Le garçon au sommet de la montagne

🪖 Avis : Encore un livre de #johnboyns qui a abordé la seconde guerre mondiale mais cette fois ci, du coté des soldats allemands et encore plus près du chef nazi, Hitler.

J'ai trouvé ce livre très émouvant et plein d'effroi en même temps. Ça montre bien la facilité qu'avaient les soldats pour enrôler dès le plus jeune âge des jeunes appelés la " jeunesse hitlérienne" afin de les préparer à la guerre et qu'eux même puisse convaincre naïvement sans comprendre le but de tout ça, en pensant bien faire, leur fraterie. C'est horrible !
Le chef nazi avait bien compris que les enfants étaient naïfs. Et pour leur donner envie de venir d'eux même dans les rangs, ils les nourrissait par le biais de ses commanditaires d'idéaux. L'enfant naïf était donc lui sous le charme de cette "belle" image qui était donnée.
J'ai beaucoup aimé, l'auteur a une façon de raconter des moments historiques toujours d'une forme très douce avec le regard d'un enfant.

C'est une fable ou un conte que nous propose John Boyne. Un conte cruel, une fable qui se termine tragiquement.
Imaginez le Berghof, le nid autrichien habité de temps en temps par Adolf Hitler, imaginez-le vu par un enfant rapporté là presque par hasard mais aussi par affection, gentil Pierrot, qui peu à peu se transforme en le pire des hitlériens, massacrant, dénonçant, déportant, assassinant... oh bien sûr jamais directement, quoique.
Livre écrit pour la jeunesse, ne l'oublions pas, l'auteur a à coeur, de démonter, dénoncer et démontrer, l'emprise d'une idéologie sur un enfant innocent, candide, mais démuni. Puis il emmène sans aucun détour non vers la culpabilité, qu'il juge un peu trop facile, mais vers la responsabilité. Cette phrase prononcée par la cuisinière à l'enfant puis à l'adolescent : "ne fais jamais semblant de ne pas savoir ce qui se passait. Ce serait le pire des crimes.".
Cette fable est terrible, terrifiante, montrant comment on lave le cerveau d'un enfant, comment le pouvoir, l'apparat, transforment un être humain en une bête féroce.
Pierrot ne s'en sortira (et encore ? comment ? le livre ne nous le dit pas vraiment) qu'en racontant son histoire. L'écriture serait salvatrice mais aussi la mémoire est nécessaire.
J'ai trouvé ce roman pour enfants à partir de 11 ans, assez dur, même trop dur pour le laisser lire sans accompagnement.

coucou voici un test de critique aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Premier livre que lis de cet auteur et je dois dire que je suis assez déçue. Forcément ce livre arrive après les incroyablement bons Orphelins 88 & Max de la talentueuse Sarah Cohen-Scali, donc la barre été très haute !
J'ai trouvé les personnages peu développés et donc peu attachant (que ce soit le personnage principal ou les autre), et donc ce fut difficile de ressentir de la compassion à leurs égards. L'histoire en elle même ne pas transporter bien loin... la véracité historique était assez moyenne (la caricature du comportement d'Hitler dans l'intimité ou encore d'Eva Braun)... enfin bref ça s'est laissé lire mais sans plus, je ne lirai pas les autres livres de cet auteur.

Difficile de ne pas être ému en tournant les dernières pages de ce joli roman mais j'ai un avis général un peu en demi-teinte.

Peut-être un peu trop simpliste, peut-être un peu trop court pour avoir le temps de ressentir ce que vit Pierrot, le personnage principal, et son évolution pendant les près de 9 ans qu'il aura passés au Berghof, un chalet dans les Alpes bavaroises, la résidence secondaire d'Hitler.

C'est un roman jeunesse dans lequel on retrouve les notions d'embrigadement et de pouvoir qui aveuglent l'esprit, de confiance et d'amitiés qui se brisent, de l'horreur du nazisme, de honte et de culpabilité, mais tout est amené avec finesse et sensibilité.
À travers les yeux du narrateur, sept ans au début de l'histoire, la réalité n'est pas aussi vive et crue qu'à travers ceux d'un adulte.

Je reste un peu sur ma faim mais c'est un joli roman et pour un enfant de 10 ans et plus ce sera, je pense, une formidable lecture.

Manipulation sur manipulation ou quand un innocent, orphelin, finit par devenir ce qu'il aurait redouté s'il avait pu comprendre ce qui se produisait autrefois.

Pierrot, entraîné dans l'endoctrinement malgré lui, est le portrait de, je l'imagine, bien nombre d'enfants malheureusement lors de cette période.

On lit l'histoire facilement, ressentant presque de la peine pour cet enfant qui n'a rien demandé et se voit inculquer la monstruosité.

Je ne m'attendais pas à la fin du tout, imaginant quelque chose de plus complexe encore. Elle est aussi bien travaillée que les trois autres parties de le Garçon au sommet de la montagne de John Boyne.

Ce roman se passe à Paris, puis en Allemagne, à Bergesbaden.
Pierrot Fischer vit à Paris, en 1936, avec sa mère, Française. Il a 7 ans, un chien baptisé D'Artagnan et un voisin et ami, muet et juif : Anshel. Son père, Allemand, a été soldat pendant la 1ère guerre mondiale, est revenu traumatisé et a fini par se suicider. Lorsque sa mère meurt, de tuberculose, il est envoyé dans un orphelinat tenu par deux soeurs, Simone et Adèle. Elles sont très gentilles mais Hugo, leur neveu, persécute Pierrot. La soeur de son père, Béatrix, prévenue par la mère d'Anshel, réclame Pierrot.
Il la rejoint en train en Allemagne dans les Alpes Bavaroises. Beatrix est intendante dans une grande maison au sommet d'une montagne : le Berghof, résidence secondaire d'Hitler, qui le tolère à condition qu'il ne fasse pas de bruit. Il est bien accueilli par Ernst, le chauffeur, sa tante et Emma, la cuisinière, mais doit changer de prénom : il devient Pieter. Sa tante lui demande de ne plus parler d'Anshel et d'arrêter de correspondre avec lui.
Au fil des années, Pieter va se laisser endoctriner par le fuhrer, devenir jeunesse hitlérienne, se montrer suffisant, abuser de son pouvoir, dénoncer ses proches. Il devient un véritable monstre, bien loin du gentil Pierrot qu'il était en arrivant.
Nous découvrons dans ce roman l'influence d'Adolph Hitler sur ses proches : endoctrinant les faibles et terrorisant les autres. le désir d'avoir du pouvoir, d'être important, transforme un enfant innocent, bousculé par les autres, en un jeune homme sans pitié.
Ce roman à destination de la jeunesse m'a bien plu, et je lirai avec plaisir le roman précédent de John Boyne : "Le garçon en pyjama rayé", qui se déroule dans un camp de concentration.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..

John Boyne entraine à nouveau ses lecteurs dans la Deuxième Guerre mondiale avec ce livre. Et oui effectivement il avait déjà écrit se type de roman avec le garçon au pyjama rayé. Même si dans se lui ci on est moins dans la naïveté qu'avec son premier roman, l'histoire ne perd pas de sa force. Se que j'ai beaucoup aimé c'est que le lecteur découvre les pensées d'un jeune qui peu à peu est persuadé que les nazis ont raison. Mais la différence avec certains romans de se style, on assiste ici à l'évolution de Pierrot. Il est au départ un jeune garçon ouvert, attentionné et timide sa transformation a donc plus d'impact. le changement se fait peu à peu, mais prend de plus en plus de place dans l'esprit de Pierrog qui devient Pieter et se met à croire en la supériorité de la race aryenne, de sa propre supériorité. Écrit avec finesse, ce roman touche et fait réfléchir surtout la finale qui nous montre un Pieter devenu adulte, réalisant tout ce qu'il a vu et pense forcé de trouver une façon d'accepter ce lourd passé.

Comment transformer une jeune garçon innocent en parfait petit Nazi ? Comment une idéologie aussi glaçante que le Nazisme a-t-elle pu s'infiltrer dans le cerveau de jeunes gens qui en ignoraient tout encore quelques mois auparavant ?
Lisez ce livre et vous aurez une partie de la réponse.
Encore un très bon livre de la part de John Boyne, qui aborde cette fois ci le thème de l'enrôlement et de l'adhésion aux théories fascistes. J'aurais aimé plus de profondeur dans le roman en général et dans les personnages en particulier, et peut être que l'auteur développe plus en détail tous les évènements qui ont conduit le petit Pierrot, jeune parisien dont le meilleur ami est juif, à devenir un parfait membre des Jeunesses Hitlériennes dans toutes ses composantes. Cependant, il s'agit avant tout d'un roman jeunesse et je trouve son contenu parfaitement adapté pour son public.

Livre jeunesse mais pas que.... Comment la naïveté, le manque d'estime de soi , le sentiment d'abandon fait la place belle à la peur, la manipulation pour finir par se perdre, perdre ses valeurs jusqu' à son nom.
Le roman se déroule pendant la deuxième Guerre Mondiale mais l'endoctrinement est toujours d'actualité malheureusement .