qui ne leur appartient pas, et dont Pierre-Marie ne sait rien encore.
Sur un fond quasiment d'intrigue policière de disparition non élucidée et d'enveloppe mystérieuse, ce roman épistolaire à quatre mains, nous entraîne dans une famille recomposée, de décès, d'échec professionnel voire sentimentale, de secret de famille mais aussi de joyeux moments passés en famille, de moments de paix et de bonheur
Il raconte avec humour, la vie telle qu'elle est, avec ses joies et ses douleurs, avec ses fantaisies et ses rencontres
Des personnages secondaires, nous permettent de découvrir le cercle des proches de Pierre-Marie, apportent une bouffée d'air frais (Oliver) ou une tornade enragée(Lisbeth) ; J'ai beaucoup apprécié les échanges de mails entre Pierre-Marie et son ami Max, une vraie amitié.
Je vous conseille vivement de vous lancer dans la « danse « !
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Un superbe roman écrit à quatre mains, qui m'a à la fois émue et fait éclater de rire intempestivement. La forme épistolaire sublime l'intérêt du roman, et donne au lecteur l'impression d'ouvrir un mail après l'autre. Après de jolis rebondissements, et un formidable coup de théâtre, on reste une fois la dernière page lue dans l'envie quasi insupportable de savoir le déroulé de la rencontre finale entre les deux personnages!
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merci Babélio pour cette découverte.
les premiers mots qui me viennent sont : un livre très frais.
je me suis attachée aux personnages et à leurs émotions qui m'ont emmenée tard très tard dans la nuit. J'aurais aimé écrire ce livre qui m'a beaucoup parlé.
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Ce roman épistolaire à quatre mains, nous fait partager les échanges de mails entre plusieurs personnages dont Pierre-Marie Sotto, 61 ans, écrivain reconnu, en panne d'inspiration et ses correspondants : Adeline, sa principale interlocutrice qui lui a adressé une mystérieuse enveloppe, Josy et Max un couple d'amis, Gloria la fille de sa dernière épouse disparue, Olivier son éditeur, et Lisbeth, la copine de Josy.
Avec ce livre, je suis vraiment sortie de ma zone de confort. Il ne raconte que des histoires d'amour « hors-sol ». Je ne m'attendais pas à cela de la part de l'auteur des "Larmes de l'assassin" et de celui de "La rivière à l'envers",pour leur passage à la littérature adulte. Chagrin d'amour, trahison, aventures d'un soir, badinage, jeu de séduction, amour pour les enfants, mariages heureux et mariages ratés, un vrai concentré de vie. Sur le sujet, il doit y avoir toute la gamme.
Pas le moindre problème historique, sociologique ou politique à l'horizon, rien que des sentiments sur 280 pages, je me suis sentie comme orpheline, s'il n'y avait ce dialogue assez intéressant sur la vie et l'écriture, la réalité et la fiction.
Comment rendre compte d'un objet pareil quand on est dérouté ? D'abord, ça se lit bien, l'écriture est fluide pleine de trouvailles et de bons mots, un vrai régal. Les auteurs sont des virtuoses. Par moment on peut déplorer des longueurs dans les épanchements, Mais on fait comme lorsqu'on écoute patiemment au téléphone une copine qui vous raconte ses chagrins d'amour. Et l'issue est totalement prévisible, comme pour une comédie romantique à diffuser en prime time.
Les écrivains sont de bien curieux personnages de roman, ils font feu de tout bois, ils s'inventent en permanence, on ne sait jamais trop la limite entre la vérité et le mensonge, s'ils sont dans la réalité de l'échange ou dans la création. Ainsi, l'anecdote sur le grand-père à Verdun est resservie à tous ses correspondants, jusqu'à ce que Pierre Marie avoue qu'il l'a empruntée d'un autre. Raison de plus d'imaginer que cette correspondance dont il évalue avec Adeline, le volume, en la comparant en nombre de pages à l'un de ses livres, ne soit en fait que la matière de son prochain livre. La fiction prend racine dans la vie. Les mots dévoilent et dissimulent avec autant d'énergie ce qu'on est. Et puis ce débat quasi philosophique, entre les adeptes des parenthèses, et ceux des points de suspension, au-delà de l'humour, la question du sens est posée.
C'est cette réflexion sur la langue et la vie qui m'a plu au-delà de cette histoire. Une bluette sentimentale et optimiste ça ne fait de mal à personne, par les temps qui courent, et je suis ravie de pouvoir grâce à Babelio et l'éditeur rencontrer les auteurs un mercredi de mars à Paris.


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