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Ce livre a été reconnu "révélation polar 2011", Une dame agée est retrouvée tuée, violée, le larynx ouvert avec du fils de soie enroulé à l'intérieur. le commisaire Kolvair et le professeur Salacan ( initiateur de la police scientifique) vont mener l'enquête. Un autre meurtre atroce et étrangement similaire va arriver. C'est le titre énigmatique qui m'a attiré. Je me demandais ce que pouvez être les bistanclaques. Je qualifierai ce livre de polar historique. L'ambiance de l'époque (1920) et le fait d'utiliser l'idée d'un enfant devenu tueur en série très intéressante. On peut trouver ce livre un peu long en description (sur Lyon....) à certain moment mais il est très instructif. J'ai trouvé la 1ère partie plus face mais j'ai bien aimé la fin avec LE rebondissement qui fait l'originalité du livre. Je vais poursuivre la découverte de cette auteure avec son deuxième livre "De mal à personne" où je vais retrouver le duo Kolvair et Salacan.
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Curieux mélange de roman régional, historique et policier qui se passe à Lyon dans les années 20 et a pour héros les créateurs d'un brigade de police scientifique, le professeur Hugo Salacan et le commissaire Victor Kolvair.

On voit un peu trop les ficelles et l'application des règles du roman de genre et cela m'a passablement énervé au cours de ma lecture :
- situer l'histoire dans le passé, mais pas trop lointain, c'est bon pour la nostalgie : cela fait penser à sa grand-mère ou à sa jeunesse et attendri le lecteur ;
- faire évoluer les personnages dans l'univers d'un vieux métier, cela fait terroir ;
- prendre un cadre régional et disséminer des extraits des différents guides touristiques, cela fait plus authentique ;
- créer un personnage avec des faiblesses physiques ou psychologiques, il n'en sera que plus méritant ;
- si possible en faire un héros récurrent (ici l'auteur a fait un blog autour de lui) ;
- mêler une histoire sentimentale pour faire battre le coeur des lectrices (variante : un peu de sexe pour attirer les mecs).

Le résultat est quand même assez potable, le roman s'améliore sur la fin ; toutefois, on peut se passer de cette aventure lyonnaise qui fait la pub des bouchons et évoque vaguement les canuts.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...
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Au départ, on note quelques maladresses de premier roman, puis on s'attache très vite aux personnages qui ont des caractéristiques de personnages à reprendre dans une série.
L'histoire est bien ficelée, et on apprend de nombreux détails historiques sur la ville de Lyon en 1920. Ce roman est agréable à lire et on apprend pas mal de choses sur Lyon et sur les débuts de la police scientifique.
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J'ai beaucoup aimé le côté historique de ce polar qui nous plonge dans le Lyon de la fin du 19e siècle jusqu'à celui de l'entre deux guerres. La ville de Lyon s'urbanise, de grands travaux sont effectués pour sécuriser les berges des fleuves et contenir les inondations, la population s'insurge contre le plan de réhabilitation du quartier St Jean menacé de destruction, les chantiers sont nombreux en ville pour faire place aux automobiles toujours plus nombreuses et ériger de nouvelles écoles et universités laïques… La Fabrique marche bien et les soyeux sont la fierté de la ville…

La police scientifique prend du galon, après l'installation du premier laboratoire scientifique français dans la ville par Edmond Locard en 1910. La dactyloscopie, l'entomologie et l'anthropométrie donnent leurs premiers résultats concrets dans des affaires complexes. Les Brigades du Tigre n'ont plus à démontrer leur utilité et même si les relations entre ces deux polices ne sont pas toujours au beau fixe, elles ne peuvent se passer l'une de l'autre.

Rien que cette plongée dans le passé lyonnais fut un vrai bonheur pour moi qui connais et aime cette ville. Quel plaisir de retrouver la description de quartiers connus et arpentés avec mon amie lyonnaise et d'en découvrir leurs petite et grande histoire. La plume d'Odile Bouhier est d'une précision sûre sans emphase ou pesanteur. Les descriptions s'imbriquent dans l'intrigue avec beaucoup de naturel.

J'ai un peu moins goûté la mise en place de l'intrigue car il m'a fallu un peu de temps pour situer les différents protagonistes. Ce livre est un premier roman et l'auteur installe ses personnages et leur psychologie, parfois en ayant peur de trop en dire, quelquefois en étant trop prolixe. Il m'a fallu un certain temps pour bien fixer chacun dans son rôle et je le regrette. Par contre, j'ai apprécié découvrir la genèse de la personnalité du tueur en série, dramatique et originale à la fois, et le suspens qu'a pu installer l'auteur tout au long de ces 250 pages. le rythme soutenu et l'écriture fluide entrainent la lecture de cette narration non linéaire sans que l'on s'en rende compte et l'on passe un très bon moment.

Je mettrais 3,5 étoiles si le site acceptait les demis.
Lien : http://argali.eklablog.fr/le..
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Très déçue par ce roman. Est-ce que l'auteur n'aurait pas déguisé son texte historique en roman policier historique pour être dans un rayon plus vendeur ?
Il y a trop de choses en 250 pages, trop de détails qui coupent le rythme de l'histoire, trop de morceaux de vie qui se croisent. Un peu comme une valise de vacances dans laquelle on essaie de caser un maximum de choses de peur de manquer.
Histoire du commerce de la soie, de la ville de Lyon, Seconde guerre mondiale, gueules cassées, Brigades du Tigre, meurtre, vol, usurpation d'identité, bouchons lyonnais, sciences et psychologie sont quelques-unes des thématiques abordées. Et j'en oublie un grand nombre !

Je ne pense pas poursuivre avec « de mal à personne », son second roman même si je me suis beaucoup attachée au commissaire Kolvair.
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Un premier roman très prometteur. La ville joue un rôle très important dans le récit de ces premiers "experts".
L'auteur a par contre trop tendance à insérer des "leçons d'histoire" dans le récit qui ne le servent pas toujours et ralentissent le rythme du récit.
L'histoire est cependant bien menée, les personnages riches, et le livre se laisse lire avec plaisir.
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J'ai appris plein de choses sur la ville de Lyon (pourquoi Bellecour s'appelle Bellecour - l'origine des traboules...).

Bien sûr, la ville tente toujours de faire mieux que la capitale... on ne se refait pas, j'y ai reconnu l'esprit lyonnais.

J'ai eut un peu plus de mal avec les personnages. le commissaire Kolvair se fait presque voler la vedette par Legone, autre enquêteur ; beaucoup de personnages dont le caractère est décrit par le menu, que l'on ne revoit que peu.

L'auteure donne à voir une société encore très machiste de retour de la guerre ; la difficile réadaptation des gueules-cassées dans la société civile ; mais aussi les vices cachés de certains personnages.

En revanche, j'ai beaucoup aimé le récit de l'enfance du tueur, avec une mère pétrie des meilleures intensions. Mais c'est toujours la faute de la mère, n'est-ce pas ?.....

J'ai donc passé une très bonne après-midi sur les pentes de la Croix-Rousse, la colline qui travaille.

L'image que je retiendrai :

Celle du bruit des métiers à tisser : bis - tan - clac.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Le bistanclaque est le nom donné par les canuts à leur métier à tisser, Bis – Tan – Claque, le bruit de la navette entre les fils de soie et du métier à tisser à l'oeuvre.

Lyon, au sortir de la première guerre mondiale, le corps putréfié et atrocement mutilé d'une vieille femme est découvert. le procureur de la République confie l'affaire au professeur Hugo Salacan et au commissaire Victor Kolvair, vétéran des tranchées où il a perdu une jambe. Bientôt de nouveaux corps sont découverts, il semble y avoir un sanguinaire tueur en série dans le monde des tisserands et soyeux.L'intrigue policière, assez simple et prévisible au demeurant, n'est ici que prétexte à nous entrainer dans le Lyon des Années folles afin de découvrir la naissance de la police scientifique. Paris a ses célèbre Brigades du Tigre, Lyon est le berceau de la police scientifique prémices de la guerre des polices et des méthodes ?

Autopsies, analyses scientifiques, introduction de la psychologie et prémisse du profilage, tiennent le pavé haut de ce roman extrêmement documenté et précis. Une grande part du récit s'attarde également sur les séquelles physiques et morales des gueules casés de la guerre ainsi que leurs réinsertions dans un monde en paix.
Lien : http://mespetitesidees.wordp..
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Bien, mais un peu trop "Terres de France" Les personnages sont attachants et l'écriture fluide.
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En achetant ce rapide polar, j'espérais retrouver l'ambiance des romans de Jean Contrucci et des Nouveaux mystères de Marseille. On promettait en effet, en 4° de couverture, une plongée dans le Lyon des années 20, avec les enquêtes du premier laboratoire de police scientifique fondé en France, avant Paris même …
C'est un livre très vite lu, pas trop mal écrit, avec des personnages bien typés qui pourraient annoncer une suite. le héros principal est le commissaire Victor Kolvair, amateur de musique classique et revenu de la Grande guerre avec une jambe en moins. Célibataire, il a un chien, Néron. Kolvair travaille en collaboration avec le professeur Hugo Salacan, patron du laboratoire de police scientifique. Lui est un père de famille nombreuse et cultive un jardin secret : il écrit des romans policiers. Son assistant est un athlète monte-en-l'air tout à fait efficace, qui rêve de participer à une expédition au Pérou pour mesurer les effets du mal des montagnes sur les alpinistes. Ils fréquentent naturellement la morgue, toute nouvellement installée à Lyon, où officie Damien Badou, légiste homosexuel. Il y a aussi un procureur particulièrement antipathique et d'Action française, et un commissaire de police à la gueule cassée et au passé plus que douteux. Enfin, personnage solaire, la belle Bianca Serraggio, aliéniste adepte des méthodes de Sigmund Freud
Un cadre pour une énigme policière sordide : les meurtres de trois femmes, dont deux atrocement torturées avant d'être étranglées. Pour la troisième, l'équipe conclut rapidement à un imitateur …
L'écriture est alerte, les développements historiques un peu pesants, les situations totalement inédites (pour ne pas dire invraisemblables). L'intrigue est finement menée. En revanche, l'écriture de l'auteure – scénariste pour la télévision – manque de rigueur. Elle laisse passer deux « cuirs » phénoménaux : l'utilisation du terme « velux » pour une tabatière, et la qualification d'homme politique pour un Préfet. Bref, on attendra avec intérêt le second opus de ce qui s'annonce comme une série, avant de porter un jugement définitif. Mais c'est loin de valoir les romans de Jean Contrucci.

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