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Après la lecture véritablement délicieuse des "Fureurs invisibles du coeur ", je suis entré dans ce livre avec beaucoup d'attentes. Mais j'ai été déçu parce que, si le sujet est très subtil, il est trop longuement traité et on se lasse de trop de digressions sur le monde de l'édition et des prix littéraires. 400 pages alors que 200 auraient largement suffi !
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excellent livre. J,avais lu précédemment " le syndrome du canal carpien" que j'avais grandement apprécié.. Mais celui-çi est d'un tout autre genre mais il est aussi bon , sinon plus. L'histoire d'un manipulateur de premier ordre dans le monde littéraire. On se demande à qui appartiennent les idées que créent les écrivains. Excellente lecture. A quand le film?
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Si l'auteur voulait nous faire réagir, eh bien il y réussi. Mais pas dans le premier tiers du livre que j'ai trouvé un peu long et trop explicite quant à la sexualité avec des détails grossiers. Heureusement la suite nous prend vite dans ses filets et la lecture même si on a le sentiment d'un peu de répétition est agréable et souvent palpitante. Maurice, le personnage principal, nous en fera voir de toutes les couleurs. Il est manipulateur, égoïste, narcissique, machiavélique, parasite, profiteur, qui commettra l'innommable. Les autres personnages sont très intéressants, le tout est bien ficelé. Tout cela fait un contenu assez habile et c'est un très bon roman dont les sujets de l'écriture et de l'édition nous apportent une vison autre de ce métier. La fin est peut-être prévisible mais on y croit qu'à la dernière page.
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J'ai dévoré à peu près tous les romans jeunesse de John Boyne et tous les autres par ordre chronologique. Tous aimés. Alors j'étais trop heureuse de me lancer dans cette nouvelle lecture. Mouais, mais rien de pire qu'un amour déçu, non ?😉 Je suis tombée de mon placard assez rudement et très agacée par cette trahison littéraire !

Le pitch : le jeune Maurice Swift travaille dans un hôtel de Berlin. Il y rencontre un écrivain célébrissime, Erich Ackermann. Ce dernier, lui, le remarque pour sa beauté. le rêve de Maurice est de devenir un écrivain célèbre. Erich est amoureux et pense arriver à ses fins en racontant sa vie au jeune Maurice. Or, il lui révèle un secret, une chose très grave commise pendant la Seconde Guerre mondiale, qu'il n'a jamais évoquée avec personne. Malheureusement cette histoire ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd. Maurice en fait le sujet de son premier roman, qui provoque un scandale à l'endroit d'Erich. Celui-ci est répudié par ses pairs, les éditeurs, les lecteurs et, tout à l'inverse, Maurice est porté aux nues. le lascar devient le roi de la manipulation et des coeurs brisés. Il se sert des hommes haut placés – et amoureux – puis les jette comme de vieilles chaussettes. Les années passent, et c'est la Page Blanche : plus rien ne sort de la plume de Maurice. Son dernier roman s'est moyennement vendu, trop médiocre. Entre temps, Maurice s'est marié à Edith, qui enseigne l'écriture à l'université, tout en étant elle-même écrivain à succès. Son dernier roman est presque prêt.

Attention SPOILER : devinez ce que fait Maurice ! Il lui pique son histoire !! Encore. Et comme si cela ne suffirait pas… un accident dans l'escalier, provoquant un coma, pendant de longues semaines à l'hôpital. Devinez qui débranche le tuyau qui maintient Edith en vie ? Déjà là, je commençais à trouver ça abracadabrant !! Les années passent encore. Maurice devient père grâce à une mère porteuse. 🤨 Puis, son fils découvre la vérité sur Maurice et pensait qu'Edith était sa mère. Asmathique, il fait une crise qui finit par le tuer parce que son père lui enlève sa ventoline (à moins qu'il ne l'étouffe avec un oreiller ?!). Bref, too tooooo much incredible !!!

J'ai failli abandonner à mi-parcours ce pavé de plus de 500 pages. Mais je voulais aller au bout de mes 8,70€ et être sûre jusqu'au bout que ce roman était vraiment un nanar. A vrai dire, j'ai bien fait : la dernière partie de l'histoire sauve – un peu – la mise, le labeur du lecteur qui hallucine devant une plume si bâclée, pour ne pas dire grossière voire vulgaire, pétrie des scènes de sexe bien cradement détaillées, qui ne servent en rien la narration et de péripéties plus incroyables les unes que les autres mais également cousues de fils blancs car j'ai deviné une partie de la fin. Ça, c'est du John Boyne ???? Je ne l'ai pas reconnu. Je me suis demandé s'il n'avait pas fait écrire l'histoire par quelqu'un d'autre !

Bref, le personnage principal est un abominable bonhomme qui ment, vole, tue, n'a aucun sentiment pour personne, est incapable de créer ses propres histoires parce qu'il n'a pas vécu, et parce qu'il manque cruellement de talent. La fin renverse la situation car il lui arrive quelques bricoles, l'arroseur arrosé, démasqué, jugé… La toute fin m'a amusée. Mais bien bien bien trop trop trop taaard !

Je me suis beaucoup ennuyée, j'ai ramé pour terminer cette histoire creuse. John Boyne a de l'imagination pour les rebondissements, mais là, ça sonne toc. J'ai autant détesté ce roman que Les fureurs invisibles du coeur avaient été un sacré coup de coeur. Alors je suis fâchée après John Boyne ! J'hésiterais sûrement avant de lire Il n'est pire aveugle sorti cette année. J'ai envie de lui dire de ralentir la production pour faire mieux !

Et puis, le titre français est assez tarte, je trouve ! Titre VO : A ladder to the sky.
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Maurice Swift n'a ni talent ni imagination mais il se rêve ecrivain. Il a deux atouts: il est très beau et surtout il a une ambition démesurée. Cette ambition guidera sa vie, faisant des victimes collatérales dont il n'aura cure.

Maurice SWIFT est à la fois antipathique et envoûtant. Bien que moins cruel il m'a un peu fait penser à la série le serpent, dont le personnage principal séduit, manipule, utilise les autres sans vergogne, et sans que cela ne semble lui poser le moindre problème de conscience. Il m'a inspiré le même sentiment de malaise et de fascination à la fois. Un roman à découvrir!
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C'est le troisième livre de John Boyne que je lis, et malheureusement c'est à mes yes le moins intéressant. Si l'intrigue générale en elle-même est originale, et que j'ai aimé retrouver l'intensité des dialogues propres aux livres de John Boyne, j'ai trouvé les "rebondissements" un peu faciles et surtout, prévisibles.
Le livre se structure en 3 grandes parties, augmentées de 2 interludes, et je n'ai pas eu besoin d'avancer très loin dans chacune de ces parties pour en deviner le dénouement. L'ensemble reste toutefois agréable à lire ! Au passage, j'ai trouvé cela amusant de présenter tant d'auteurs fictifs... J'aurai parfois aimé découvrir leurs ouvrages respectifs, tant leurs personnalités étaient intéressantes !
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Erich Ackermann est de retour dans sa ville natale de Berlin, peu de temps avant la chute du mur, dans le cadre d'une tournée promotionnelle donnée suite à la publication de son dernier roman à succès. Un coup d'oeil lui suffit pourtant pour tomber amoureux de Maurice Swift, le jeune serveur de l'hôtel et raviver des pulsions qu'il pensait à jamais éteintes dans son corps de vieillard. Ce dernier, grand admirateur de l'auteur et conscient du charme qu'il opère sur le vieil homme va  s'engager dans une relation ambiguë avec ce dernier, profitant de la faiblesse émotionnelle de l'écrivain pour tirer parti au maximum de cette nouvelle relation et mettre ainsi le pied sur le premier barreau de l'échelle devant le mener au sommet de la littérature. John Boyne nous offre avec ce fabuleux roman l'exemple même de l'anti-héros : le personnage ambigu qui vous met mal à l'aise dès les premières lignes et pour lequel l'antipathie ne cesse de croitre au fur et à mesure que les pages sont tournées. Un personnage dévoré par l'ambition et qui ne recule devant aucun obstacle pour atteindre son rêve. C'est un véritable tour de force que d'arriver à garder intacte l'envie chez le lecteur de tourner les pages quand on est face à un personnage principal aussi abject. Cela réside principalement dans la construction narrative employée judicieusement par l'auteur et l'importance prise par les personnages secondaires dans la description des différents événements. Seul petit bémol, je trouve le choix du titre en français plutôt incongru (j'ai beaucoup d'adjectifs en tête pour définir Monsieur Swift mais  je n'aurais pas choisi celui d' « audacieux ») quant on sait que le titre original (A ladder to the sky) fait référence à ce vieux proverbe disant que « l'ambition, c'est comme essayer d'appuyer une échelle contre le ciel. de l'énergie dépensée en pure perte ».  Un grand roman, assurément! 




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Âme (nom féminin) : Principe de la sensibilité et de la pensée et par extension, notre conscience. Celle qui nous guide et qui nous permet de juger le bien et le mal. Certes la vie n'est pas aussi dichotomique dans les situations qu'elle nous propose d'expérimenter, mais certains peuvent faire preuve en toute connaissance de cause d'un machiavélisme exacerbée. Au point de se demander s'ils ont jamais été pourvu de la moindre bribe d'âme.

Le portrait de Dorian Gray. Roman parfait du Romantisme s'il en est, porté par cette plume impeccable qu'était celle d'Oscar Wilde. Cette âme vendue pour une jeunesse, un talent, pour tout simplement une éternité damnée. C'est cette image de beauté parfaite, qui ne se fanera jamais, trop polissée pour être honnête, cette quête absurde d'une perfection inatteignable qui m'a trotté dans la tête tout au long de ma lecture.

Match Point. Film parfait d'un réalisateur mythique, qui pose la question toute simple, celle de savoir jusqu'où nous sommes capables d'aller pour nous élever dans la société, sans renoncer à qui nous sommes, sans renoncer à ce que nous aimons ? L'appât du gain et de l'apparat est il plus fort que la passion des sentiments ? La réponse est à discrétion de chacun. Woody Allen nous sert une réponse amorale à souhait. C'est ce film qui m'a trotté dans la tête en filigrane de ma lecture, au fil des pages tournées. Ainsi quand j'ai rencontré Maurice Swift au Savoy, il a immédiatement pris les traits de Jonathan Rhys Mayer.

Le talentueux M. Ripley pour finir. Qui n'a de talent que de se faire passer pour un autre, de vivre à travers un autre, qui représente une idée, un idéal.

Prenez ces trois ingrédients, mélangez les à la cuillère et non au shaker, et vous obtiendrez L'audacieux Monsieur Swift, de John Boyne. « Dans un hôtel berlinois, Maurice Swift rencontre par hasard le célèbre romancier Erich Ackerman qui lui confie son lourd passé, et lui permet de devenir l'auteur qu'il a toujours rêvé d'être. Quelques années plus tard, Maurice Swift s'est enfin fait un nom ; il a désormais besoin de nouvelles sources d'inspiration. Peu importe où il trouve ses histoires, à qui elles appartiennent, tant qu'elles contribuent à son ascension vers les sommets. Des histoires qui le rendront célèbre, mais qui le conduiront aussi à mentir, emprunter, voler. Ou pire encore, qui sait ?«

C'est l'histoire d'un jeune homme qui décide qu'il sera un écrivain en vue. Certes, ce rêve peut être compréhensible. Que celui qui n'a jamais rêvé de recevoir un Oscar dans sa salle de bain me jette la première pierre. C'est l'histoire d'un jeune homme qui renvoie l'image que celui qui le voit se prête à lui donner. C'est l'histoire d'un jeune homme conté par son mentor. C'est l'histoire d'une image, celle d'un écrivain, dont le talent est l'usurpation, le vol de propriétés intellectuelle et bien pire. C'est l'histoire d'un écrivain conté par sa femme. C'est l'histoire d'un psychopathe, conscient de la force d'attraction qui émane de lui, et qui est prêt à tout pour être au sommet . C'est l'histoire conclue par lui même.

Avec L'audacieux Monsieur Swift, John Boyne nous offre une lecture addictive, une apnée dans le monde de la littérature et l'édition dont il écorne les contours dans cette mise en abyme de la vie d'un auteur.
Lien : https://lesjolismotsdeclem.c..
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« Il ne peut y avoir de polémique autour de la moralité quand il s'agit d'art. Un écrivain doit raconter l'histoire qui s'empare de son âme. »
Fascinant, envoûtant!
L'irrésistible Monsieur Swift est conscient du pouvoir que lui donne sa beauté.
Menteur, arriviste, plagiaire, manipulateur mais pas que, il va faire de nombreux auteurs ses proies pour arriver à ses fins.
Frustré par son incapacité à écrire, il a besoin d'eux et eux vont se trouver avoir besoin de lui.
Il est donc question ici de la propriété littéraire, du propos d'un roman, de prix, d'édition, de désir, de consentement.
L'intrigue est excellente, l'épilogue savoureux, les dialogues délicieux!
A lire !!!
Éditions JC Lattès
Lien : https://blogdelecturelepetit..
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Il est jeune, beau, séduisant, magnétique... et a une ambition démesurée : devenir un écrivain célèbre. Et, pour y parvenir, tous les moyens sont bons (c'est un euphémisme !). S'il est un conteur acceptable, Maurice Swift est impuissant à imaginer des histoires et, à la manière d'un vampire, il aspire, à son insu et avec un sens de la manipulation aiguisé, l'inventivité d'un romancier homosexuel. Et il est capable de beaucoup plus...
Même si ses méthodes vont très loin, elles posent la question qui agite la littérature depuis qu'elle existe : a-t-on le droit de s'inspirer, alors qu'elle n'a pas donné son accord, de la vie d'une personne pour construire une oeuvre de fiction ? le débat est ouvert.
Mon avis sur « L'audacieux Monsieur Swift » est mitigé. Si le portrait d'un homme arriviste, cynique, dépourvu d'empathie et sans scrupule – en résumé un salaud sociopathe – est plutôt efficace, l'intrigue est sans surprise.
Du même auteur, j'ai préféré « Les fureurs invisibles du coeur ».
Lien : http://papivore.net/litterat..
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