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4,2

sur 2973 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai enfin réussi à lire ce livre. Pas sans mal...
J'ai eu beaucoup de difficultés car trop de personnages, trop de bouffonneries et surtout trop de longueurs. Je me suis perdue dans les pages car j'attendais autre chose de ce grand auteur. J'avais du mal à suivre les errances des personnages et il y a même certains passages dont je n'ai pas compris l'utilité dans le récit.
Par contre, j'ai adoré tous les passages avec Ponce Pilate. Mais vraiment adoré ! L'écriture et l'histoire étaient envoutantes et je n'avais pas envie de partir. Si le livre s'était résumé à ça, j'aurais mis 5 étoiles !

Pioche de décembre 2023 choisie par mylena
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Des personnages bien étranges font leur apparition dans la ville de Moscou. Au fil de leurs rencontres, ils entraînent quelques Moscovites vers l'aliénation, l'abandon, voire même la dépravation. Est-ce l'humanité, la société, l'absurdité ou le diable lui-même qui mène ces pauvres hères à leur perdition ?

Cet ouvrage rassemble plusieurs livres et plusieurs genres : social, fantastique, religieux, fantaisiste, absurde, classico-historique... Subversif à bien des égards vu la date de publication, je remercie et je loue le merveilleux travail de l'équipe de traduction (André Markowicz et Françoise Morvan), qui replace l'action dans le contexte des années 1930 en Russie.
Ceci étant, la profusion de protagonistes aux histoires alambiquées, l'arrivée du Maitre au tiers du livre, les descriptions "à la Russe", les mises en place fastidieuses, m'ont beaucoup déroutée. Je me suis souvent perdue au milieu des personnages, des lieux et des genres. Désintéressée, je me suis tournée vers d'autres livres en cours de lecture.
C'est un grand livre et je suis contente de l'avoir lu (et mené jusqu'au bout) mais ma lecture a été vraiment laborieuse. Il me semble que "Le Maitre et Marguerite" est du pain béni pour les féru.e.s de littérature Russe, mais il est difficile d'accès pour tou.te.s les autres...
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Je voulais plonger dans le Maître et Marguerite depuis un bon bout temps. J'avais acheté une édition de poche dans une vente de livres usagers il y a quelques années. Mais que raconte cette histoire ? Il s'avère assez difficile de la résumer.

On peut dire que cette dernière se déroule à Moscou et le diable, portant le nom de Woland, un magicien, accompagné de personnages tous plus cocasses les uns des autres, domine les 3 parties du roman. Il s'est installé dans l'appartement de Berlioz, un rédacteur en chef d'une revue littéraire, mort décapité. Woland lui avait d'ailleurs prédit sa mort.

Il y a aussi l'histoire d'amour entre Marguerite, une femme mariée et le Maître, un écrivain ayant rédigé un manuscrit sur Ponce Pilate.

Il y en a une autre présentant Biezdomny, le poète, enfermé dans un hôpital psychiatrique car il a voulu dénoncer les agissements de Woland, après la mort de son ami Berlioz. Il a rencontré Woland et sa bande, composée du chat Béhémoth, d'un personnage appelé Koroviev et de la sorcière Hella. Durant tout le roman, le destin des personnages s'entremêlent.

J'ai détesté ce livre du début à la fin. Je reconnais le génie de l'écrivain, ce qu'il a tenté de faire par rapport à son époque (dénonciation de la dictature stalinienne), je m'incline devant la puissance de sa plume, j'ai aimé les procédés utilisés comme le fantastique et l'intrigue policière. Mais, je n'ai pas aimé lire ce roman. de la première page à la dernière, j'ai trouvé ma lecture pénible et je n'ai pas sauté une page. C'est rare que je partage à ce point une émotion par rapport à une lecture, mais c'est comme ça.

J'ai lu énormément d'avis positifs sur ce roman. Je suis certaine que beaucoup d'entre vous l'avez aimé. Habituellement, j'adore la littérature russe, j'adore les classiques. Ce dernier n'était vraiment pas pour moi. Je me sens coupable de ne pas l'avoir aimé.

Si je dois parler d'un passage qui a suscité mon intérêt, je peux aborder celui où Marguerite devient une sorcière et elle quitte son mari, Nikolaï Ivanovitch et Natacha, sa servante. Elle s'envole sur un balai.

Marguerite se retourna pour regarder une dernière fois la maison où elle avait si longtemps souffert. À la fenêtre inondée de lumière, elle aperçut, décomposé par la stupéfaction, le visage de Natacha.

-Adieu Natacha! lança Marguerite, et elle redressa son balai.

– Invisible! Invisible! Cria-t-elle encore plus haut.

À travers les branches de l'érable qui, au passage, lui fouettèrent légèrement la figure, elle atteignit la grille, passa au-dessus et s'envola dans la rue suivie par le tourbillon effréné de la valse. (p. 322)

Mais encore, j'ai eu la chance de bénéficier d'un texte annoté pour me permettre de bien le comprendre. Je crois que je l'aurais encore plus détesté si je n'avais pas eu accès à toutes les références en bas de page.

Avez-vous lu ce roman? Qu'en avez-vous pensé? Avez-vous l'intention de le lire?

Bien à vous,
Lien : https://madamelit.ca/2019/11..
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Je n'ai pas du tout accroché avec ce roman. Je ne m'attendais pas du tout à ça ! On me l'avait présenté comme un roman d'amour, un grand classique de la littérature russe ; certes, mais c'est avant tout un live qui nous raconte l'histoire d'une rencontre avec le diable. J'ai beau savoir qu'il s'agit d'un parallèle avec Staline, camouflé pour échapper à la censure, mais même en cherchant, j'ai eu du mal à voir cette double signification et à comprendre où le texte voulait en venir. Peut-être est-ce parce que j'ai manqué de références sur l'époque et le contexte. Toujours est-il que je n'ai à aucun moment réussi à rentrer dans cette histoire qui m'a déroutée. Une grosse déception et l'impression d'avoir raté quelque chose en route.
Lien : http://madimado.com/2013/05/..
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Vendu comme une hilarante et implacable dénonciation du totalitarisme stalinien, voici un livre qui peine en définitive, à n'être autre chose qu'un pet nerveux, un règlement de compte atrabilaire et délirant et qui vient trouver sa place, et s'avachir dans le lisier habituel de la critique réactionnaire du stalinisme.
Il n'est en effet pas question ici de railler et de décortiquer les rouages de la mécanique oppressive, son arbitraire insensé sa folie paranoïaque, mais de châtier l'impiété, la prétention rationaliste, l'impudence matérialiste , l'arrogance de ces hommes qui ont osé s'affranchir de siècles de servage humain et spirituel.
Toute la La pusillanimité politique et intellectuelle du russe blanc Boulgakov , qui choisit de punir la communauté moscovite non pas en laissant Dieu manifester sa colère et leur administrer une leçon mais en leur dépêchant plutôt le Diable et sa team.
Si l'on parvient ici, de temps à autre à sourire c'est autant au spectacle de cette pathétique entreprise ,mystico-bouffonne hallucinée et hors-sol ou tous les coups sont permis, et ou les hommes préservés du sens de l'histoire sont voués dans un récit cette fois écrit à l'avance, à simplement changer de Maitre.
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Livre très surprenant et foisonnant... de personnages et de facéties diaboliques !
Quand j'ai lu les autres critiques, j'ai été un peu étonnée de cet enthousiasme soulevé par ce roman. Je suis donc désolée d'apporter un bémol !
J'ai eu beaucoup de mal à finir cette histoire ; certes, il y a de la fantaisie, mais je trouve qu'une bonne partie du livre est trop longue (tout ce qui arrive à tous ces personnages (on s'y perd un peu d'ailleurs) travaillant aux Variétés ... ! Enfin, au milieu du livre, on en arrive enfin à nous parler du maître et de Marguerite, et encore, je n'ai pas trouvé toute leur histoire bien exaltante...
Bref, un sentiment plutôt mitigé et beaucoup de mal à arriver à la fin de l'histoire. J'ai essayé de me raccrocher à la critique satirique que fait l'auteur sur la société russe mais cela n'a pas réussi à sauver cette interminable histoire.
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Parfois, sans que l'on sache pourquoi, la mayonnaise ne prend pas. Tous les ingrédients sont pourtant là. Et de qualité. Et la manière est là aussi. Alors on s'escrime jusqu'au bout, en espérant le miracle.
Ainsi ici, je n'ai pas su voir autre chose qu'une farce naïve dans laquelle un gentil diable romantique et ses bouffons sèment la panique dans la société, au grand dam des institutionnels de tout poil, écrivains à la solde du pouvoir, policiers, bourgeois et autres officiels du régime soviétique. le reste est pire. Marguerite ? Elle apparait tard (nue sur son balai-brosse) et ne reste pas longtemps : même l'amour est impossible ici-bas. le Maitre ? Présent dans le titre du roman. Ponce Pilate ? le bourreau contrit est en fait un faux méchant.
Rien n'y fait, point d'émulsion. La mayonnaise est ratée. Je jette.
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Je pense pouvoir dire que je n'ai quasiment rien compris au roman. Je pensais lire une satyre de l'URSS d'entre-deux-guerres, j'ai parcouru un conte fantastique se déroulant en URSS. Les chapitres que j'ai préférés sont ceux mettant en scène Pilate pendant le fameux mois de nissan. Regarde une adaptation cinématographique du roman après la lecture pourrait aider.
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Lecture abandonnée au bout de la page 360/600, aucun plaisir. le diable qui semble tenir un magasin de farces et attrapes joue des tours aux méchants, c'est bien trop répétitif, très enfantin et téléphoné. On ressent de l'ennui devant un travail trop studieux, scolaire.
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Une oeuvre majeure que celle de Boulgakov. Faust chez les communistes. Excusez du peu. Mais un Faust déboussolant, qui ne laisse pas indemne. Les repères traditionnels du roman ont laissé place à une forme nouvelle. le texte est-il fantastique, merveilleux ? Est-ce encore un classique au sens littéraire du terme ? Difficile à dire. La satire politique côtoie l'histoire d'amour qui, elle-même, valse avec la comédie burlesque, le tout sans repère temporel. Novateur assurément. Certainement une merveille du genre. Mais ça ne parle pas à tout le monde.
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