De tous les livres religieux de l'Antique Egypte,le Livre des Morts est le plus important, il contient en effet, l'exposé de la doctrine des Egyptiens sur la destinée de l'âme après la mort. Il existe de ce livre des variantes en grande quantité, parce que presque toutes les momies en possèdent auprès d'elles un exemplaire, qui était plus ou moins complet, disons même plus ou moins abrégé, suivant la fortune de celui dans le cercueil duquel, on le trouve car il ne faut pas oublier que les manuscrits sur papyrus revenaient à un prix très élevé et proportionnel, naturellement à leur longueur.
Après la religion, les mythes et les symboles, nous nous occuperons de la classe sacerdotale. De même que tous les autres citoyens, les prêtres étaient circoncis ils devaient en outre, se raser la tête et la barbe et déplier le corps, au moins tous les trois jours ; c'était là une obligation stricte. Il entrait dans cette prescription une idée de propreté et de pureté corporelles nécessitées par le commerce des prêtres et des choses sacrées. Ceux-ci devaient être exempts de toute difformité corporelle ils ne devaient revêtir que des costumes de lin, l'usage de la laine leur était formellement interdit, parce que la laine, le poil et le crin, provenant d'un animal, ont une origine impure, contrairement au lin qui naît de la terre immortelle.