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3,77

sur 229 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Que je ne suis pas coutumier de lire du Françoise Bourdin ! Je m'y suis mis grâce aux éditions Belfond, qui la publie depuis des années, ainsi qu'à Babelio et à sa Masse Critique régulière, ms aussi et surtout aux conseils de lecture de ma chère maman.

D'eau et de feu est le premier roman de Françoise Bourdin à voir son action se dérouler hors de France, en Écosse plus précisément. Pour l'avoir rencontrée au Salon du Livre de Paris 2013, l'auteur comptait, lors de cette rentrée littéraire de septembre, faire davantage voyager ses nombreux lecteurs et lectrices. Autant se le dire, c'est plutôt réussi et même pour moi qui ne suis pas spécialement client de ce genre de récit contemporain.
D'eau et de feu titre ainsi l'histoire de famille qui se trame au fin fond de l'Écosse entre un vieux propriétaire terrien veuf et son unique héritier d'un côté, et sa récente famille recomposée de l'autre, la mère prédatrice, les trois fils tapageurs et la petite dernière plus innocente qu'autre chose. Au niveau du développement des personnages, nous en avons pour notre argent : chaque situation est plutôt bien décortiquée selon divers points de vue différents. Finalement, on se focalise ici sur les relations qu'ils entretiennent entre eux, davantage que sur les événements successifs qui surviennent lors de cette histoire. L'alternance des points de vue est captivante, notamment pour le pire personnage, celui de la belle-mère, qui est acariâtre avec sa fille et son beau-fils, mais est compréhensible une fois qu'elle s'exprime elle-même.
Pour autant, même si j'ai été très agréablement surpris par l'ensemble et je l'ai littéralement dévoré en peu de temps, je m'interroge encore sur certains points. Déjà, pourquoi un tel titre ? D'eau et de feu ? L'Écosse rassemble vaguement ces deux éléments, mais c'est plutôt vague : il n'y a absolument aucune justification du titre dans tout l'ouvrage. D'autant plus que ce titre est déjà utilisé par Richard Doyle pour l'un de ses romans. de plus, la succession des différents points de vue mènent à plusieurs redites d'ordre général sur les sentiments des personnages et les événements du passé. Enfin, même la quatrième de couverture nous laisse entrevoir la fin du roman et c'est bien dommage.

Un roman peut-être peu novateur dans son contenu, mais très agréable dans son style et qui aborde une histoire d'amour et de famille sans jamais tomber dans la mièvrerie. Un bon moment de divertissement pour moi.

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C'est le deuxième livre après "le goût des autres" que je lis de cet auteur.
Nous voici transportés en Écosse, au domaine de Gillepsie, ses troupeaux de moutons, l'écume de l'océan,la brume sur les collines......au loin....
Le propriétaire, Angus,veuf, la soixantaine, à la tête de deux distilleries où se fabriquait le whisky, richesse de la famille depuis plusieurs générations, débarque de France , flanqué de sa deuxième épouse, Amélie, de vingt ans sa cadette ,divorcée, mére de trois garçons et d'une fillette de treize ans: Kate.....
L'auteur met en avant le désarroi des quatre enfants, la difficulté pour eux de s'adapter à cette terre nouvelle, loin de leur appartement de Paris, leurs activités et leurs amis .
La stupeur de Moira, la soeur d'Angus, qui dirigeait jusque là le domaine et celle de David, le cousin qu'il héberge , qui s'occupait des plantations et du jardin.
Ce petit monde va devoir cohabiter , Amélie , autoritaire , déterminée, bien décidée à profiter de son statut , tente par tous les moyens , la séduction d'Angus, bien sûr , d'imposer ses vues et marquer son territoire .
Elle entre en conflit violent avec Scott, fils unique de 22ans d'Angus, qui dirige avec succés et compétence les deux distilleries afin de soulager son pére, retraité récent .
L'auteur met en avant le statut des héritiers , les différents rapports sociaux et les privilèges des nantis ....golfe, chasse pour Angus, décoration pour Amélie, jalousie, haine, violentes tensions et incompréhensions entre enfants de familles recomposées....
Rien n'empêche l'amour et les beaux sentiments....
Chacun aiguise ses armes comme il le peut mais un amour impossible, à priori fera tout basculer ..Un livre plaisant et trés facile à lire, mais prévisible, cousu de fil blanc , on devine la fin au milieu de l'ouvrage .
Trop caricatural, les méchants sont trop méchants , les gentils trop gentils ...un peu de déception , je ne sais pas si je continuerai à explorer cette veine.....
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J'ai passé un très bon moment avec ce roman.
C'est toujours aussi bien écrit et j'ai eu plaisir à retrouver les ingrédients classiques des livres de Françoise Bourdin : la maison de famille (un manoir en Ecosse), un milieu professionnel qui sort de l'ordinaire (la distillerie de whisky), une famille dans la tourmente (le problème des familles recomposées cette fois) et une belle histoire d'amour...
Alors certes, ce n'est pas très original et on n'échappe pas à quelques clichés, mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier D'eau et de feu que j'ai dévoré presque d'une traite.
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Sujet bateau : famille recomposée, mésentente entre les enfants, beau-père tiraillé entre sa femme et son fils unique avec lequel il devient injuste...
Cela se lit, sans plus.
C'est sûr qu'après "Un monde à portée de main", l'écriture paraît d'une simplicité...
Mais ne comparons pas ce qui n'est pas comparable.
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Chers amis, c'est avec tristesse que je vous annonce que cette critique va être méchante, très méchante, comme quand la vieille bique qui sommeille en moi se met en colère. Oui, ça me rend triste parce que depuis le temps que j'entends parler de cette Madame Bourdin, du nombre de romans qu'elle a publiés et du nombre de lecteurs qu'elle a rassemblés, j'avais sans l'avoir lue déjà de l'affection pour cette femme. Je suis donc triste d'avoir des choses aussi horribles à dire sur elle.

Je n'aurais certes pas du choisir ce livre qui se passe en Ecosse... en même temps, c'est l'unique raison pour laquelle j'ai approché sa bibliographie. Un ramassis de clichés tous plus gros les uns que les autres. Une pimbêche française se remarie avec un écossais de vingt ans son aîné, Angus (ben oui, fallait faire local), propriétaire d'un magnifique manoir proche de Greenock, et de, devinez donc! Deux distilleries et une filature! Evidemment, le whisky et les moutons. Ça commence fort. Son fils s'appelle Scott (des fois qu'on n'ait pas compris où on se trouvait...).
Si l'auteure est allée en Ecosse pour y faire quelques recherches pour son livre, elle n'a pas du y rester longtemps. On a plutôt l'impression qu'elle a sorti un gros livre jaune intitulé "L'Ecosse pour les Nuls"... pour une personne qui n'y est allée ne serait-ce qu'en vacances, on y retrouve des tas de choses mal définies, des erreurs idiotes qui montrent toute l'étendue de l'ignorance de l'auteure. Donc pour rectifier deux ou trois choses, non, le haggis n'est pas "horrible", non, l'Irn Bru n'a pas le goût d'orange, non, les collines ne sont pas envahies de chardons, et non, quand on habite au centre d'Edimbourg, on ne prend pas le bus pour se rendre à l'Université pour étudier les langues, puisque George Square se situe à cinq minutes à pied du Royal Mile... je connais mal Glasgow, je ne saurais dire s'il y a des erreurs de géographie, mais sachant qu'un bon morceau se passe là-bas, j'espère qu'elle a un peu plus bossé son sujet...

Bref, je suis très en colère, parce qu'à nous balancer des clichés à la pelle, on nous prend vraiment pour des jambons.
Les personnages sont tous une véritable caricature, il n'y a absolument aucune nuance dans leur caractère. Le gentil est très gentil, la méchante est très méchante, et ce du début à la fin. On se croirait presque dans un dessin animé de Disney.

Et le style... mais quel style? J'en attendais beaucoup, probablement trop, au vu de l'énorme bibliographie de l'auteure, qui n'a d'égal que ma déception. Un langage plat, facile, tout juste soigné. Au moins, ça se lit vite puisque la lecture de ce livre ne demande pas beaucoup de réflexion.

J'y mets tout de même trois étoiles, parce que même si j'avais déjà imaginé à quoi ressemblerait ma critique au bout de vingt pages, je n'ai jamais eu l'intention d'abandonner ma lecture, donc malgré tout il doit y avoir quelque part quelque chose d'attractif...

Bref, si vous avez un quelconque intérêt pour l'Ecosse, n'ouvrez pas ce livre. Si vous n'y connaissez rien et que vous avez envie d'une histoire sans prise de tête (les personnages entre eux se la prennent, mais vous ça ira) et quelque peu dépaysante, vous pouvez tenter le coup.
Quant à moi, Françoise Bourdin, c'était le premier, et le dernier!
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Voilà un roman qui nous plonge dans le quotidien d'une famille recomposée en Ecosse.
Je ne me suis pas vraiment passionnée pour cette histoire. Les personnages sont assez manichéens et la romance cousue de fil blanc.
Les points positifs: c'est gentil, l'ambiance écossaise est agréable et ça vide la tête!
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Quand Scott, de retour au domaine familial de Gillespie, découvre que son père, Angus, patriarche autoritaire, a installé au Manoir une nouvelle épouse, Amélie et ses 4 enfants, il n'est pas ravi, d'autant plus sa belle-mère le déteste d'emblée et que les 3 garçons se révèlent insupportables. Seule Kate trouve grâce à ses yeux.
Au fil des années, la haine de John, l'aîné, à son égard, ne fait que se renforcer alors que les relations avec les 2 autres garçons se normalisent car Scott gère l'entreprise familiale avec succès et n'hésite pas à les aider.
Pour Scott, Kate est une adorable petite soeur. Jusqu'au jour où il découvre la puissance de ses sentiments à son égard…
Intérêts, jalousie, amour, haine, rivalités, complots : tous les ingrédients sont là pour offrir au lecteur quelques heures de lecture-plaisir tout en le documentant sur les distilleries de whisky écossaises.

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Quand on choisit un livre de Françoise Bourdin, on ne s'attend pas à de grosses surprises! le "happy end" est de rigueur. Mais cela fait du bien de se détendre sans chercher à se casser la tête. L'écriture est agréable, fluide et l'intrigue est juste dépaysante parce qu'elle se passe en Ecosse. C'est une histoire de famille et d'amour qui se lit très vite sans peut-être ne nous apporter rien d'autre que le plaisir de lire. Et c'est déjà pas mal!
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Avec plaisir, j'ai lu plusieurs ouvrages de Françoise Bourdin aussi, lors de la dernière "masse critique" de Babelio, me suis-je inscrite pour recevoir ce roman. C'est avec joie que j'ai ouvert l'enveloppe et le petit mot joint par les éditions Belfond.
Hélas l'enthousiasme s'est rapidement éteint lorsque j'ai compris qu'il appartenait à une catégorie de livres que je n'apprécie pas : "les romans à l'eau de rose". A l'occasion je ne dédaigne pas les histoires d'amour, a fortiori lorsque histoire, enquête ou fantastique s'ajoutent au voyage proposé. L'écriture de Françoise Bourdin est imprégnée d'amour et de tendresse. La passion est présente, les relations familiales régulièrement explorées. Ce sont, pour moi, de véritables qualités, d'autant plus que son style généralement alerte nous entraîne dans la psychologie de ses personnages. Plus d'une fois, j'ai vibré avec eux. C'est avec regret que je n'y suis pas parvenue ici et je crains fort que ce soit en bonne partie parce que ce type de roman n'est pas celui qui m'interpelle... Les personnages sont beaux, intelligents, riches (trop pour moi, je vous l'ai dit : je ne puis hélas pas juger objectivement), les paysages d'évasion se forment devant nos yeux. Si je m'efforce de me détacher de mes propres goûts, je pense que l'histoire est prévisible mais bien ficelée, qu'il est possible de s'attacher aux personnages et que les amateurs de romans d'amour seront probablement satisfaits; je me suis d'ailleurs empressée d'offrir l'ouvrage à quelqu'un que je sais plus à même de l'apprécier.
Quant à moi, je compte bien relire encore Françoise Bourdin, elle a su me séduire à plusieurs reprises et ce n'est pas parce que ce roman ne me correspond pas qu'il en ira de même pour un autre. :D
Lien : http://apprendreavecbonheur...
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Égale à elle même, la fin est toujours prévisible . Se lit tout seul , on arrive vite à la fin . J'ai appris un peu sur la fabrication du whisky. Ça permet de varier entre deux polars mais pas assez de suspense . Beaux paysages d'Ecosse . Un moment de détente.
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