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3,7

sur 739 notes
Rivière dangereuse, interdite, où rôdent les Bohémiens et d'autant plus attirante pour le jeune Pascalet qui y vivra sa plus belle aventure en compagnie de Gatzo.

Merci à Natacha Appanah pour cette touchante découverte avec ce côté 'nature writing' typique des nouvelles d'Hemingway, 10 ans plus jeune et habitant Paris depuis 1921...

J'ai bien aimé le vieux montreur de marionnettes dans un village perdu.
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Voilà une belle ode à la nature. Une ode à l'amitié aussi. Une plaisante histoire pour la jeunesse dans laquelle les grands y trouveront aussi leur compte, tant l'écriture faite d'une cascade de phrases courtes et simples est agréable. La lecture s'en trouve alors comme la rivière, limpide, rapide et impétueuse.

La fraîcheur des sentiments, la spontanéité des personnages donnent de la délicatesse à ce conte. J'ai aimé cet intermède dans le climat de notre monde devenu si compliqué. le texte n'est en outre pas dénué de profondeur.

Un moment de lecture bien sympathique aux délicieuses tournures poétiques. Je me fais la promesse de m'autoriser d'autres infidélités à la morosité ambiante de notre monde moderne en me hasardant avec quelqu'autre ouvrage d'Henri Bosco.
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C'est un bien drôle de roman jeunesse que ce texte de Henri Bosco. Par sa forme, il est positionné entre le roman et la nouvelle. Avec quelques 150 pages voici un Petit plaisir qui s'offre à nous.

L'écriture est belle. A plusieurs reprises, nous sommes littéralement embarqués dans la Provence à une époque traditionnelle (fin du XIXème). L'ennui tient au fait que le texte est complexe et trop descriptif. Pour être franc, il ne se passe pas grand-chose.

Il est difficile de trouver un public. Les dessins et l'histoire (considérablement allégée et lue par un grand) plaira peut-être aux plus petits. Les collégiens et lycéens apprécieront plus le texte mais moins l'histoire.

Les personnages sont assez attachants mais ils sont victimes du regard de l'adulte avec force jugement de valeurs. La narration est immersive assurément, mais il faut une bonne expérience de lecteur pour l'apprécier. Enfin, la technique de l'insertion de personnages mystérieux pour donner envie de lire d'autres textes de l'auteur est une méthode un rien racoleuse.

L'enfant et la rivière est un beau texte, bien illustré qui peut apprendre beaucoup et permettre de nombreux échanges entre adultes et enfants. Mais il demande des efforts pour devenir une lecture passionnante et partagée.
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J'ai découvert l'enfant et la rivière lorsque j'étais en CM2 avec mes camarades de classe. Lecture fortement appréciée (la littérature de jeunesse n'était pas encore rentrée à l'école et les livres étaient rares) parce que notre instit avait rudement bien choisi.

Notre petite école était en bordure de rivière alors ce livre a fait rêver toute ma classe. On était tous Pascalet ou Gatzco. On imaginait nous aussi que l'on partait sur une barque et qu'on allait pêcher, découvrir des animaux insolites ou peut être une île.


Aujourd'hui adulte, j'ai retrouvé la poésie des mots, le mystère, le charme de l'ambiance. Je pense que mon fils aimera ce récit proche de la nature. Petite fille dans les années 70/80 (l'auteur est mort l'année de ma naissance 1976), ce livre est resté dans ma mémoire.
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Un très joli conte en forme de récit initiatique, dans laquelle une majestueuse et tumultueuse rivière tient lieu de terrain d'aventures et d'apprentissage de la vie pour un jeune garçon qui en a rêvé, s'est donné les moyens de l'atteindre, l'a explorée, s'y est perdu pour y vivre les inoubliables expériences de la solitude, de la peur, mais aussi de la liberté et de l'amitié.
Un véritable petit univers de rêves pour les enfants.
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« On vit sans impatience, et on a de longues journées. On les aime pour leur longueur et leur apparente monotonie. Car rien n'est plus vivant, quand on sait déceler la vie, que ces lieux où l'air et les eaux semblent dormir. »
Je ne sais pas pourquoi mais je ne suis pas entrée dans ce roman. Il faut aimer la nature, beaucoup l'aimer pour apprécier à sa juste valeur certaines descriptions, ce qui n'a pas été mon cas. Un peu de béton, j'aime bien. Rroh comment ose-t-elle dire une chose pareil ?! J'avoue que ça commençait plutôt bien mais le coup de la pêche croquée à demi m'a légèrement refroidi avec le moine déguisé. Pas du tout ma tasse de thé. Et je suis restée avec trop de questions, ou alors je n'ai pas fait attention, mais par exemple, qui est Bargabot ? Un simple braconnier ? Et la tante qui furète dans toute la maison, toujours en mouvement ? Que cherche-t-elle ?
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Ai-je lu ce classique jeunesse lorsque j'étais enfant ? Je n'en suis pas si sûre, mais il me semble bien, comme beaucoup d'écolières de ma génération, avoir peiné sur des dictées qui en étaient extraites. Et gare aux fautes d'orthographe !

Roman d'apprentissage, livre d'aventures, ode à la nature et à la Provence chère à Henri Bosco, ce récit, un peu désuet, semble être d'un autre temps, une époque où les gens vivaient simplement et où les saisons rythmaient leur quotidien.

C'est l'histoire de Pascalet, qui vit paisiblement avec ses parents et sa vieille tante Martine, à la campagne dans une petite métairie isolée au milieu des champs.
« Autour de nous » précise le narrateur, « on ne voyait que champs, longues haies de cyprès, petites cultures et deux ou trois métairies solitaires".
Un paysage monotone et un peu tristounet pour un enfant de l'âge de Pascalet. « Mais au-delà coulait une rivière » : la Durance puissante, large, tourbillonnante et mère de tous les dangers. Un interdit absolu pour l'enfant. Son père l'avait prévenu. « Je te défends de courir du côté de la rivière » ; et sa mère avait ajouté : « A la rivière mon enfant, il y a des trous morts où l'on se noie, des serpents parmi les roseaux et des bohémiens sur les rives. » de quoi attiser la curiosité et l'imagination de l'enfant et lui donner une envie insoutenable de braver l'interdit… et c'est bientôt ce qui va advenir.

Le narrateur « devenu presque un vieil homme » va nous conter avec nostalgie son aventure incroyable sur la rivière, il n'a rien oublié, et ces quelques jours de sa jeunesse resteront à jamais gravés dans sa mémoire : d'abord la peur liée à son isolement et à la découverte de bohémiens menaçants, puis sa rencontre avec Gatzo cet adolescent mystérieux et débrouillard qui va lui apprendre les rudiments de la vie en pleine nature tels pêcher, faire du feu pour cuire ses aliments, observer, se repérer, naviguer prudemment sans se faire voir...

Une amitié naissante mais sincère et un environnement naturel idyllique sublimé par les fines et délicates illustrations (hélas en noir et blanc) de Georges Lemoine et surtout par la belle écriture d'Henri Bosco tout en sobriété, précision et poésie. Toutefois le texte très contemplatif abonde de termes techniques et scientifiques, de longues descriptions ; s'il séduit un public adulte, je ne suis pas certaine qu'il soit adapté aux jeunes lecteurs de notre époque (habitués aux bandes dessinées et aux jeux vidéo) Ne risquent- ils pas d'être rebutés et de se lasser de l'histoire, d'autant plus que le rythme du récit est lent et qu'il se passe peu de choses ? Il reste pour tous les publics une part de fascination devant les interdits et les rêves inaccessibles.

#Challenge Riquiqui 2023
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Nous accompagnons Pascalet dans son initiation à l'aventure de la vie extérieure à son foyer, il rencontrera sur sa route Gatzo, son premier ami.

Une délicate découverte, poétiquement écrite, sur fond d'une rivière qui se révèle être finalement le personnage principal parallèle.

Un roman frais qui s'écoule au son de l'eau et de la vie qui s'y écoule.

A la toute fin des gravures qui nous décrivent les termes, animaux, végétaux et matériels employés pour une découverte complète de la rivière.

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livre lu a l ecole.
Pas aimé du tout
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Pascalet est à un moment de sa vie où il s'ouvre à la liberté malgré son jeune âge et la surveillance toute relative et bienveillante de sa Tante Martine. Grâce à lui, nous entrons dans l'univers enchanteur et inquiétant de la rivière à ciel ouvert.
Il rencontre Gatzo dans des conditions rocambolesques. Pour moi l'histoire n'est qu'un prétexte. Ce récit est une tranche de vie. J'ai senti qu'il y a une ouverture vers des prolongations, mais la fin a clos ma lecture naturellement.

À lire pour la beauté de la langue !
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L'enfant et la rivière

Qui est Bargabot par rapport à Pascalet ?

Son oncle
Un ami de tante Martine
Un pêcheur qui apporte du poisson à la famille
Un vagant

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