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La trilogie des guerriers du silence est un magnifique space opera, et c'est également l'oeuvre qui a fait connaître Pierre Bordage. Son rapide et très grand succès est à mon sens tout à fait mérité. Une des grandes qualités de cette immense fresque, c'est son accessibilité, son absence de prétention. L'écriture est fluide, le récit clair et facile à suivre. On s'attache vite à des personnages bien construits, et qui déroulent leurs aventures dans un univers d'une très grande richesse. L'émerveillement (sense of wonder) est toujours présent, et le lecteur se surprendra, la dernière page tournée, à une once de regret à l'idée de quitter ce bel ensemble.
Lu deux fois, la dernière en 2016.
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Grâce à une écriture fluide et parfois même poétique, ce space opera philosophique est passionnant et émouvant à la fois. Cette saga de 1636 pages nous emmène à travers l'univers visiter des mondes originaux tous peuplés par les descendants des exilés de la Terre. Les thèmes classiques comme la collusion entre les pouvoirs religieux et séculaires ou bien la rivalité des humains avec l'intelligence artificielle sont toujours des dangers mortels. Mais les guerriers du silence sont là avec leurs pouvoirs extraordinaires pour sauver l'humanité menacée de retourner dans le néant absolu. Pas d'aliens horrifiants dans ce roman, juste la diversité des hommes déclinée à l'extrème.
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Enorme cette trilogie de Pierre Bordage !!!!

Et je ne parle pas de l'objet.
Considérant son poids, j'avais pourtant un peu hésité à la glisser dans mon bagage en guise de lecture de voyage.

Je ne l'ai pas regretté, l'évasion virtuelle qu'elle suscita immédiatement rivalisa à force égale avec celle, géographique et culturelle, qui m'entourait.

Quelle force créatrice dans cette gigantesque construction d'univers aux caractéristiques abracadabrantes, mais si cohérents au final.

Avant-hier soir à la cantine j'ai surpris une conversation entre deux prestigieux convives.
Maître Yoda s'adressait à Georges Lucas en ces termes :
"A penser je me plais, que si aux USA né Pierre Bordage était , au cinéma déjà adaptés "Les guerriers du silence" seraient. "

Dans mon top 10 SF.
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Du space opera grandiose!
L'une des meilleures lectures de ma vie, tout simplement.
Un univers dense sans être complexe, de l'amour, de l'action, de la philosophie et bien d'autres choses encore sans que ce soit ne prenne le pas de trop sur les autres, tout se mélange a merveille.
Une magnifique aventure qui se dévore.
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Comment vous invitez au mieux pour ce long voyage de 1600 pages, où s'entremêlent différentes histoires dont les nombreux personnages semblent nous éloigner du noeud principal du récit.
Alors commençons par l'Ennemi, le "Blouf", le néant, l'Incrée, difficilement compréhensible avant un certain nombres de pages. Ses exécutants les Scaythes d'Hyponéros, un croisement entre un germe et un disciple de Dark Vador, avec des possibilités télépathiques franchement pas réjouissantes pour l'humanité; les protecteurs, les inquisiteurs, les effaceurs, bref une panoplie de manipulateurs au service du Blouf!
Maintenant la Résistance, à travers les guerriers du silence, éparpillés sur les différents mondes, dont le trait commun est l'antra, le son fondamental, un infranchissable barrage contre le néant. Je vous laisse les découvrir, car chaque personnage déambule sur son fil de la destinée comme un funambule.
Sans oublier le pouvoir politique et spirituel qui étend son voile de cruauté, de malveillance bien dirigé par les affables Scaythes. L'Eglise revêt ici le rôle de l'inquisition comme au Moyen Âge ou les "cohortes de nos saints missionnaires se répandirent comme des colonnes de feu sur tous les mondes de l'univers connu", pour vous donnez une idée.
Bordage, c'est l'écrivain SF du détail, qui nous fait parcourir les longs dédales de son histoire sans jamais nous lasser.
Si la fin semble moins intéressante que le début, ne soyez pas sévère, car l'auteur à bout de force a lancé son antra pour nous aider à digérer son excellente trilogie!
Bravo un vrai chef d'oeuvre bien français, n'en déplaise aux anglo-saxons toujours en avance sur nous!

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Attention quand on commence on ne peut plus penser à rien d'autre. Les temps sont durs dans ce multimondes et pourtant l'homme y a connu la sagesse et la puissance qui en émane. le passé est le passé ! Si j'étais dessinatrice je consacrerais ma vie à illustrer ce sublime roman de SF où l'imagination habille chaque lieu, personnage et concept. Où chaque mot semble à la fois résonner et bâtir une réalité qui nous emporte loin de notre vrai monde.
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Cela faisait des années que ce volume dormait sur une étagère sans que j'ai pris la peine de m'y attaquer. Ou peut-être une fois, timidement. Cette lacune est enfin comblée. Et bien m'en a pris... ou pas. Enfin si. Mais voyons cela.
Pour commencer par les aspects positifs, je dirais que j'ai effectué la lecture des plus de 1600 pages (oui, quand même) avec beaucoup de plaisir et sans faire de pause. C'est plutôt bon signe, n'est-ce pas ? Disons le tout net, la trilogie est très agréable à lire, le monde imaginé est assez complexe et bien travaillé, les personnages sont nombreux et plutôt intéressants.
Alors, qu'est-ce qui m'empêche de montrer davantage d'enthousiasme ? Parce que vous sentez bien que je n'ai pas été tout à fait séduit.
À cause des personnages dans un premier temps. Ils sont nombreux, divers et variés, mais voilà, la quasi totalité d'entre eux, qui semblaient prometteurs, sont vite abandonnés et on ne sait pas ce qu'ils deviennent pendant un long moment. Quand ils ne disparaissent pas tout simplement sans jamais revenir, souvent à notre plus grande surprise. En fait, aucune "héroïne" ni aucun "héros" ne se détache. Alors, oui, on comprend ce choix de l'auteur un peu plus tard. Mais en attendant, on est pour le moins désorienté.
J'ai trouvé également que certains personnages ne bénéficiaient pas d'assez d'éclairage. En particulier certains "méchants". Ajoutez à cela pas mal d'ellipses dans l'histoire qui nous font sauter allègrement quelques paquets d'années, et vous comprendrez à quel point on peut être déroutés et frustrés.
Le style n'est pas désagréable et contribue au plaisir de la lecture.
Ainsi que j'y ai déjà fait allusion, l'univers est assez riche. Même si la religion dominante est, à l'évidence, calquée sur le catholicisme, nous avons droit à quelques idées originales concernant les peuples et les planètes de la galaxie.
Pour être (presque) complet, j'ajouterais que le récit lorgne assez souvent vers le fantastique. Ce qui n'est pas pour m'emballer, n'étant pas si fan du genre. Cela m'est souvent apparu comme une facilité que se permet l'auteur pouvant faire intervenir des procédés extraordinaires pour justifier certains événements. Mais rien de bien grave.
J'ai trouvé la fin un rien bâclée, comme si l'auteur, en ayant fini avec l'essentiel de son récit, précipitait l'épilogue.
Pour résumer, cette trilogie est (quand même) une surprise plutôt agréable, notamment parce qu'elle hisse le space opera français en bonne place. Clairement, elle n'atteint pas vraiment le niveau auquel nous ont habitué les auteurs anglo-saxons et en particulier britanniques, mais, comme la plupart des auteurs français, Bordage a su éviter de nous assommer avec des considérations scientifiques et technologiques qui, à mon sens, n'apportent pas grand chose à l'histoire et rendent parfois le propos indigeste. Merci pour ça.
À lire donc, sans aucun doute.
Lien : http://aruthablog.blogspot.c..
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A lire absolument !

Quand on commence un livre tel que celui-ci, il est difficile d'en sortir tellement l'auteur réussit, et avec un talent fou, à nous immerger dans un monde qui nous paraît si réel, si proche de nous. Pierre Bordage décrit avec force détails, mais jamais superflus, personnages et situations, qu'on semble les vivres, qu'on pourrait les toucher.

Cet univers, si lointain dans le temps, est mis en péril par la probable extinction de l'humanité. Ressemblant à un futur lointain qui pourrait fortement arriver, ce monde est rempli d'imaginaire-réel. C'est à dire que l'on y croit. Des Scaythes d'Hyponéros qui lisent dans les pensées, des machines qui peuvent vous transporter d'une planete à une autre, des enjeux et des jeux de pouvoir, un rapport de force en permanente évolution entre les trois branches dirigeantes ( Scaythes d'Hyponéros, imperator et eglise), l'auteur ne ménage pas ses efforts pour rendre au plus crédible son univers foisonnant et redoutablement bien construit.

À notre image, les personnages sont emplis de défauts, de contradictions et de bonnes volontés. Dans ce monde séparés de nous par des millénaires, l'humanité semble toujours rester la même malgré les avancées technologiques, scientifiques, psychiques. C'est à la fois désespérant et rassurant.
Lien : https://olivrius.com/2019/04..
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Et bien voilà une lecture qui m'aura tenu un moment.
Pierre Bordage est pour moi incontestablement un conteur de qualité, j'en pris conscience à la lecture du tome 2, « Terra Matter ».
J'ai lu le tome 1 un peu en diagonale. J'avais le livre sous la main qui me faisait de l'oeil depuis un moment, à cela vint s'ajouter une subite envie d'immersion et voilà que je me plonge dans les 1646 pages de la trilogie « Les Guerriers du Silence »!
L'univers m'a séduit assez rapidement, sans que la plume de l'auteur m'ait conquis pour autant et ce malgré les éloges que j'avais pu lire.
J'ai alors commencer à tourner les pages à la recherche de cette immersion qui ne se manifestait pas, révélant au contraire de la frustration et de la déception. L'écriture n'étant pas désagréable, je me laissais glisser tranquillement dans cet univers dont la pertinence et la subtilité me séduisaient. Curieux de voir où l'histoire menait, je fini le tome 1.
Je n'étais alors pas certain de continuer, pas particulièrement conquis par l'écriture, pas plus que par l'histoire et l'aventure qu'elle renfermait. Les passages « d'action » me déconcertaient tout comme l'incohérence comportemental de certains personnages, et un sentiment de scepticisme quant à la poursuite de l'ouvrage naissait alors en moi
Encore une fois, la pertinence de l'univers m'encouragea à ouvrir le tome 2.
J'ai eu quelques soupirs d'ennuis à deux ou trois reprises il est vrai, un peu désabusé par certain passage qui suscitèrent en moi d'avantage le désintéressement que l'engouement.
Ouvrant le livre sur un chapitre dépeignant une scène qui se déroulait sur Syracusa dans laquelle Menati Imperator, empereur des mondes recensés de l' Ang'empire se présente pour une cérémonie devant les familles nobles, autres courtisans et représentants de l'église, je me senti emporté par la justesse de l'écriture. À ce moment là, j'intégrais le fait que l'auteur disposait de ressources mais aussi de potentiel, et que les désagréments rencontrés ne suffiraient plus pour me décourager. Je terminais alors le tome 2, pas totalement conquis mais entrain à poursuivre.
Le tome 3, « La Citadelle de l'Hyponéros » en revanche, m'a séduit. Je me suis délecté de la narration, des personnages, de leur quête, de tout cet environnement riche et vaste que l'auteur partageait. Deux/trois petites choses m'ont bien dérangés (à un niveau moindre que dans les autres tomes) mais mon plaisir ne se trouva pas terni tant le fond du récit m'avait conquis.

Un livre pour moi qui n'aura pas été accessible spontanément, mais que j'ai eu plaisir à découvrir au final et qui laissera son empreinte. Je compte également m'intéresser aux autres ouvrages publiés, avec l'espoir d'une belle découverte.
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Une magnifique trilogie ! Sans doute le meilleur cycle de Pierre Bordage. La création de mondes est époustouflante, et l'histoire ne connaît pas de temps mort.
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