Lire un
Françoise Bourdin, c'est un peu comme regarder un téléfilm de Noël : on devine le scenario, mais c'est réconfortant.
C'est un peu comme manger une tarte aux pommes : on on a déjà mangé des dizaines, mais c'est réconfortant.
J'en ai lu quelques uns des
Françoise Bourdin. Et quand on a envie de mettre les neurones en mode veille, c'est agréable, avec la garantie que l'histoire finira bien et sera satisfaisante. Car l'auteure faire vibrer la corde sensible et la corde de la justice chez ses lecteurs : un couple qui se tourne autour alors qu'on sait dès le début qui vont finir ensemble. Un méchant qui tente de s'accaparer une richesse familiale, mais on sait dès le début que ses manoeuvres n'aboutiront pas. Un gentil qui s'attaque à sauver le domaine dont il a hérité et on sait qu'il va vaincre. Voilà ce qui plait : imaginer que la vraie vie récompense les gentils, et que le méchants perdent à chaque fois.
Et puis ce que j'aime bien dans ces romans aussi, c'est que les personnages sont vraiment vivants : on sait ce qu'ils mangent, ce qu'ils boivent. Ils sont souvent soit dans des domaines qui produisent de bonnes choses. Je me dis que la Françoise devait être une sacré bonne vivante et que j'aurais bien dégusté une part de tarte aux pommes en sa compagnie en parlant littérature. Certes, ce n'est pas de la grande littérature, mais l'auteure de mémoire avait avant tout à coeur de faire plaisir à ses lecteurs et c'est déjà beaucoup.
Alors pourquoi 2 étoiles seulement ? Eh bien parce que là soit je suis plus attentive et sévère avec le temps, soit vraiment les ficelles sont trop grosses.
Les méchants sont vraiment méchants. Les gentils sont vraiment gentils. J'aurais apprécié un peu plus de nuances. Là vlan, c'est taillé à la serpe. Dommage. L'ambiance écossaise était bien là pourtant, presque à vous donner envie d'aller faire un tour entre deux Lochs. le déroulé des rapports entre les personnages est aussi brut sans vraiment de finesse. La jeune amoureuse éperdue. Celui qui ne voit rien mais alors rien de rien. La méchante épouse qui tente de berner son nouveau mari qui ne voit rien non plus. le fils très gentil et travailleur, contre les méchants fils idiots. Non vraiment, la vie n'est pas comme ça.
Alors, faut-il le lire ? Non pas celui-ci. C'est trop grossier : la corde sensible et la corde justice sont désaccordées et ne vibrent même pas. Préférez lui
La Maison des Aravis avec ambiance montagne en prime.