Voilà une brique qui va vous occuper pendant un bon moment !
L'univers est très riche et il faut quelques chapitres pour s'y immerger.
Entre les différentes planètes et leurs particularités, leurs cultures, les religions, les différents aspects de la technologie, on se trouve avec une bonne dizaine de concepts et de vocabulaire propres à ce monde par page ! Mais passé une petite phase d'adaptation, on ne peut qu'apprécier tant de richesse.
Les personnages ne sont pas en reste.
Là aussi j'ai été déstabilisée avant de m'y acclimater. Ils sont très nombreux et on passe parfois plusieurs dizaines de pages à en découvrir un... pour qu'il meure à la fin de son chapitre, ou qu'on ne le revoie jamais, ou seulement des centaines de pages plus loin. Et paf, on passe à un autre personnage ! C'est très frustrant, mais cela crée une véritable toile d'araignée d'un point de vue à un autre dont la trame enrichit davantage à la fois l'histoire et l'univers, rendant le fil du récit imprévisible, jamais ennuyeux.
En revanche, je les ai rarement trouvés attachants. Les héros avaient souvent des réactions que j'avais du mal à comprendre, les trouvant parfois trop détachés ou indifférents à ce qui les entourant, parfois immédiatement sur-attachés à un autre personnage (notamment dans les histoires d'amour). Les personnages féminins étaient bien trop passifs à mon goût alors que certaines d'entre elles avaient du potentiel comme dame Sibrit.
Portée par l'univers et les personnages, l'histoire se fait vite fascinante.
Elle met beaucoup de temps à se mettre en place et au fil des pages, on sent vraiment monter l'oppression des Scaythes sur l'humanité et l'intrigue sur leur véritable nature. J'ai trouvé destinée/lutte du bien contre le mal un poil grandiloquente à mon goût.
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Un univers fascinant, une intrigue prenante, malgré l'utilisation d'un vocabulaire nouveau peut-être un peu trop systématique. Histoire captivante jusqu'au bout avec l'explication du "mal" surprenante quand elle arrive (machines qui se révolterait contre l'homme). Un petit bémol, l'utilisation de ces forces "occultes" : le trou noir, le vide, le besoin de 12 "sauveurs", cet aspect Bruce Willis qui sauve le monde à la toute fin. La fin d'ailleurs est un peu bâclée : elle se déroule sur très peu de page, un peu comme si, de toute façon il n'y avait pas d'autre issue possible donc il n'est pas utile de développer.
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J'ai lu le premier épisode de la trilogie. Pour les deux autres, un résumé ferait l'affaire, juste pour connaître la fin de l'histoire.Ce gros roman est en effet d'une lecture assez pénible : narration dans le style des anciens feuilletons ou des séries télévisées qui se prolongent trop longtemps, rallongée de péripéties répétitives et sans grand intérêt ; simplisme de l'intrigue, des personnages et des situations, à peu près au niveau de Star Wars ou d'un petit roman jeunesse.
Les péripéties reposent beaucoup sur des transpositions, dans un univers de fantasy légèrement parfumé d'anticipation, de sociétés inspirées du passé et du présent terrestres. Par exemple, on trouve parmi les méchants de l'histoire un clergé inquisitorial et impérialiste, et sa religion est celle du Kreuz. Ou encore, la ville principale d'une lointaine planète d'exilés est contrôlée et exploitée par des clans mafieux appelés la Camorre. Tout est à l'avenant, le récit baigne dans une naïveté volontaire, enfin je l'espère, qui se glisse jusque dans les noms propres.
Pourtant, on trouve aussi dans ce roman de bonnes idées. J'ai bien aimé celle des pouvoirs psychiques développés par une technique de type yogique, un mantra (que Bordage appelle "antra", pour qu'on soit sûr de bien comprendre). le mouvement général de l'intrigue est séduisant aussi, avec son personnage qui va régénérer le monde en se régénérant lui-même. Un peu mystique new age, mais c'est parfait pour écrire un conte moderne.
Malheureusement, ce qui pouvait devenir un joli conte n'aboutit qu'à un médiocre roman à rallonge.
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Cela faisait déjà plusieurs années que ce livre était dans ma bibliothèque, et je me suis enfin attaqué à ce pavé...
En résumé l'humanité à fuit la Terre, pour coloniser tout un tas de planètes, tout partout, et une forme inintelligence artificiel essaye de tout détruire, heureusement les guerriers du silences sont la...
C'est très résumé ba oui mais en même temps 1636 pages bin soit c'est très résumé soit on s'en sort pas...
Bon quoi en dire... je dirais peut être que le seul gros défaut de se livre c'est son côté intégrale, en effet il alterne les passages haletant avec des longueurs parfois insupportable... le tout sur 1636 pages (oui je me répète...), et ça en est rébarbatif... Et je pense que reprendre les trois tomes un par un avec des poses entre aurait probablement rendu la lecture plus fluide et moins laborieuse...
De plus on peut reprocher des ajouts parfois sans intêret pour l'histoire compliquant la lecture d'autant plus qu'on leur cherche un rapport avec la suite qui n'en à pas forcements.
Voilà pour les points noirs.
Sinon c'est un space opéra à la française passionnant, on suit plusieurs personnages, que l'on fini par connaitre intimement, dans tous les coins de la galaxie, bon ou mauvais, avec leur évolutions, leur peines, leurs guerres, pour nous emmener à une apothéose finale des plus somptueuse....
Tous ça pour dire que cet intégrale fait passer par toutes les sensations possibles, de la joie, la peur, la lassitude, l'ennuie, l'inquiétude etc... mais dans son ensemble reste une agréable lecture.
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Trilogie des Guerriers du silence
La trilogie complète représente un peu plus de 1600 pages, c'est parfait pour un goinfre de mon genre. Notre héros est, au début de l'histoire, un raté ; un obscur employé, alcoolo, bossant sur une planète paumée. En enfreignant le règlement pour venir en aide à une jeune syracusaine il se retrouve prit dans une odyssée aux enjeux colossaux. Face à lui se dresse des entités aux pouvoirs télépathiques effrayants, peu à peu, ces Scaythes d'Hyponéros, s'infiltrent sournoisement dans tous les rouages du pouvoir (religieux, politique,...) afin d'établir une dictature qui ne vise rien de moins que la disparition de l'humanité, et peut-être même celle de l'univers entier. Une poignée d'individus résistent encore, grâce à une technique de combat très ancienne utilisant le silence intérieur. Ce space opera est écrit avec beaucoup d'intelligence, le foisonnement de personnages, les créatures complètement inattendues et l'originalité des lieux décrits, tout cela fait qu'on éprouve un plaisir de lecture grandissant. Même si on retrouve les codes du genre, l'originalité et la sensibilité de Bordage sont bien présentes, offrant aussi une réflexion
philosophique.
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Une saga épique, époustouflante et profondément humaniste.
Des descriptions très détaillées mais jamais ennuyeuses, conjuguées avec de l'action et des personnages attachants, ayant une réelle profondeur, font de ce voyage initiatique un pur plaisir.
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