La multitude s'affaire
à accroître ses biens.
Moi seul ne possède rien.
L'homme de la foule
a des idées sur tout
Moi seul hésite.
L'homme de la foule
est actif, efficace.
Seul,
je reste immobile.
Je regarde sans voir.
(...)
Et pourtant,
mes haillons cachent
la plus grande des richesses.
Seul, je diffère des autres.
Je suis l'enfant
de la Mère universelle.
L'enfant du Tao.
Les hommes courent aux festins de la vie. Ils cueillent les fleurs du printemps, du printemps qui annonce la vie. Mais moi seul reste calme, étranger au tumulte, comme le nouveau-né qui n'a pas encore souri.