Livre très court avec une histoire « folle » racontée par l'enfant, j'ai préféré de loin le film car je ne pouvais pas ressentir l'émotion des danses et de la folie de la mère, ni écouté la musique de Bojangles , ni l'amour fou dans les yeux du père, en lisant le livre. Peut-être que l'écriture n'était pas assez convaincante pour moi ou parce que j'ai vu le film avant de lire le livre.
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C'est un livre ou on m'avait dit beaucoup de bien donc j'avais peut-être beaucoup d'attente. Mais en effet très déçu, je me suis ennuyer sur presque la moitié du livre, j'ai mis longtemps à accrocher et quand j'ai accroché je n'ai pas réussi à m'attacher assez pour verser ma larme je suis resté juste très touché et j'ai fini la fin très vite mais pas de coup de coeur de mon côté.
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Époustouflant.
Extraordinaire.
Un petit garçon raconte ses souvenirs d'enfance avec ses parents fantasques. Une vie sans contraintes, magique, légère et enjouée. Jusqu'à la folie. Mais est-ce bien de la folie?
Une vie vue au travers des yeux d'enfants, si justes, si drôles, si philosophiques.
C'est rafraîchissant, spirituel et même triste. Tristement beau. Il y a là un côté tragique qui sublime tout.
Peut-être mon livre préféré de tout les temps.
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On ne juge pas un livre à sa couverture, de même qu'on ne juge pas quelqu'un à son apparence, mais rien de tel qu'une belle couverture pour attirer notre regard de lecteur dans une librairie où des centaines de livres sont mis à notre disposition.
Comme nombreux d'entre vous, j'aime avoir un bel objet entre les mains, un roman dont la couverture me happe, m'interpelle par l'information qui est transmise grâce à l'image.
Toutefois, il arrive que l'image se révèle trompeuse, qu'elle nous donne une fausse idée du roman ou du moins une entrée partielle et superficielle. C'est le cas de l'édition Folio du roman En attendant Bojangle, sur laquelle on peut apercevoir un couple danser sur un fond coloré.
En voyant l'illustration et en lisant le résumé, j'ai présupposé qu'il s'agissait d'une histoire d'amour légère avec tout au plus quelques rebondissements et une fin heureuse, à la limite de la niaiserie.
Je me trompais.
En premier lieu, le roman s'ouvre sur le point de vue du fils, sur cet enfant qui rapporte avec ses propres mots les faits et gestes de ses parents. Je ne comprenais pas très bien l'intérêt de nous décrire chaque détail ni pourquoi l'auteur a décidé de démarrer son incipit avec une description aussi barbante que la vie quotidienne. Néanmoins, on comprend à travers elle que quelque chose cloche dans cette famille, mais on ne saurait pas dire quoi, si bien que cela m'a poussé à poursuivre la lecture, afin de comprendre et de percer le mystère de ce roman.
Et je ne regrette pas mon choix, car à partir du deuxième chapitre, l'auteur embraye sur le point de vue du père, que j'ai trouvé beaucoup plus intéressant et éclairant, puisqu'on apprend que la mère est atteinte de troubles psychiques, qu'elle est sujette à des crises délirantes, à des sautes d'humeur récurrentes qui menacent l'équilibre familial.
Le père, qui est la seule véritable figure parentale, a décidé de se laisser embarquer dans la folie délirante de sa femme. C'est plus simple, moins difficile à gérer, moins traumatisant pour leur fils, explique-t-il à plusieurs reprises.
On comprend alors combien la situation est bien plus grave qu'il n'y paraît, que derrière la face de bonimentateur se cache un père épuisé, résigné voire désespéré.
En l'occurrence, c'est un roman qui a tout pour plaire, qui dispose de tous les ingrédients nécessaires pour être un coup de coeur pour la majorité d'entre vous, et pourtant, en ce qui me concerne, il m'a manqué quelque chose pour me transporter pleinement. L'auteur ne développe suffisamment pas les émotions du personnage, en particulier lors des scènes décrites du point de l'enfant, qui m'a paru plus d'une fois détaché des événements. En clair, j'attendais plus de profondeur dans les passages clés de l'intrigue, afin d'être plus sécouée et marquée par cette lecture.
Et vous, qu'en pensez-vous ?
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