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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cela fait longtemps que j'entends parler d'Anne-Laure Bondoux et donc quand je suis tombé sur Les Larmes de l'assassin (le roman qui me faisait le plus envie dans sa bibliographie) à la bibliothèque, j'ai voulu tenter l'expérience.

Les Larmes de l'assassin se lit comme un conte : l'écriture travaillée et les morales qui jalonnent le récit y rappellent énormément le style.

Quand on lit le résumé, on s'attend à un récit larmoyant. Les Larmes de l'assassin a su me surprendre par ce côté-là car, au contraire c'est un roman, plein d'espoir, de rédemption et d'amour entre un « père » et son fils.

Les Larmes de l'assassin est un roman très beau mais j'avoue qu'il m'a manqué malgré tout quelque chose pour que je m'attache réellement aux personnages et le récit souffre, malheureusement de quelques longueurs par moments. Il n'empêche que je suis contente d'avoir découvert l'auteure et que je retenterai l'expérience avec plaisir avec un autre de ses romans !
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Où l'on découvre que même un tueur impulsif peut devenir quelqu'un de bien, pourvu qu'il en ait l'occasion... Après avoir tué les parents de Paolo, Angel devient par la force des choses son père. Et quand vient un 3è homme sur leur bout de terre perdue au bout du Chili, il apprend à partager...
Un roman sur la rédemption, sur la paternité (oui même forcé, on peut devenir père) et l'amour filial, mais aussi les trahisons et le pardon. Un roman qui montre que parfois une 2è chance peut être possible, même si elle se fait loin du regard des hommes et que personne ne le voit. Les personnes concernées le savent et savent ce qu'elles ont gagné au contact les uns des autres.
Même si l'histoire semble facile ou invraisemblable parfois, je crois qu'elle vaut d'être lue et découverte.
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Petit livre gentillet, que je recommenderais aux jeunes lecteurs. En effet, les larmes de l'assassin aborde au travers des regards croisés de Paolo, un jeune garçon, et Angel, l'assassin de ses parents, la complexité des relations humaines et de l'âme humaine. Au fil du livre nous voyons évoluer ces personnages qui grandissent et changent au contact l'un de l'autre. C'est un amour vrai, aussi fort que celui d'un père envers son fils qui se construit et se développe au fil des pages.
Le livre est émouvant. On est parfois indigné par l'incompréhension des "autres" qui, pensant bien faire, détruisent ce fragile bonheur.
Une écriture agréable et fluide, une histoire sans fioriture, font de ce roman un livre agréable à lire.
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Et hop ! Un nouveau Laure Bondoux dans ma bibliothèque ;-) Alors bon, certes, on est très loin de "L'aube sera grandiose" ou "Tant que nous sommes vivants" mais le style limpide, les personnages attachants, l'intrigue sans fioriture ni longueurs font que le roman se dévore et plutôt vite. Assez improbable, pourrait-on penser, un enfant et un assassin, quelle drôle d'idée ! D'autant que l'assassin tue dès les premières pages du livre les parents de l'enfant. Mais la vie est ainsi faite, les hommes peuvent changer, et les enfants ne peuvent pas grandir sans amour,, fusse t-il celui d'un tueur. C'est sûr que j'aurais bien aimé en savoir un peu plus sur Angel, et comprendre comment il en est arrivé là, à manier le couteau sans se poser la moindre question, mais la vérité c'est qu'on s'en fiche : il tait ses secrets et ses douleurs, et peu à peu des portes s'ouvrent. Pour Paolo, l'enfant qui s'est élevé seul comme de la mauvaise herbe jusqu'à l'arrivée d'Angel, peut être est-ce au final la musique et la poésie qui le sauveront ? J'ai aimé aussi cette touche de magie avec les trois enfants du bûcheron qui reviennent chaque matin ; j'ai aimé (mais sans y croire vraiment) le fait que quelques vers puissent bouleverser des coeurs, qu'une peinture puisse réveiller l'âme, qu'un vinyle de musique classique puisse emporter la raison : j'ai aimé qu'on glisse dans un roman pour ado le fait que l'art puisse changer drastiquement notre vision du monde, nous apaiser, nous ouvrir. Encore une fois bravo !
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C'est un roman touchant que j'ai aimé découvrir mais je pense que je l'aurais encore plus apprécié si je l'avais découvert à l'adolescence.
Je trouve que ce livre manque légèrement de profondeur, l'histoire est très touchante, pleine d'espoir, de rédemption et j'aurais aimé verser ma petite larmes à la fin.
Les larmes de l'assassin” montre que l'Homme avec un grand H peut changer. Il suffit d'une rencontre comme ici entre Angel et Paolo.
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Je n'ai pas beaucoup accroché, bien que je l'ai lu en une journée. Je me suis un peu ennuyée, même si l'évolution du personnage d'Angel est intéressant. Certes, les aventures du trio sont intrigantes, mais finalement, ils ne font que fuir sans qu'il ne leur arrive quoi que ce soit de positif. Ma marraine me l'avait offert l'an dernier et je suis un peu déçue de ne pas avoir accrocher plus que ça mais tous les livres ne peuvent pas plaire...
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J'ai tant entendu chanter les louanges de ce roman que je ne pouvais plus me permettre de repousser sa lecture ! On m'avait notamment parlé de la force et de l'émotion émanant de l'intrigue ainsi que de ses personnages, véritables écorchés de la vie. Bien malgré moi, j'ai été déçue par ce roman. L'intrigue est pourtant, je le reconnais, particulièrement poignante, mais elle ne m'a pas émue. L'écriture de l'auteur n'est pas parvenue me faire ressentir les tourments, espoirs et craintes des personnages. Ma déception est peut-être liée au fait que j'attendais beaucoup de ce roman ou bien à cause d'autres livres que j'ai lu et que j'ai trouvé bien plus bouleversant.
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Je continue donc dans la littérature jeunesse avec un roman conseillé par une autre de mes collègues. J'ai été très étonnée de la violence et de la tristesse qui ressortent de ce roman (et pourtant ma collègue m'avait prévenu et avait choisi ce livre d'ailleurs pour cela : afin de me démontrer que tout n'est pas beau et joyeux dans la littérature jeunesse!)


C'est donc plutôt un roman pour jeune adolescent qu'un livre pour les 8-10 ans.


Ce roman parle de la beauté des liens qui peuvent se créer entre les hommes. Un enfant et un homme, qui pourtant n'avait rien en commun et que tout séparait vont s'attacher l'un à l'autre. L'homme va aider l'enfant à grandir et à aimer. L'enfant va aider l'homme à changer et à devenir meilleur. C'est donc une découverte de soi, une sorte d'initiation au genre humain et à l'amour.

Angel a pourtant tué ses parents. Mais c'est en l'épargnant – et en fait en le considérant pour la première fois comme une personne (alors qu'il n'avait jamais eu l'attention de ses parents) – que Paolo va réellement naître et commencer à vivre et à ressentir.


Cette résurrection sera renforcée par l'arrivée de Luis (un autre homme à la recherche de lui-même), qui lui apprendra à lire et enfin par la grande ville, qui le mettra en contact avec le reste du monde.

Ils rencontreront d'autres personnages, qui parfois, les suivront le temps de quelques chapitres, mais on finit toujours par se recentrer sur Angel et Paolo.


Il montre aussi que les hommes souvent ne sont ni blancs ni noirs, mais plutôt gris : Un assassin peut aimer un enfant et tout faire pour le rendre heureux, y compris le quitter. Un jeune homme tout à fait gentil et charmant peut être un égoïste et un traître et dénoncer.


La vie n'est pas simple. Elle est souvent moche et difficile. Je ne sais pas si les enfants ont vraiment besoin de savoir cela tout de suite, mais c'est une bonne façon de leur expliquer les nuances de l'être humain.



[Attention, je dévoile la fin]

La fin est triste et mélancolique. Bien évidemment, Angel se fait rattraper par son passé (passé qui ne pouvait être mis de côté que lorsqu'ils étaient seuls, loin du monde) et va être jugé, puis condamné. Paolo, va grandir, cachant ses sentiments pour Angel que personne ne comprend et va finir par retourner à la ferme où il est né, le point de départ.

Il finira par garder Angel comme un secret, qu'il ne partagera avec personne, même pas avec la femme qu'il aime. Mais il lui rendra hommage, en nommant son enfant comme lui. Angel ne sera donc pas oublié. J'ai bien aimé cela.

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Je n'ai pas passionnément aimé ce roman, et même si ce fût une lecture agréable, je ne crois pas qu'il restera longtemps dans mon esprit. C'est pourtant un beau roman, avec un beau message.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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L'atmosphère et le propos m'ont beaucoup fait penser à "Mateo Falcone", une nouvelle de Prosper Mérimée.
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Triste mais bien ...
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