AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 3604 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre sans nom, publié par un auteur anonyme, et qui en plus est à la fois le titre du livre et son principal sujet.....Voilà qui déjà peut intriguer le futur lecteur. Car ce livre a bien été publié par un auteur anonyme sur internet, puis repéré par un éditeur judicieux. Les suppositions vont bon train quant à l'identité de cet auteur.....Qui a eu suffisamment de génie et d'audace pour mélanger des genres aussi différents que western, Kung Fu, crimes et fusillades, gore, surnaturel, vampires et morts vivants ? Car le Livre Sans Nom, c'est tout cela à la fois et bien plus encore.
L'action se déroule à Santa Mondega, une petite ville d'Amérique du Sud qui a pour particularité d'être à la fois la ville la plus dangereuse du monde et le lieu, tous les cinq ans, d'une éclipse totale de soleil. La ville est alors envahie par la pègre venue de partout et par les forces du mal. Cinq ans avant le début de l'histoire, un homme encapuchonné et armé jusqu'aux dents a fait son apparition : le Bourbon Kid, surnommé ainsi parcequ'un verre de bourbon suffit à le déchaîner. Après son passage, la ville comptait au moins 300 morts. Une seule de ses victimes a survécu et après un long coma, elle se réveille amnésique....Cinq ans après la première apparition du Bourbon Kid, plusieurs personnages hauts en couleur se retrouvent à Santa Mondega : tous veulent s'approprier l'oeil de la lune, une pierre précieuse qui selon la légende permet à son propriétaire de se rendre maître de la lune. La terre pourrait ainsi selon le bon vouloir de ce personnage, être plongée dans une nuit éternelle.
Dès le début de la lecture, j'ai eu l'impression de regarder un film, enfin plusieurs films à la fois tellement les références y sont nombreuses et diverses. Les personnages sont taillés à la hache, presque des caricatures de héros de cinéma, les situations sont poussées à l'extrême, l'histoire part dans tous les sens, on sent que l'auteur ne s'est donné aucune limites. On est sans cesse surpris par les nombreux rebondissements, par les descriptions et les agissements des personnages tous plus déjantés les uns que les autres. Finalement on renonce à distinguer les bons des méchants : dans cet univers improbable, tout le monde a quelque chose à se reprocher.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, ce n'est pas de la grande littérature, j'ai même été parfois agacée par la crudité de certains dialogues et les répétitions, mais l'auteur a su littéralement m'emporter dans son délire. J'ai beaucoup apprécié son humour et cette lecture m'a fait passer des moments vraiment jouissifs. A partir du moment où j'ai passé la porte du bar "Le Tapioca", je n'ai pu en sortir qu'à la fin du récit, impatiente de lire la suite : L'Oeil de la Lune. Il ne faut surtout pas aborder ce livre de manière sérieuse mais s'armer d'une bonne dose d'humour et de second (voire troisième) degré. Ce n'est pas du tout ce qu'on pourrait appeler "un bon polar". Il ne rentre dans aucune catégorie : un ovni !!!

Lien : http://lecturesdebrigt.canal..
Commenter  J’apprécie          110
Un univers à la limite entre Tarentino et la série True Blood, une intrigue étrangement bien ficelée, des échanges truculents. Il m'a fallu du temps pour dépasser les 100 premières pages, le temps de se faire à cet univers mi-burlesque, mi western spaghetti. Finalement, j'ai passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie          100
Le bouquin est bon, barré, drôle, iconoclaste, ça pas de souci.
A la fin du Livre sans nom, sans avoir encore lu les suivants ni même jeté un oeil aux critiques, je sentais le coup arriver. Au-delà des fantaisies auctorialo-éditoriales plus rapaces qu'un Serdaigle, le roman portait en lui les germes de sa chute. le Bourbon Kid ne pouvait rester percutant que sur un ou deux volumes maxi à cause même de ses fondations.


Très axé cinéma dans son écriture très visuelle ainsi que dans ses références. Et quelles références ! Tarantino, Batman, Freddy, Terminator, Tarantino, Seven, Star Wars, Kill Bill (Tarantino encore…), Buffy, X-Files, Ring, Death Note, Tarantino… Liste non exhaustive, le roman condense la totalité de la pop culture ciné, BD, comics, TV, manga, roman, musique, jeu vidéo, autre (précisez). Il mélange tous les genres, western, fantastique, polar, super-héros, aventure, action, arts martiaux, horreur…
Une somme culturelle, une anthologie de la littérature et du cinéma de genre. Un hyper-pulp.
Raison pour laquelle il devait se casser la figure au bout de x volumes. Tout comme on peut tromper une personne une fois, il est possible de bâtir un roman clin d'oeil truffés de références comme autant d'hommages. Ce qu'a fait Tarantino à l'écran avec Kill Bill, excellent film et virage vers le pire (Inglourious Basterds).
Mais tu ne peux pas te lancer dans un cycle entier de pot-pourri sauf à le devenir. le syndrome du catalogue ne marche qu'un temps, ceux qui ont survécu au chant II de L'Iliade et son énumération mortelle de nefs en savent quelque chose. Ça fonctionne bien dans le livre sans nom, beaucoup moins après, soit à cause des redites (12000 allusions à Tarantino par volume, faut se calmer), soit parce qu'une fois que tu as épuisé les grands noms tu dois te rabattre sur des oeuvres de seconde zone emblématiques de rien. le procédé amuse au début, il lasse à long terme. On ne peut pas se contenter de flatter le lecteur dans sa culture générale, encore moins lui ressortir en continu ce qu'il connaît déjà : à un moment, il lui faut du neuf.
On ne l'aura jamais. L'oeil de la lune reprend la même recette (La Momie, Halloween, Underworld…) et l'odeur du sapin commence à se faire sentir. le cimetière du Diable achève de planter les clous du cercueil, ce qui a au moins le mérite d'être raccord avec le titre.


L'intérêt du Livre sans nom, plus qu'une soi-disant originalité dont il est dépourvu, réside dans l'intelligence de son recyclage. Comme Kill Bill, on y revient toujours. le gus sans blase parvient à mélanger sa liste interminable d'ingrédients pour accoucher d'un texte qui tient la route et joue sur les codes des genres auxquels il se rattache.
Malin et bien vu, il déconstruit beaucoup et sort des sentiers battus, ce qui n'était pas évident vu la quantité d'oeuvres sur lesquelles il s'appuie et qu'en ont balisé un paquet, de sentiers. Il y a donc de l'humour à la pelle. Pourquoi “donc” ? Parce que 101 fois sur 100, pour déconstruire, le bulldozer emprunte le chemin de la parodie.
Je te renvoie à John Cawelti qui a bossé sur le western et le polar entre autres, et s'est penché sur la culture populaire bien avant la naissance de l'expression pop culture. Dans son article Chinatown and Generic Transformation in Recent American Films, il considère qu'un genre qui commence à tourner en rond passe par quatre phases pour se renouveler. La première est “humorous burlesque”, comme il dit dans sa langue à lui. Autodérision face à la caricature qu'est devenu le genre, comédie, humour, le genre se moque de lui-même avec la complicité du spectateur/lecteur qui connaît lui aussi les codes et commence à ce stade à saturer (spéciale dédicace à ceux qui en ont marre des invasions de zombies et de super-héros depuis une vingtaine d'années). le livre sans nom fait ça très bien, à la fois par son mélange de genres – le meta-genre bouscule par définition les codes propres à chacun – et par son côté foutraque assumé/maîtrisé en mode osef des règles.
A travers son listing énormissime de références, le livre sans nom passe en même temps par la deuxième étape, la nostalgie (“evocation of nostalgia”). Oeuvres cultes, majeures, fondatrices, marquantes pour des générations entières, à l'origine de mille et une vocations de réalisateurs, auteurs, illustrateurs, musiciens, etc. En un mot les références aux bases, aux sources, à un (supposé) âge d'or.
Sauf que voilà, les suites n'iront pas au bout du processus (déconstruction de la mythologie puis reconstruction). Quand je parlais plus haut de déconstruction, le terme était abusif. le livre sans nom chamboule, nuance. Les suites auraient pu… mais non. L'oeil de la lune ne continuera pas sur la lancée, il se contentera de tailler la route en ligne droite sur les pas de son prédécesseur, ce qui en fait un bon bouquin aussi, pas encore lassant mais qui donne une bonne conscience des limites que la série atteint (très vite). Même joueur joue encore dans le cimetière du Diable où l'essoufflement est perceptible. Pas de renouvellement en vue, le sel des deux premiers commence à piquer la langue pire qu'un piment de Cayenne et ce troisième tome s'embourbe dans le répétitif. Logique mercantile oblige, le livre de la mort achève de se mordre la queue, identique dans ses procédés (donc merci la répétitivité) mais en moins bien, beaucoup moins bien.


On l'aura compris, j'attendais un peu plus que du palimpseste décliné en cent quarante-quatre mille épisodes.
Si on s'en tient à la lecture pure, comme plaisir jubilatoire, le livre sans nom et L'oeil de la lune tiennent leurs promesses. de bons bouquins en soi, qui assurent le divertissement. Comme ces films d'action des années 80, l'heure de gloire des Schwarzy et Stallone, qui ne volaient pas haut mais ne prétendaient pas le faire, et remplissaient le contrat baston slash vannes slash (double) détente.
Les reproches viennent après, quand tu y réfléchis à tête reposée. Vouloir intégrer l'ensemble de la pop culture, c'était peut-être “un peu” ambitieux. Là-dessus, défaut structurel d'une oeuvre “à références”.
A trop s'appuyer sur les autres, le texte finit par manquer de fond et surtout de personnalité propre. Au mieux, une personnalité protéiforme et bancale, où les points d'ancrage culturels finissent par devenir des boulets qui empêchent de voler de ses ailes à elle.
Le neuf avec du vieux a ses limites et c'est LE gros reproche que je ferai à la série. Chaque volume recycle beaucoup et la série recycle chaque volume. le manque de renouvellement torpille le Bourbon Kid au point que j'ai hésité à continuer après le cimetière du Diable, craignant de relire encore la même chose. J'ai tenté le quatre… Ben un conseil, contente-toi des trois premiers, ou le 1 et le 2, ou même juste celui-ci.
Lien : https://unkapart.fr/le-cycle..
Commenter  J’apprécie          100
"Le livre sans nom" d'un auteur anonyme.... Que de mystère !
Ma curiosité est titillée.

Les premières pages ont été assez compliquées. Une ambiance emplie d'hormones mâles, de la sueur, des muscles et un humour emprunté à un film de Tarantino... Dans quoi me suis-je embarquée ? Oui j'aime Tarantino mais autant cinématographiquement parlant cela fonctionne autant dans un roman j'étais sceptique. Avouons le c'est une ambiance assez visuelle à la base!

Finalement, au fil des pages, je me suis laissée charmer par l'atmosphère déjantée de ce livre. le final est un feu d'artifice de révélations auxquelles je ne m'attendais absolument pas !! Quelle joie !! C'est sanglant, vulgaire mais surtout c'est jouissif !!!!
Commenter  J’apprécie          104
Je dois dire que je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre avec ce livre. J'en ai pourtant entendu beaucoup parler mais je ne me suis pas attardée sur l'histoire. C'est donc sans idée bien précise que j'ai commencé à lire cette histoire complètement déjantée.

Je ne sais pas quoi dire par rapport à ce livre. D'un côté, j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur que je trouve fluide et agréable à lire. J'aime aussi l'histoire car elle sort des sentiers battus et m'a emmenée dans une aventure rocambolesque faite d'énigmes, de suspens, d'amour, d'humour et bien plus encore. Je me suis prise au jeu de découvrir qui était ce fameux Bourdon Kid et j'ai bien aimé le cheminement proposé par l'auteur pour y arriver. D'un autre côté, ce n'est pas un coup de coeur car je suis encore hésitante quant au fin mot de l'histoire. Je suis restée un peu sur ma faim et je pense lire la suite, histoire de me faire une opinion plus précise.

En résumé, je conseille ce thriller pour les personnes aimant le suspens et les livres sortant de l'ordinaire. :)


Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
Commenter  J’apprécie          100
Ce livre est inclassable, dans la catégorie ovni littéraire totalement déjanté.

On a l'impression d'un thriller passé à la moulinette et mélangé à des psychotropes. C'est drôle et prenant, policier tendance sanglant, et addictif! On tourne les pages en trépignant, attendant le prochain cadavre, le prochain personnage pas possible et génial, le prochain dialogue tenant de la pépite tellement c'est truculent.


Evidemment, je me suis aussi sec prise d'affection pour des personnages qui allaient se faire descendre en cours de route, sinon ce ne serait pas drôle! (Oh, et pour celui qui allait s'avérer être le méchant, aussi!)
Les litres d'hémoglobines font que je me demande un peu qui on va revoir dans le tome 2, que j'ai hâte de lire. En tout cas, il va falloir réintroduire de nouveau perso, vu l'hécatombe. Surtout si l'auteur anonyme continue au même rythme.

Commenter  J’apprécie          100
J'aime biennnnnn ! Je le referme à peine et je vais courir vers le second de la série que j'ai déjà acheté “au cas où ce serait si bien qu'on le dit” !
Ça fait du bien une histoire qui ne se prend pas au sérieux mais qui ne nous prend pas pour des idiots. le scénario est ficelé, les personnages sont aussi attachants que repoussants et j'adore cette vile sans foi ni loi !
Allez, j'y retourne. Et dire qu'il y en a 11 !
Commenter  J’apprécie          90
C'est un livre violent, c'est vulgaire, il y a de la baston, de l'alcool, des filles sexy... Un univers très particulier où tout peut arriver. le suspens de ce livre et l'intrigue y sont diablement efficaces, et il nous faut peu de pages pour nous prendre au jeu, plus on avance plus on en sait sur le lien mystérieux de tous ces personnages, et l'histoire du livre sans nom. Facile à lire.
Commenter  J’apprécie          90
Lorsqu'on décide de débuter un livre, on est souvent dans un état d'esprit qui permet de rentrer dans l'histoire, de ne pas s'échapper. Ici, on ne s'échappe pas. C'est le cas de le dire, car rares sont les personnages à s'en sortir en un seul morceau. 

    Dans cette ville de Santa Mondega, nul ne réchappe à la Faucheuse à la suite de la lecture d'un livre sans nom. Mais ce n'est pas ce qui amène directement les enquêteurs ici. Il y a de ça 5 ans, un homme, Bourbon Kid, a décimé tout un village. Depuis, Somers est persuadé qu'il continue de tuer, même si ses collègues n'en ont rien cru. Cependant, on lui colle un nouveau coéquipier, Jenssen qui lui va le croire, car son enquête est tout aussi étrange, touchant au surnaturelle. Jonchées de cadavres, les scènes de crimes sont atroces, inhumaines. Mais ces morts auraient des choses à dire. 

    Eh bien... A bout de souffle, enfermée dans le livre, je m'y suis perdue avec délectation. Cela fait longtemps que je n'avais pas plongé dans un livre prenant aux tripes. Je n'ai pas été choquée, mais plutôt envahie d'une curiosité quasi voyeuriste car il fallait que je sache. 

    Diffusé anonymement sur le web, "Le livre sans nom" est à la fois une lecture inquiétante, mais dotée d'une part d'humour noire dont le lecteur se régale. Tout au long du livre, l'auteur saura nous faire voyager de point de vue, ajoutant des indices au gré des meurtres. Il y a une part de nous même fascinée par ces horreurs, l'écriture le permet aisément : du détachement, comme si par moment, cela semblait tout à fait normal. 

    L'horreur décrite n'est pas seulement dans la description des scènes, elle s'inscrit également dans le traitement des personnages. S'attacher à l'un d'eux est donc chose risquée. 
Le seul bémol à cette histoire, c'est justement la multiplication des personnages... Il a fallu quelques retours en arrière car en plus des noms, il y a les surnoms. Mais on s'y fait rapidement quand on rentre dans l'histoire. 

    Les références sont nombreuses, entre les films d'épouvantes et le traitement des scènes quasi cinématographique : cela donnait plus encore l'impression de visionner les scènes par les yeux des différents protagonistes.

En bref : 

Une belle découverte grâce au prêt d'un collègue. Un univers que j'aimerais sonder davantage! 
Lien : https://lecturedaydora.blogs..
Commenter  J’apprécie          90
Vous aimez : les westerns, le kung-fu, la romance, le fantastique, les films d'horreur, les histoires de vampires, etc… Mais avant tout l'ironie et la parodie, alors ce livre est fait pour vous !!!

Si le crime a un empire, ce serait Santa Modega. Et pourtant, un massacre est resté dans les mémoires : la moitié de la ville fut décimé par un jeune homme encapuchonné. Personne ne sait qui il est. Seul indice : il devient fou après avoir bu un verre de bourbon. Cinq ans plus tard, les massacres reprennent. Tout semble dire que le Bourbon Kid est de retour. C'est du moins ce que croit un vieux flic à la retraite, obsédé par l'affaire, et qui reprend du service pour l'occasion. Mais que recherche le Bourbon Kid ? Pourquoi réapparaitre cinq ans plus tard, en même temps que des moines férus d'arts martiaux et le vol d'une pierre précieuse ? C'est ce que vont devoir découvrir les différents protagonistes de cette histoire.

Il y a un petit côté "la classe américaine" dans ce roman. Comme le film précité, nous avons l'impression d'avoir à faire à de multiples livres accolés, sans lien logique au premier abord et qui, au final, s'emboitent parfaitement pour donner une oeuvre homogène. Il est exagéré de dire que ce livre va plaire à tous. Si la lecture est aisée, le langage est facilement vulgaire. Mais d'un autre côté, il est difficile d'imaginer une écriture élaborée pour ce genre d'ouvrage. Les personnages, tout en restant caricaturaux, sont très marqués. J'avoue avoir eu une petite tendresse pour Rodéo Rex et ses T-shirts d'Helloween trop petits sur des biceps surdimensionnés et qui se dit "le tueur à gage de Dieu". Malheureusement, de tous les personnages présents, peu sont encore vivants à la fin du livre ! Mais dans un sens, cette violence trouve une explication à la fin. Les massacres sont essentiellement liés à un livre sans nom, écrit par un auteur anonyme : et nous, que lisons nous ? Certes c'est un mécanisme déjà connu. Et en effet, dans ce roman, il n'y a rien de nouveau. La seule originalité est dans l'assemblage des situations. Même les personnages ont leur double romanesque ou télévisuel. Il est impossible de ne pas faire une comparaison entre ce flic spécialiste du paranormal, aimant travaillé seul mais qui accepte d'avoir un coéquipier intelligent bien qu'ayant des thèses différentes des siennes, à un certain Fox Mulder. Une autre originalité est d'avoir pris comme héros un tueur en série. Ce n'est peut-être pas la non plus une première mais si le Bourbon Kid est fou et sans pitié, il attire toutefois la sympathie et surtout donne envie d'en connaître plus sur sa vie.

En conclusion, je dirais que j'ai passé un bon moment de lecture, sans prise de tête. Il faut lire ce roman au second degré, sans en chercher le sens profond. Cela reste une parodie mais qui tient en haleine jusqu'au bout.
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (7949) Voir plus



Quiz Voir plus

Anonyme : les titres de ses romans

le livre ...

sans titre
sans nom
sans auteur

10 questions
36 lecteurs ont répondu
Thème : Bourbon KidCréer un quiz sur ce livre

{* *}