AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,12

sur 8523 notes
Voici une histoire d'amour fou, un premier roman porté par la voix de Nina Simone.
Sous les yeux de leur fils en extase, Georges et Louise forment un couple fantasque .
Jour et nuit ils dansent dans leur immense appartement en buvant des cocktails colorés.
Oublient- ils d'ouvrir leur courrier?c'est pour mieux ignorer la banalité des contraintes sociales et le temps qui passe.
Au coeur des fêtes, nous partageons les fous rires et passons du rire aux larmes, de la raison à la folie, à l'inéluctable........
Dans ce tourbillon , une grue de Numidie nommée Mademoiselle Superfétatoire a trouvé sa place.
En glissant sur le parquet elle ondule son long cou noir et crie très fort.
Aux yeux du narrateur enfant, la vie familiale est faite de joies, de rires et d'amour.......
Chaque jour est une fête et Louise la Mére change de prénom comme de robe de bal.
Souvent, elle décide de quitter la ville pour un château en Espagne dont le balcon donne sur la mer et les lendemains n'existent pas ....


Dans cette fable pétillante, déjantée, drôle, tendre, déstabilisante, magique, déroutante, la mort est un mensonge et devient prétexte à poésie..
On pleure comme on rit au rythme de la valse.
Quand le fils admiratif se manifeste on croirait une chanson de Boris Vian vive, allégre et humoristique , souriante.......
Mais lorsque Georges le pére écrit son journal le ton plus inquiet nous frôle, nous saisit ..nous alerte .
Cette fantaisie débridée faite de chimères et de poésie, de plaisirs, de magie, de rêves prend un tour inéluctable .
La sombre réalité gangrène le quotidien et s'installe inéluctablement , rongeant l'humour et la fantaisie ......
Une magnifique histoire d'amour touchante et addictive, tragique et fabuleuse , douce amère et subtile, fine, tendre .........

Un premier ouvrage prometteur !


Commenter  J’apprécie          873
Sept façons de foirer son premier roman - et d'être quand même acclamé -

Fade, sirupeux et bourré de clichés, En attendant Bojangles m'a arraché des râles d'exaspération. Comment le premier roman d'Olivier Bourdeaut a-t-il pu décrocher le très convoité bandeau de « révélation de l'année » ? Et comment reproduire cet exploit chez soi ? Voici sept pistes à explorer.

1° Inventer une famille de tarés (mais pas trop)
Dotez-vous d'un imaginaire en papier glacé, truffé d'appartements haussmanniens et de bulles de champagne. Mettez le paquet sur la déco, faites-la extravagante et raffinée, vos lecteurs doivent avoir l'impression de se mouvoir dans une bluette de Woody Allen. Dans cette atmosphère féérique, plantez une brune tapageuse aux jambes longues et satinées, flanquez-la d'un mari énamouré et d'un petit garçon hagard. L'assemblage vous semble bourgeois et convenu ? Saupoudrez-moi ça d'une pincée de fantaisie : Entre deux gorgées de Mojito, la brune timbrée débite de délicieuses âneries. Entre deux gorgées de gin tonic, le mari énamouré soulève des haltères de 500g « en écoutant du jazz. » Entre deux morceaux de Nina Simone, introduisez les folles jacasseries d'un oiseau tropical au ramage multicolore. Banco ! Vous tenez-là Ze famille en col-claudine et paillettes, déjantée mais pas débraillée, qui fera fondre toute ménagère de moins de cinquante ans qui se respecte.

2° Glamouriser la folie
C'est connu, la folie, c'est triste, c'est moche et ça fait peur. N'hésitez donc pas à la photoshoper lourdement : exit les patients ordinaires au regard vitreux et aux épaules affaissées, à l'aliénation morne et résignée. Votre personnage psychotique doit ressembler le plus possible à une échappée d'asile hollywoodien. Votre brune tapageuse n'aura donc jamais le même prénom plus de deux jours d'affilée, dansera comme une sylphide et boira comme un chameau, sans se départir une seule seconde de son charme ravageur ni de sa légendaire répartie. Vous pouvez lui faire faire de jolis dérapages, une culotte en dentelle jetée à la tête d'un invité ou un luxueux salon incendié, de temps en temps, ça ne fait pas de mal. Vous l'aurez compris, l'essentiel est de ne jamais décrire la folie telle qu'elle est vraiment : une maladie invalidante, accablante, pour le patient et son entourage.

3° Opter pour l'enfant narrateur et ses adorables taches de rousseur
La candeur, une recette qui marche à tous les coups. Pourquoi se priver de la jolie voix mutine d'un enfant ? Faites comme Kiri, parsemez votre storyboard de mots naïfs et de mignonnes exclamations. Tant pis si ça sonne faux, si votre gamin a l'air de parler comme un vieillard à bedaine. C'est un infime détail que vos lecteurs vous pardonneront volontiers. Ne vous inquiétez pas, on ne vous demande pas d'être Émile Ajar du premier coup.

4° Ne pas changer une recette (sexiste) qui gagne
Baissez-vous et ramassez à pleines mains toutes les pépites dont regorge notre imaginaire patriarcal. Vos lectrices, dont le rêve refoulé est d'être entretenues, s'extasieront devant cette brune sauvage et couverte de bijoux qui se gargarise de Margaritas en sautillant joyeusement sur les canapés. Qui a eu l'amabilité d'essayer de bosser chez le fleuriste du coin mais s'est barrée au bout d'une après-midi… quand on lui a gentiment expliqué que les bouquets étaient payants ! Il n'y a qu'une femme pour avoir autant de courants d'air dans le ciboulot. le mari, lui, est toqué, mais ouvre des garages et gagne des millions. Voilà qui devrait combler de satisfaction votre mâle lectorat : qui sait, en se tuant à la tâche, ils pourront peut-être se payer un jour la dinde aux longues jambes et à la petite cervelle dont ils ont toujours rêvé.

5° Ne même pas essayer d'être plausible
Vos personnages vivent dans une caricature de conte de fées, s'offrent un château en Espagne pour prendre au mot un malotru ? Festoient jour et nuit ? Gagnent des millions sans jamais ouvrir le courrier ? Déscolarisent leur enfant dans l'insouciance et la bonne humeur ? Orchestrent en pouffant de rire un kidnapping dans un hôpital psychiatrique ? Ce n'est pas grave, élucubrez, élucubrez, il en restera toujours quelque chose. Suivez le flow de vos pensées stéréotypées ! C'est peut-être comme ça que Beckett a troussé En attendant Godot. Laissez la rigueur et la cohérence aux bougons et autres sinistres individus.

6° Bâcler la part d'ombre des personnages
Ça y est, vous voilà dans le vif du sujet. Votre brune tapageuse passe de fofolle sympa et attachante à folle dépressive et dangereuse. Il est temps que votre lecteur, bercé par tant de lubies poétiques, perde pied, tangue un peu. C'est le moment d'introduire un soupçon de noirceur, d'effarement, d'angoisse. Mais bon, vous êtes aimable et précautionneux. Vous savez que vos lectrices risquent de vous lâcher d'un instant à l'autre pour lorgner des assiettes rose bonbon sur Instagram. Veillez donc à distiller le malheur et les émotions dérangeantes au compte-goutte. Un lecteur bienheureux et satisfait est un lecteur qui revient.

7° Faire pleurer dans les chaumières
À la fin du roman, après tant de mièvreries, ne vous privez pas d'un dénouement tragique, digne d'une télénovela bon marché. Mettez à profit les dernières recherches scientifiques sur l'empathie humaine pour imaginer le truc le plus larmoyant, le plus terrassant qui soit. Peu importe si la mise en scène est éculée, rabâchée à l'envi, vos lecteurs iront étouffer leurs sanglots contre leur oreiller. Ils auront tous envie d'adopter le gamin aux adorables taches de rousseur. Et ils vous maudiront puis vous oublieront. Mais vous aurez vendu 120.000 exemplaires, ce qui n'est pas rien.

(Critique publiée sur le site https://www.7x7.press/)
Lien : https://sguessous.wordpress...
Commenter  J’apprécie          8623
Le narrateur est un jeune garçon, qui ne comprend pas tout de la vie de ses parents, mais ce qui est sûr, c'est qu'un amour profond les lie, illuminant leur existence fantaisiste et échevelée qui n'a qu'un seul mot d'ordre : s'amuser. Pourtant, derrière les rires, les larmes ne sont pas loin, et une dure réalité va bientôt s'imposer avec brutalité, lorsque l'extravagance ira un cran trop loin.


Voici un petit livre absolument délicieux.
On le commence le sourire aux lèvres, charmé par l'irrésistible humour de ce rafraîchissant tourbillon de bonheur. Puis la lecture prend une tonalité douce-amère lorsqu'on comprend le désespoir et l'incommensurable amour qui sous-tendent cette folie de plus en plus incontrôlable. Et c'est les larmes aux yeux que l'on quitte les personnages et leur drame.


En fait, la perception du lecteur est d'abord celle du fils, longtemps protégé par le courage paternel qui lui permet de vivre une enfance émerveillée sans se douter du drame qui couve. Le regard change complètement lorsqu'on découvre les carnets intimes du père et qu'on réalise à quel point rien n'aurait pu être drôle du tout.


A la fois tragique et léger, drôle et triste, tendre et cruel, ce pétillant et savoureux roman se lit comme une parenthèse enchantée qui vous fait passer du rire aux larmes et vous laisse impressionné, ému par cet extraordinaire numéro de clown triste et cette magnifique démonstration d'amour. Au-delà du coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
Commenter  J’apprécie          853
Je dois bien avouer qu'au départ, je n'ai pas compris tout le tapage médiatique autour de ce petit roman. le narrateur raconte sa vie quotidienne avec ses parents - un peu déjantés, il faut bien l'avouer - lorsqu'il était enfant. Même si cela était très sympathique, je me demandais bien pourquoi il y avait eu un tel étalage. Et puis, au fur et à mesure des pages, j'ai trouvé cet engouement bien légitime. En effet, il ne s'agit pas seulement d'une rétrospective nostalgique sur fond d'un air de Nina Simone, "Mr. Bojangles". On va bien au-delà de ça !

Toute cette joie masque un autre univers, celui de la folie. Non pas la folie douce mais la vraie, celle qui fait souffrir le patient et son entourage. Pourtant, le couple va tout faire pour que leur enfant, le narrateur, passe des moments magiques. On passe du sourire à la tristesse en quelques pages. le père intervient parfois, donnant sa vision d'adulte de la catastrophe qu'il est en train de vivre. Mais l'amour qu'il porte à sa femme sublime les plus douloureux moments... jusqu'à la toute fin d'ailleurs.

Je trouve ce texte d'autant plus admirable qu'il est court mais intense. Lisez-le en écoutant "Mr. Bojangles" et vous verrez que cette chanson aura une autre saveur.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          828
Il y en a qui attendent Godot, d'autres qui attendent Bojangles, d'autres qui n'attendent rien.

Je n'attendais rien en lisant ce livre. Il m'a laissé dans le creux des lèvres son sourire attendri, son petit grain de folie.
Un petit grain de folie, ça peut faire énormément de bien dans nos vies souvent trop sérieuses et trop cadrées.
Un petit grain de folie, c'est tout plein de fantaisie, ça vous entraîne dans des Châteaux en Espagne, ça vous fait danser toute la nuit sur des musiques lancinantes ou endiablantes (Oui je sais, on dit "endiablées" mais ça rimait pas, alors remballe ton stylo rouge à vagues).
Alors, c'est chouette, non ?
Ben non...pas toujours.
Lisez "En attendant Bojangles" et vous comprendrez pourquoi.

Franchement, ce livre se lit très vite. Il vous prendra juste deux heures de votre temps. Ce sera un bon petit moment à passer. Souvent drôle, parfois grinçant, voire même un brin dérangeant mais drôle tout de même ! Et triste aussi. Un peu.
Commenter  J’apprécie          745
Ouawh, quel premier roman ! Ce qui est sûr et certain, c'est que cet auteur a un très bel avenir devant lui ! Et en plus, il me met dans l'embarras car après une telle lecture, me voilà démunie de mots pour exprimer mon enthousiasme. J'avoue aussi être intimidée devant le nombre impressionnant de critiques qui ont déjà été faites sur cet ouvrage et ai horriblement peur de me répéter mais tant pis, je me lance.

Un jeune garçon, dont le lecteur ignore l'âge nous narre la vie enchantée pour ne pas dire déjantée qu'il a mené avec ses parents. Entre une mère complètement extravagante pour ne pas dire légèrement dérangée et un père plus qu'aimant qui la suit dans toutes ses bouffonneries, notre jeune héros n'en est pas moins malheureux pour autant. Au contraire, je dirais même que c'est le garçon le plus heureux qui soit, vivant toujours dans un monde de danses, de rencontres impromptues, de décadence, de beuverie mais attention, tout cela avec modération ! J'allais oublier Mademoiselle Superfétatoire, l'oiseau chanteur, l'oiseau farceur mais aussi l'oiseau cajoleur de cette formidable petite famille. Famille qui est toujours complètement à l'ouest, planant sans pour autant avoir pris de calmants et qui entra^ne le lecteur dans une vie mythique, une vie magique, une vie complètement surréaliste. Ah oui, à cela aussi, il faudra vous y faire, très chers, le fait que la narrateur amie à s'exprimer en vers...

Un vrai délice, une lecture à lire n'importe quel jour et à n'importe quelle heure ! Une chose est certaine, cela met du baume au coeur !
Commenter  J’apprécie          712
La lecture de ce roman nous plonge dans un tourbillon de plaisir naïf, on se sent gagné par une douce euphorie contagieuse qui peu à peu détend nos traits et provoque un sourire.

Pour Olivier Bourdeaut l'humour est une affaire sérieuse. D'où ce coup d'essai empreint d'une folie douce, soignée et réussie.
Par ailleurs, la sincérité sans pathos, sa langue simple mais touchante, font de ce récit sans prétention un concentré de douceur de vivre.

Sous des apparences légères, ce roman « feel good » fait réfléchir sur le sens véritable de nos vies, de notre attachement à ceux que l'on aime et à nos comportements qui parfois manquent de bons sens.

Ebouriffant, débridé, brillant, le lecteur se retrouve hypnotisé par la langue vibrante et poétique de cet auteur capable de suspendre le temps entre les pages d'un roman.


Commenter  J’apprécie          670
« I knew a man Bojangles and he danced for you » 
« Je connaissais un homme, Bojangles, et il dansait pour vous »

Il était une fois une femme très belle, aux joues rebondies et aux yeux verts, très fantasque, pleine d'amour et de vivacité. Elle était très amoureuse d'un homme très gentil, lui aussi très original et très amoureux.
Ils étaient heureux et avaient un enfant, un petit garçon charmant.
Leur vie était un enchantement, où la fantaisie la plus débridée faisait la cour à la chaleur de l'amour.
Ils vivaient dans un appartement à Paris, surréaliste, et ils passaient leurs vacances très fréquentes dans un château en Espagne, où un lac courtisait les pins sous le soleil.
Et ils dansaient, ils dansaient, ils dansaient...
« I knew a man Bojangles and he danced for you » 
Mais quand on écoute la voix envoûtante de Nina Simone, une mélancolie nous étreint et on se dit que non, le bonheur total n'existe pas...La folie guette, elle est là, tapie dans l'ombre, et n'attend qu'une occasion pour s'emparer des gens heureux.

Comment vous dire ? Comment vous dire que mon coeur éclate, qu'il explose avec cette famille pétillante et bouleversante à la fois ? Comment vous faire comprendre que cette lecture a été un télescopage d'émotions intenses, un enchevêtrement de rires, de poésie et d'émois, un camaïeu de mille couleurs...un tremplin vers l'infini.

 « I knew a man Bojangles and he danced for you » 
Oh oui, il a dansé pour moi, Mr Bojangles, comme il dansera encore à jamais pour tous les gens heureux de lire cette histoire d'amour, de bonheur, de folie et de désespoir.
Commenter  J’apprécie          6717
Ça, c'est pour se mettre dans l'ambiance
♪♫♪ https://www.youtube.com/watch?v=tJs3ooeQDYY
Juste ce qu'il faut de douceur et de nostalgie, et c'est parti…

Mr Bojangles (prononcer Bodjangueuls, pour les babelionautes anglophobes qui me liront par millions) est donc le titre mythique – interprété ici par Nina Simone – sur lequel les amoureux d'Olivier Bourdeaut dansent inlassablement leur vie insouciante et fantasque. Et tragique aussi. Une bulle aux reflets roses, qui graduellement s'ornerait de noir et de gris.

Pour ma part, à trop attendre Bojangles mon petit commentaire viendra tardivement s'égarer parmi les quatre-cent cinquante et quelques critiques déposées ici à ce jour.
On s'en fout.
Train de retard ou pas j'ai apprécié ce premier roman tout simple, chronique émouvante et poétique d'une vie de famille délicieusement hors normes. Et même au coeur de moments plus moroses que roses j'ai souri dans cet univers à contre-sens, à cette sagesse de la fantaisie, à ce frêle et candide éloge du non-conformisme et de l'extravagance.

Réticence néanmoins sur la fin. Après que vous parvîntes, monsieur l'Auteur, à rester léger envers et contre tout, une ultime touche de pathos dans les toutes dernières lignes se révéla plutôt… superfétatoire à mon goût.

Bon, tout est pardonné, on s'est quand même (aussi) bien amusé.


Ah et on a également la version (plus swing) de Sammy Davies Jr. en magasin :
♫♪ https://www.youtube.com/watch?v=u8Cys4jnZpQ

(parce qu'ici on n'est pas non plus obligé de causer que de bouquins)




Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
Commenter  J’apprécie          6717
Un vrai bijou que ces 170 pages si bien écrites si attachantes et si emplies de sensibilité. Je n'avais pas vu le film -gros succès au cinéma - est c'est un peu par curiosité que j'ai proposé « En attendant Bojangles » (justement quel titre insolite!) à mon club de lecture.
J'ai savouré cette histoire jusqu'à la dernière ligne, déployée à diverses époques de la vie des personnages-essentiellement la mère le père et leur garçon- histoire qui danse sur une vraie corde raide: la frontière insaisissable et instable entre la fantaisie l'originalité la farce et la folie… Si le rythme est enlevé, les situations cocasses et même souvent drôles, ne pas se méprendre: le rire est désespéré, l'aventure est tragique, la souffrance est psychiatrique… Un très grand et très beau livre, un de mes coups de coeur de l'année! Et une écriture vive, riche, délicate, un grand bonheur de lecture!!!
Merci Olivier Bourdeaut !
Commenter  J’apprécie          6622





Lecteurs (17214) Voir plus



Quiz Voir plus

En attendant Bojangles

Qui a écrit la chanson Mr Bojangles ?

Whitney Houston
Nina Simone
Amy Winehouse
Edith Piaf

12 questions
581 lecteurs ont répondu
Thème : En attendant Bojangles de Olivier BourdeautCréer un quiz sur ce livre

{* *}