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EAN : 978B0018HPYHI
(30/11/-1)
3.5/5   1 notes
Résumé :
BROCHE PLAT DEVANT ILLUSTRE
Que lire après Alastor : Ou le Visage de feuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Etoiles Notabénistes : *****

ISBN : Inconnu pour la nouvelle comme pour l'Edition Marabout

Sans atteindre aux sommets d'"Alouqa ou La Comédie des Morts", cet "Alastor" (que les fanatiques de Harry Potter identifieront sans problème comme le prénom de l'un des personnages les plus ambigus et les plus bougons de l'illustre série dite "pour la jeunesse" mais qui toucha un public multi-âges et fait désormais partie de l'Imaginaire mondial) ne laisse cependant pas le lecteur indifférent.

La nouvelle est longue mais n'a pas cette grâce, à la fois mutine et ténébreuse, qui nimbe, du début jusqu'à la fin, le théâtre et les personnages d'"Alouqua". Pourtant, avec une action plus resserrée dans un lieu rural et horriblement pluvieux, qui pis est à la limite du gothique pur et simple, et aussi avec des personnages beaucoup moins nombreux (six ou sept en tout), "Alastor" avait toutes ses chances dès le départ, avec les deux lettres que recevait notre héros parisien, Steve, deux lettres émanant d'un couple d'amis et l'appelant, chacune de son côté, au secours des scripteurs.

Bien que devenu quelque chose à un haut poste administratif, Steve n'a pas oublié sa jeunesse bohème et les rêves d'écriture qu'il caressait alors. Non plus qu'il n'a oublié Gilbert Maufrond, compositeur tourmenté qui travaillait en vain à un "Saint-Satan" (!!) qu'il n'acheva jamais, ni Laurence qui, elle, ne rêvait que peinture mais dont le talent était si particulier, puissant et en même temps si grossier, avec des airs de tâcheron pur, qu'il semblait impossible qu'il fût à même de retenir un jour l'attention d'un galeriste à l'affût. Très délicate des poumons, la jeune fille savait bien que l'air de la capitale ne lui valait rien mais elle s'obstinait. de plus, jamais, à les voir ensemble, on n'eût songé que le Destin, toujours facétieux, aurait l'idée de fiancer Gilbert et Laurence et même de les marier, union qui permit ainsi à la jeune Mme Maufrond et à ses poumons de phtisique de se retrouver sous des cieux en principe plus cléments .

Si l'aspect amoureux, charnel ou sentimental, voire carrément pervers, était à l'honneur dans Alouqa", Bouquet passe ici sur le sujet comme si l'Amour, quel qu'il soit, n'existait pas. C'est d'autant plus curieux que, lorsque Steve reçoit les deux lettres de ses amis de jeunesse, Laurence attend un bébé. Ce bébé est d'ailleurs, en quelque sorte, le point crucial de la nouvelle. Gilbert admet tolérer les "excès" et les sautes d'humeur étranges de sa femme parce que, au début, il les a mis sur le compte de son état. Quant à Laurence, elle tient à l'enfant à naître mais elle est tenaillée par la peur, peur qu'elle ne tarde pas à confier à Steve, qui a emménagé dans la vieille demeure des Maufrond, où vivent avec le jeune couple la vieille Mme Maufrond, veuve depuis plusieurs années et un ou deux domestiques, dont Augustin, espèce de gnome abonné aux soliloques et monologues en tous genres.

Et cette peur, c'est que Gilbert, l'heureux papa - qui traîne d'ailleurs la même mine tragique de poète allemand à la Goethe qu'il avait sous sa soupente parisienne - ne tue volontairement le bébé à peine né.

Pourquoi ? Ça, apparemment, c'est une autre histoire dans les méandres de laquelle Laurence se perd un peu. D'ailleurs, cette nouvelle est un véritable dédale, dont les sinuosités sont loin, malheureusement, d'avoir le génie de celles qui amenaient les enquêteurs à la découverte de l'énigme dans les antiques souterrains de l'Hôtel des Vourges, dans Alouqa." Laurence parle bien de jalousie mais enfin, un père jaloux de son enfant au berceau ...

Et puis, il y a le visage. Ce visage que Laurence voit la nuit et qu'elle reproduit - de nuit également car elle ne peut peindre que la nuit désormais - dans l'ancienne chapelle familiale, que son beau-père (qu'elle n'a pas connu) avait transformée en laboratoire, et que Gilbert a fait restaurer pour la plus grande joie de sa mère, femme pieuse mais sans excès. Ce visage, c'est le "Visage de Feu" d'un démon nommé Alastor, qui serait lui-même une espèce d'avatar d'Azazael ou d'Azraël. Les puristes feront peut-être la grimace mais, tout démon qu'il est, Alastor n'a pas de cornes et ses traits tiennent à la fois du masque de cuir boulonné (genre créature de Frankenstein peut-être) et de chairs verdâtres ou jaunes, le tout couronné de flammes vigoureuses. Maufrond Père, qui s'intéressait à l'occultisme mais d'un point de vue scientifique, possédait d'ailleurs une merveilleuse bibliothèque sur l'ésotérisme et, dans celle-ci, de nombreux volumes de démonologie. Il avait aussi le portrait du fameux Alastor qu'il avait eu le désir baroque d'afficher en plein salon avant de capituler devant sa femme et de finir par le transporter dans sa retraite personnelle, son laboratoire, où il l'avait punaisé à une porte donnant sur un antique escalier à vis datant du Moyen-Âge et que personne n'empruntait plus depuis belle lurette.

Qu'est devenu le portrait d'Alastor, seul témoin de l'accident qui coûta la vie à Maufrond Père, une nuit qu'il s'était endormi dans son laboratoire où son fils s'était dissimulé afin de découvrir on ne sait trop quoi - peut-être l'inconnu avec lequel l'homme de science parlait, semblait-il, aux heures nocturnes - et dont il s'était éclipsé en profitant de l'assoupissement paternel, renversant malheureusement une bonbonne et divers objets dont une cornue libérant un gaz toxique ?

Ma foi, la chose n'est pas très claire. Même si j'ai cru saisir que l'abbé Loisnier, le curé du coin, l'avait récupéré ou, à tout le moins, en possédait une copie. Mais, dans ces conditions, si elle n'a jamais vu la reproduction du portrait d'Alastor, comment se fait-il que Laurence soit à même de le peindre et de le repeindre sans fin, ce visage si marquant et cependant, vous vous en doutez, fort peu sympathique, le donnant aux statues qui orneront la chapelle et qui, tenez-vous bien, représentent pour l'artiste les vertus théologales ? (Alastor symboliserait en particulier l'Espérance, mais oui, rien que ça !)

Vous le suspectez aussi : Gilbert pense que sa femme, déjà affaiblie par sa phtisie et un caractère "artiste" particulièrement bohème, a sombré dans la folie. Soit. Mais enfin, même si c'était le cas, il lui faudrait pratiquement entrer dans une transe mediumnique pour reproduire au détail près le visage d'Alastor, ce visage qui, la première fois qu'il le vit, alors qu'il était enfant, fit hurler de terreur le petit Gilbert ...

... ce visage avec lequel son père, l'homme de science, l'enfermait alors qu'il était encore tout jeune lorsqu'il avait commis une bêtise, si infime fût-elle ...

Entre ses deux amis, Steve tente en vain de conserver raison et impartialité. Outre l'atmosphère du lieu et les histoires qui l'entourent - les villageois assurent que, au château des Maufrond, il existe une pièce où, depuis des siècles, "on" (qui, c'est, là encore, une autre affaire) conserve un homme prisonnier - la lourdeur pesante qui préside aux relations entre Gilbert et son épouse, l'étrange manie de Laurence de descendre la nuit peindre dans la chapelle-laboratoire et de dupliquer sans fin ce visage à l'expression puissante mais indubitablement malveillante sans qu'elle paraisse se rendre compte, justement, de cette malveillance, le défaitisme de Gilbert qui imagine déjà son épouse enfermée dans un asile (comment faire autrement ? les choses ne s'arrangeront pas, c'est certain) et le curieux incident qui se déroule une nuit, lorsque, alors que Steve, se trouve en pleine conversation avec Gilbert, Laurence l'appelle en hurlant parce qu'elle vient de voir, à l'instant même, son mari considérer avec haine le berceau de leur futur bébé, déjà posé dans leur chambre, il semble bien que les êtres comme les éléments s'opposent avec détermination à ce qu'il ait une vue suffisamment précise du drame qui se joue sous ses yeux.

Car il s'agit bien d'un drame ...

Mais ce qui rend cette nouvelle si singulière malgré ses faiblesses, c'est que l'on ne parvient pas à en définir la nature exacte. Aucune explication, naturelle ou surnaturelle, ne satisfait le lecteur. Folie de Laurence ? Illusions de femme enceinte ? Folie de Gilbert - pourquoi pas ? Possession démoniaque bien réelle ? Mauvais génie, symbolisé par Alastor, attaché au château des Maufrond ? Et, dans ce cas, que penser de la fin qui voit mourir Gilbert dans des circonstances que je vous laisse découvrir mais assez proches de celles qui entourèrent la mort de son propre père - et survivre son enfant aux côtés d'une Laurence désormais rassurée ? ...

Une nouvelle énigmatique qui, comme pratiquement toutes celles de son auteur, se laisse lire et relire par un lecteur qui sent bien une petite idée se promener dans sa tête mais laquelle ... Oui, laquelle ? ... Alastor, es-tu là ou ... ? ;o)
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
[...] ... "De cet observatoire, je découvrais tout juste devant moi une seconde porte condamnée par laquelle on avait accédé autrefois à l'escalier de la tourelle. Et j'eus un sursaut de dégoût : car "Alastor" se trouvait là et me dévisageait.

"Le portrait du démon avait longtemps été accroché dans un salon. Puis - ne te l'ai-je pas déjà dit ? - mon père, lassé par les remontrances de maman, s'était résigné à le transporter dans le labo, à l'abri des regards réprobateurs, et l'avait cloué sur cette porte.

"J'étais déjà trop grand pour que la vue du tableau m'épouvantât, ainsi que du temps de ma première enfance ; mais une répulsion persistait en moi. Sous le perpétuel tressaillement des flammes du réchaud, la figure d'Alastor retrouvait une partie de ses sortilèges, elle s'imposait comme un témoin hostile de ma mauvaise action ; j'étais entré en curieux, elle me transformait en coupable.

"Mon père survint, alluma une lampe. Pendant quelque temps, je l'entendis s'agiter, mais, de mon réduit, je ne pouvais suivre tous ses mouvements. Je remarquai toutefois que, sous certains angles, il m'apparaissait en reflet dans la glace transparente qui recouvrait le portrait d'Alastor. Les jeux de la lumière superposaient les deux images : le démon, traversé et retraversé par la silhouette humaine, continuait à me couver de son regard singulier.

"Comme à son habitude, mon père se mit à parler tout seul, mais ses propos avaient trait à l'expérience en cours et ne m'intéressaient pas. Deux ou trois heures s'écoulèrent ainsi. J'étais glacé et déçu de ne voir arriver personne d'autre ; je me préoccupais d'un moyen d'évasion car l'idée de passer la nuit dans ce coin m'effrayait. J'avais vaguement espéré que le travailleur s'absenterait, ne fût-ce qu'un instant, mais mon attente demeurait vaine.

"Bien au contraire, mon père s'était assis, s'absorbant à tel point qu'il cessa de discourir ; son reflet devint prodigieusement immobile, ce qui, au bout d'un certain temps, m'enhardit : des deux formes contenues dans l'écran de cristal, celle d'Alastor était la plus vivante ; la face satanique semblait me prendre en pitié : "Ose donc ! Il s'est endormi !"

"Une certitude m'envahit. "Mais oui, il dort, je ne risque plus rien." Je sortis de ma cachette avec une hardiesse insensée, je heurtai une bonbonne qui chuta brusquement et mon père sursauta.

"Comment dépeindre ce qui se passa alors en moi ? Je savais que je serais cruellement puni ; je m'enfuis en pleurant et en hurlant, je réussis à filer entre les doigts de mon père, qui me poursuivit, la menace à la bouche. Dans cette course, de nouveaux accessoires furent culbutés, brisés, ce qui aggravait ma faute. Mon affolement s'en accrut d'autant. Quand j'atteignis le corridor, toujours serré de près, la vue de la clef demeurée sur la porte m'inspira une idée désespérée ; je tirai derrière moi l'épais battant et je donnai un tour à la serrure : mon père se trouvait enfermé ! Ceci, dans mon esprit, ne pouvait que retarder le châtiment, mais un enfant lutte-t-il contre ses impulsions ? De l'autre côté, des coups et des appels sauvages retentissaient. Me gardant de répondre, je montai me blottir dans ma chambre.

"Mais, en bas, le tapage continua et fut couronné par une sorte de grand choc sourd ; je prévoyais le moment où toute la maisonnée réveillée accourrait. Ma fenêtre s'emplit soudain d'une lueur rougeâtre ; des flammes dansaient aux croisées du laboratoire.

"Mon sang ne fit qu'un tour. Oubliant la punition redoutée, je bondis à travers couloirs et escaliers ; personne encore ne se trouvait aux abords du labo ; je retournai la clef et rouvris la porte, mais les flots d'une fumée âcre, irrespirable, me repoussèrent aussitôt. Ma mère et Augustin parurent alors. Nos appels ne reçurent aucune réponse. Mais, bientôt, l'incendie s'étant éteint de lui-même, nous pûmes pénétrer dans la pièce. Nous la trouvâmes déserte. Les flammes avaient à peine roussi les murs et les meubles ; la seconde porte, celle de la tourelle, béait et balançait l'Alastor intact, ricanant, au-dessus du gouffre obscur.

"Voici ce qui s'était passé : le feu avait été semé par les récipients renversés au cours de la poursuite ; il n'eût sans doute pas été assez intense pour provoquer un accident mortel, mais, par malheur, une cornue chargée de produits toxiques avait, en se brisant, répandu des vapeurs suffocantes. Mon père, enfermé par ma faute, menacé d'asphyxie, avait dû chercher une issue coûte que coûte ; les fenêtre grillées n'en offraient aucune ; seule la porte de la tourelle présentait une voie de salut ; moins solide que l'autre, elle avait cédé sous un coup d'épaule et mon père s'était aventuré dans une partie subsistante de l'escalier à vis ; mais les marches, désagrégées depuis longtemps, avaient cédé sous son poids, le précipitant dans le sous-sol cependant que les matériaux pourris des parties supérieures s'effondraient à leur tour, comme un château de cartes ; nous avons retrouvé le corps sous les décombres ...

"Voilà !" ... [...]
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[...] ... - "Eh bien, explique-toi ! Laurence ? ...

- Mon bon Steve, je crois qu'elle devient folle. Je suis très malheureux.

- Folle ?

- A la lettre, mon vieux : il y a en elle des symptômes de dérangement cérébral.

- Diable ! Mais ... L'opinion du médecin ?"

Gilbert trahit une gêne.

- "Le jour où je déclencherai les toubibs, tout notre bonheur, tout l'avenir entrera dans l'engrenage. Alors, que veux-tu ? Une lâcheté me retient : j'hésite, je veux douter. Les indices sont encore faibles ! Et puis, il y a cet enfant que nous attendons ... Steve, je serais bien soulagé si tu pouvais me dire que je me trompe !

- Ne t'es-tu pas alarmé un peu rapidement ? Il est classique, je crois, que les femmes en cet état éprouvent des perturbations.

- Bien sûr ! Et j'admettrais sans me plaindre l'inexplicable répugnance que je lui inspire depuis quelque temps : je tolérerais de bon cœur des fantaisies insanes, des fugues d'une demi-journée ou le massacre à coups de sécateur d'une collection de rosiers précieux ; mais est-il normal que Laurence ait des hallucinations ? des apparitions ?

- Certes non ! Et j'en reviens à mon idée : en raison de la situation spéciale de ta femme, vous devez bien vous tenir en contact avec un docteur. Qu'en dit-il ?

- Rien ! Selon lui, les choses se présentent le mieux du monde. C'est que ... je ne lui raconte pas tout.

- Tu as tort.

- Devant mon malheur, je ressens cette paralysie bizarre que nous éprouvons parfois dans le sommeil, quand il nous arrive de faire de vains efforts pour nous éveiller : il nous semble ne pouvoir bouger un membre ni ouvrir les paupières, même pour éviter la Mort. Mais que l'on vienne à nous toucher, et aussitôt l'envoûtement se rompt, l'énergie nous est rendue. C'est ce léger choc que j'attends. Qui le donnera ? Maman est si faible, si vacillante elle-même ! Comprends-tu pourquoi je réclame un ami ?"

Steve posa doucement sa main sur le bras de Maufrond :

- "Et ces apparitions, de quelle nature ? ... Figures célestes ? Délires mystiques ?

- Pas du tout ! Des images morbides, des absurdités sans-nom !"

D'un haussement d'épaules, Gilbert rejeta ces horreurs dans le vague. Trouvait-il soudain à ses propres confidences une saveur trop amère ? Il biaisa, sur le ton du sarcasme :

- "D'ailleurs, le "délire mystique" surviendra peut-être à son tour, attendu que la bondieuserie s'insinue chez nous de cent manières, grâce à un certain abbé Loisnier dont ma mère nous a toujours empêtrés, bien malheureusement !"

Il démaillotta l'objet qu'il tenait sous son bras, geste dans lequel il mit cette promptitude automatique où se trahissent parfois certains enchaînements secrets de la pensée.

- "Tiens, et cette autre lubie ? Laurence continue à peindre mais elle ne peint qu'à la veillée, à l'heure des hiboux. Tout un programme ! Que penses-tu de ce chef-d'œuvre ?"

Maufrond exhibait une toile surchargée de couleurs. Sur ce panneau s'inscrivait un visage asymétrique, d'une teinte sulfureuse, et aux yeux égarés et furieux ; la croûte épaisse, marbrée, attestait une somme incroyable de tâtonnements, de repentirs, de recherches confuses. Steve reconnut bien la "manière" de Laurence, naguère d'une violence puérile et peu féminine, mais cette fois tout à fait gâtée par des intentions trop obscures. Quel idéal le pinceau avait-il âprement et vainement tenté de fixer dans ce masque d'Apocalypse ?

- "Il paraît," dit Gilbert avec un sourire malheureux, "que cela représente une vertu théologale : l'Espérance, je crois ! Laurence travaille dans les allégories."
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