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3,76

sur 1003 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
*** Lecture mitigée ***

Malgré les avis très positifs de ce roman, j'en ressort très mitigée.
Je suis partie dans ma lecture avec un a priori : comment faire une saga familiale sur trois générations et sur 250 pages ... forcément ce sera du "vite vue", et je ne me suis pas trompée.
Tellement vite passé en revue que je ne me suis absolument pas attachée aux personnages ... à aucun en fait !


Grand-père Lonsonnier quitte la France avec trente francs en poche et un pied de vigne pour rejoindre l'Amérique, mais c'est à Valparaiso que s'arrêtera son voyage à cause de la fièvre typhoïde. Ainsi, l'auteur relate trois générations, toutes les trois malmenées par la vie : première guerre mondiale en France où son fils revient avec un poumon en moins et hanté par un fantôme Allemand, sa petite fille passionnée d'aviation, premier vol de l'aéropostal, deuxième guerre mondiale ... Puis, ce que j'ai franchement trouvé ridicule et complètement hors contexte : cette dernière qui attend un enfant de ce fameux fantôme Allemand ! c'est à ce moment que j'ai décroché de l'histoire ayant dû mal à finir la lecture qui n'a plus eu d'intérêt ...


Comment relater une épopée si riche historiquement parlant en 250 pages ? J'en suis sortie complètement frustrée et sur ma faim ...
L'auteur, ne m'a pas fait voyager ni aimer sa famille ... puisque il est la quatrième génération ...

Ce roman est le "best-seller" de la rentrée Littéraire 2020 ... m'ouais .. pas pour moi ... j'ai dû faire bataille pour le finir.
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Le premier héritage dont il est question dans ce roman foisonnant est la langue française

L'histoire démarre fin 19 éme avec l'arrivée accidentelle d'un Français du Jura au Chili.
En trente pages, dans le premier chapitre intitulé Lazare, on découvre le contexte chilien de la famille Lonsonnier, le rapport fantasmé entretenu avec la France qui conduit Lazare et ses frères à s'engager dans les combats de la première guerre mondiale.
Lazare, gravement blessé, rentrera seul de France au bout de quatre années. Il épousera Thérèse, elle-même issue d'une famille française. Thérèse donnera naissance à Margot ( au milieu d'une volière) qui deviendra une pionnière de l'aviation.
Cette histoire qui traverse les années au galop semble prétexte pour l'auteur à inventer des personnages hors du commun et à laisser s'épanouir son imagination servie par une écriture qui fait la part belle aux adjectifs!
Je crois que pour pouvoir apprécier ce livre il faut accepter le parti pris d'un romanesque échevelé qui décolle du réel .
Je pense bien sûr à Garcia Marqués.
Pourquoi ai-je un ressenti de trop d'artifices? Je trouve que les personnages n'ont pas vraiment d'épaisseur psychologique, on est beaucoup dans le descriptif exotique. Je n'ai pas réussi à m'intéresser au destin de cette famille. J'ai fait une pause car parfois notre humeur de lecteur change mais cela n'a pas suffit.
j'ai repris ma lecture, laborieuse et studieuse, car ce livre est dans la sélection du prix Summer de la fête du livre de Bron ( prix de lecteurs ) mais malgré mes efforts , Je n' ai pas réussi à ressentir ce qui relient ces personnages hauts en couleur les uns aux autres et je n'ai pas pu m'attacher à leur destin. dommage!

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Ce roman est une forme de malentendu. Là où le lecteur s'attend à une saga, à un récit épique qui traverse le temps et les lieux, il trouve une galerie de portraits, une succession de tableaux, joliment tournés, remarquablement écrits mais sans le souffle, sans l'épopée, sans la saga. Les chapitres déclinent les personnages et le livre devient ainsi un musée où s'alignent des portraits de jolie facture sans présenter de véritables liens entre eux. Certes, il y a l'influence des grands romanciers sud-américains, une irruption du merveilleux, et des personnages qui sortent du commun. Il y a aussi des descriptions bien senties des moments importants de l'histoire du vingtième siècle : les guerres mondiales, le coup d'état contre Salvador Allende, mais toujours il y a le « mais » : un manque de souffle, un manque de liant, un manque de trame romanesque. On espérait être imbibé de Chili, comprendre ce pays, le sentir, l'appréhender. Tel n'est pas vraiment le cas. Autrement dit, osons-le dire, malgré d'indéniables qualités, Héritage est une déception.,
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Miguel Bonnefoy imbrique le réel et le surnaturel pour proposer sa réalité. Réel et surnaturel ne s'opposant pas, ils ont une légitimité égale dans le récit. C'est délicieusement déroutant.
L'écriture de Miguel Bonnefoy a aussi une grande qualité : celle de porter avec simplicité une histoire extraordinaire.
Mais la saga familiale ne m'a pas séduit. Les scènes se succédant rapidement, j'ai eu le sentiment de survoler cette épopée dans un mouvement ininterrompu. J'aurai aimé me poser pour sentir les personnages et les adopter, mais ce n'est pas le rythme choisi par l'auteur.
La partie traitant des exactions de la junte chilienne est sidérante, mais ce n'est pas le propos du roman.
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