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Citations sur Les dames blanches (36)

Vos enfants........
"Vous pouvez leur leur donner votre amour, mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées ; leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez pas visiter, pas même dans vos rêves"
Khalil Gibran (p.213)
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"Vos enfants ne sont pas vos enfants"
Khalil Gibran (p.212)
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Comme une pièce jetée en l'air, on ne savait jamais sur quelle face elle allait retomber.
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Camille se leva, s’avança à son tour vers la fenêtre et fixa la F1674 avec une tristesse mêlée de colère. Elle ne pourrait faire son deuil de Nathan tant qu’elle ne saurait pas quel sort la dame blanche avait réservé à son fils, même s’il fallait pour cela sacrifier des milliers d’autres enfants. Elle ne parvenait pas à bâillonner la petite voix qui lui soufflait qu’elle appartenait à une humanité devenue aussi monstrueuse que les anciens Carthaginois et Phéniciens offrant leurs nouveau-nés aux dieux. La peur et la douleur engendraient un égoïsme sans borne.
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Basile hésita quelques secondes, puis, voyant que la fillette continuait de se rapprocher, il se releva et fonça dans sa direction.
Elle semblait ne pas avoir remarqué sa présence. Ses yeux bleu pâle étaient rivés sur la sphère. Elle marchait de plus en plus vite, les bras tendus vers l’avant, comme ces enfants qui, à la sortie de l’école, viennent de repérer leur mère ou leur père. Basile accéléra l’allure pour l’intercepter avant qu’elle n’arrive près de la dame blanche. Elle le contourna en gardant une distance suffisante pour qu’il ne puisse pas se saisir d’elle.
« Stop ! »
Il pensait que le son de sa voix briserait l’envoûtement, mais la fillette ne s’arrêta pas.
« Reviens ! Tu n’as rien à faire là ! »
Il s’élança, la rattrapa à une vingtaine de mètres de la bulle et la saisit par le bras.
Il eut l’impression d’être entré en contact avec une ligne à haute tension. Une lumière insupportable lui blessa les yeux.
Une douleur fulgurante le contraignit à lâcher prise. Le sol vacilla puis se déroba sous lui.
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« Léo ! »
Elle gagnait du terrain sur lui. Il ne se retournait pas, tendu vers son but. La bulle grandissait encore, comme si elle se dilatait pour se rapprocher de l’enfant. Elle ressemblait à un gigantesque ballon en plastique. Sa surface ne présentait aucune aspérité, aucune crevasse. Elle ne contournait pas les rochers ni les autres reliefs qui se dressaient devant elle, elle les absorbait, purement et simplement, comme s’ils n’avaient aucune consistance.
Un bosquet aux feuilles rousses disparut du champ de vision d’Élodie.
Une petite dizaine de mètres la séparaient désormais de Léo. Elle tendait déjà le bras pour l’agripper. Son angoisse se changeait en colère. Une colère noire. Une envie terrible de le rouer de coups. Au moment où elle opérait la jonction, son pied s’enfonça dans un trou et se déroba. Elle perdit l’équilibre et roula sur l’herbe humide. Son peignoir s’ouvrit dans sa chute. L’herbe détrempée, froide, lui cingla le ventre, les fesses et le dos. Elle poussa un hurlement de rage. Une sensation de présence la poussa à se relever rapidement, à resserrer les pans de son peignoir. Elle eut un hoquet de terreur lorsqu’elle aperçut, tout près d’elle, la paroi convexe de la bulle qui atteignait une vingtaine de mètres de hauteur.
« Léo ? »
Elle fouilla les environs du regard.
Aucune trace de son fils.
« Léo ? »
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