Après que les Dead Hunters aient délivré la planète d'une menace mortelle en Caïn et les Quatre Chevaliers de l'Apocalypse, ceux-ci peuvent commencer à se la couler douce. Mais le bonheur, on s'en doute, ne durera pas longtemps. D'un côté, le
Bourbon Kid est recherché par Scratch, l'incarnation du Diable, pour avoir enfreint l'une des clauses les plus importantes de son contrat avec lui et de l'autre, les membres des Dead Hunters devront enquêter sur une série de meurtres à Santa Mondega qui s'apparentent au modus operandi de ceux perpétrés par Archie Somers cinq ans auparavant.
Pour ce huitième roman de la série, le
Bourbon Kid prend pour la première fois une part importante de l'histoire. Alors que celui-ci était généralement assez discret comparativement à d'autres personnages comme Sanchez, Elvis et Rex, c'est l'inverse ici. En fait, on suit littéralement deux histoires séparément. L'une est la cavale de JD, plus sombre et gore et qui est la pièce maitresse de ce roman alors que plusieurs morceaux du puzzle commencent à s'assembler sur la présence de certains personnages et avec une finale que je n'avais pas vue venir. Les liens avec les romans précédant laissent croire que l'auteur avaient depuis longtemps façonner son personnage phare.
L'autre est la partie avec le reste de la bande et pour être franc, elle explique ma note rabaissée. Je comprends que la base de la série du
Bourbon Kid est l'humour, parfois noir, parfois déjanté mais à un moment donné, il faut arrêter de s'enfoncer dans l'absurde et surtout, sur-tout, les farces puériles. J'aimais Sanchez mais là, on a fait le tour sur sa fâcheuse tendance urophile et que dire de Jasmine qui semble avoir perdu la moitié de son quotient (déjà peu élevé) et qui passe son temps à se mettre nue n'importe où. Sans compter également les stéréotypes douteux sur l'homosexualité qui reviennent un peu trop souvent. Mais bon, certaines scènes m'ont faire sourire et que dire du personnage de Dracula qui aurait presque aimé mieux rester en Enfer que d'aller chercher l'amour au Tapioca.
Un roman en deux temps, deux histoires et deux styles parsemé également de quelques longueurs d'un côté comme de l'autre mais en général, c'est une lecture agréable où plus rien nous surprend quand on suit les aventures du
Bourbon Kid depuis son premier massacre.