L'arbre d'Halloween

Tom Skelton, treize ans, se prépare à fêter Halloween avec ses copains. C'est la tradition. Tous les ans, le même circuit les attend. Bonbons et sorts sont au programme. Alors que tout est prêt, que chacun essaie de deviner le déguisement des autres, un enfant manque à l'appel. Il s'agit de Pipkin. Il ne peut pas venir avec eux. Son attitude est bizarre. Il semble souffrir et propose aux autres de les rejoindre devant la maison qui se trouve en haut de la colline. Une fois là-bas, Pipkin ne s'y trouve pas. Mais, le propriétaire des lieux est là, il ouvre la porte. Il est grand et étrange. Les amis acceptent d'entrer. Une fois à l'intérieur, l'homme leur propose un curieux voyage. Les amis se laissent prendre au jeu. Ils se dirigent alors tous devant le grand arbre qui se trouve au fond du jardin, un arbre décoré de citrouilles.

Et il ne parle pas au hasard, car c'est la vérité."

"L'arbre d'Halloween" est une histoire fantastique publiée pour la première fois en 1972 et ayant pour thème la fête d'Halloween et son origine.

On y rencontre un groupe d'enfants qui se laissent embarquer dans une drôle d'aventure par un homme inquiétant. Bonne blague ou mauvaise rencontre ? Les enfants prennent le risque. Cet homme s'appelle Montsuaire. Sa proposition consiste à les conduire à travers le monde d'une drôle de façon, à la découverte de la fête des morts et de sa signification.
"Quel est le sens d'Halloween ? Comment a commencé cette célébration ? Où ? Pourquoi ? Dans quel but ? Matous et sorcières, momies poussiéreuses et hantises ténébreuses. Tout est là-bas, dans ces contrées d'où l'on ne revient pas."

Au cours de cette soirée, ils vont traverser l'Egypte ancienne, l'Irlande, la Grèce, la France et le Mexique.

On parle du Dieu des morts, de druides, d'âmes errantes et d'esprits.

Puis, l'homme raconte Samhaïn, fête gaélique durant laquelle on célèbre les ancêtres en préparant des offrandes aux ancêtres et en participant à des rituels.

Ray Bradbury parle de l'enfance, de la peur, de la mort mais aussi du passé, des origines, de mémoire et de réincarnation. C'est magique, entraînant et inquiétant. Une lecture parfaite pour le jour d'Halloween.

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La nuit d'Halloween, une petite bande d'enfants déguisés, à l'affut tels des petits esprits farceurs, sortent pour leur traditionnelle quête de bonbons. Mais cet Halloween-là n'est pas tout à fait comme les autres car ils font une étrange rencontre : celle de Montsuaire.
Tel un Peter Pan avec les enfants Darling, Montsuaire guide la petite troupe espiègle à travers l'espace et le temps pour leur faire découvrir l'origine de cette célébration, et les croyances et autres terribles réalités que cette fête aujourd'hui très commerciale recouvre.

Ce court récit de Ray Bradbury est très rythmé, à la manière des comptines anglosaxones (les 'nursery rhymes') avec beaucoup de jeux de mots et de jeux poétiques sur les sons, ce qui donne un aspect très léger et délectable au début du texte. Puis à mesure que l'on avance dans le récit, on voit apparaître plusieurs niveaux de lecture avec une réflexion sur la mort dans les sociétés judéo-chrétiennes et la peur de l'inconnu.
En effet, la fête d'Halloween marque la fin d'un cycle "lumineux" et l'arrivée métaphorique des ténèbres, un cycle qu'on peut aisément comparer à celui de la vie.

C'est un récit aussi divertissant qu'ambitieux, qui tombe à pic. Peut-être pas abordables pour tous les jeunes lecteurs, mais très appréciable pour sûr!
( what a tricky story ! it's a real treat !)

Je n'avais lu de Ray Bradbury que Farenheit 451, que j'avais beaucoup aimé. Un lecture qui date de mon adolescence, alors je ne savais pas trop à quoi m'attendre, j'avais peur de mettre mes attentes un peu trop haut et puis le résumé montrait un univers à l'opposé de mon unique lecture de cet auteur.
J'ai beaucoup aimé ce roman, destiné à un public jeunesse, à priori, mais pas que. L'histoire nous entraine dans un périple merveilleux, avec une bande d'enfant à la recherche de leur ami. On voyage avec eux à travers le monde et le temps, passant de l'Égypte des pyramides à la construction de Notre Dame. On croise quelques monstres, mais rien de bien effrayant. Plutôt une ambiance d'Halloween réussie, où l'on s'amuse d'avoir sursauté suite au "Bouh !" d'un copain. On parcours l'histoire pour donner un sens à Halloween et montré que l'humanité à toujours fêté l'arrivée de l'hiver.
Un excellente lecture avec des personnages attachants et un apprentissage de la vie pour ses garçons, où ils ont gagné en savoir, mais perdu aussi quelque chose.

Tom Skelton est un adolescent qui s'apprête à fêter Halloween avec sa bande de huit copains. Pipkin, un adolescent de la bande n'est pas en forme. Étrange pour lui qui est toujours prêt à faire la fête. Il leur donne néanmoins rendez-vous dans une maison hantée au bout de la ville. C'est là bas que les jeunes font la découverte d'un drôle d'arbre, avec des citrouilles : l'arbre d'halloween. Pipkin disparaît. Les huit adolescents font la connaissance de Montsuaire, avec qui ils partent à la recherche de Pipkin. La traversée des différentes époques et des traditions d'halloween peut commencer…

Ce roman est un véritable conte qui permet à petits comme grands de (re) découvrir les traditions d'Halloween et son évolution au fil du temps. Une parenthèse poétique qui nous plonge dans l'univers de la fête d'Halloween sans en frissonner. Alors, des bonbons ou un sort ?

Etant donné les circonstances, je me suis plongée dans L'arbre d'Halloween, découvert il y a quelque temps sur le blog de Soukee. C'est un court roman, très bien écrit et atypique, mais qui n'a pas su me convaincre totalement.

Dans le nord du Midwest, une bande de garçons déguisés sillonne la ville pour réclamer des bonbons de porte en porte, comme le veut la tradition moderne. Mais chose curieuse, Pipkin, le meneur, n'est pas là ; et lorsqu'ils frappent à la porte d'une étrange maison qu'on « jurerait taillée dans du marbre noir », les adolescents vont se trouver entraînés dans un voyage à travers l'espace et les siècles, à la recherche de leur ami. Ils vont assister à la fête des morts dans l'Irlande des Celtes, dans un tombeau égyptien, et enfin, découvrir El día de los muertos au Mexique, aux côtés du sinistre Montsuaire.
Et bientôt, les pérégrinations des garçons se muent en voyage initiatique qui leur fera découvrir la véritable signification de la fête d'Halloween.
En résumé, ce fut pour moi une lecture agréable mais moins accessible que ce à quoi je m'attendais, à conseiller cependant pour sa grande originalité.

Bien que n'ayant personnellement jamais fêté cette fête, il est indéniable que celle-ci n'a cessé de gagner en popularité ces dernières années. Pour autant et bien avant que le 31 octobre devienne Halloween, se cachait derrière cette date importante une fête et un rassemblement bien plus intimiste et moins commerciale que celui de nos jours. En effet et dans les traditions celtiques, ce jour signe celui de la nouvelle année païenne – ou roue de l'année – et nos ancêtres fêtaient alors Samhain, cette entrée en la saison sombre. Ainsi, j'ai eu envie de découvrir à mon tour ce conte que j'ai vu passer à maintes reprises sur la toile. Sans être un franc succès, j'ai néanmoins apprécié ce voyage au coeur des traditions ancestrales.

En effet, Ray Bradbury revient sur l'essence et la naissance même de cette célèbre festivité et nous dévoile un univers d'une véritable richesse culturelle. de l'Égypte antique, à Notre-Dame de Paris en passant par bien d'autres contrées encore, l'auteur revient sur la merveilleuse diversité culturelle dont regorge notre vaste monde et j'ai apprécié ce message de tolérance et de disparité. Malheureusement et étant destiné à un jeune lectorat, le rendu reste assez superficiel malgré une pertinence et une cohérence certaines. C'est pourquoi, j'aurais apprécié que ce dernier creuse bien plus en profondeur et s'attarde sur les quelques traditions et coutumes dévoilées. En ce sens, L'Arbre d'Halloween reste une envoûtante et poétique représentation de cette fête mais pour le reste, seul le lecteur désireux d'en apprendre davantage sur telle ou telle traduction, comme le culte des mexicains par exemple devra à son tour effectué quelques recherches afin d'approfondir sa soif de découverte.

Cependant et si je me contente de la qualité du conte de Ray Bradbury, je dois bien admettre avoir été très vite saisi par l'ambiance mystérieuse et le rythme effréné de celui-ci. Avec un style direct et percutant – quoi que parfois assez farfelu et saugrenu – je me suis laissé porté par la magie des mots et la poésie de la prose de ce dernier. Halloween évoquant bien souvent la mort pour un bon nombre de la population, ce fort et sensible sujet reste en perpétuelle suspend et c'est à demi mots que l'auteur traite du deuil, du don de soi et de solidarité. J'ai vraiment apprécié les valeurs humaines transmises et transportées de la première à la dernière page et la morale offerte par Ray Bradbury se dévoile sensiblement touchante et poignante même si je m'attendais à une finalité légèrement plus audacieuse. En ce sens, cette lecture se dessine un délicieux conte initiatique et porteuse de nombreux messages qui, j'en suis certain, ne m'ont encore nullement été tous délivrés et c'est tant mieux car j'apprécie quant une oeuvre offre différentes visions selon la période de lecture de celle-ci. D'autant plus qu'assez court, ce roman se lit avec aisance et rapidité et je pense m'offrir sa relecture chaque année.

Finalement et malgré un manque de développement quant à la riche diversité culturelle dévoilée, L'Arbre d'Halloween se dessine un savoureux et poétique conte initiatique. J'ai été sensible aux délicats sujets ainsi qu'aux bienveillantes valeurs dévoilés et encore plus réceptif quant aux nombreux message que renferme ce dernier. C'est pourquoi, je recommande fortement sa découverte à chacun, petits ou grands, rêveur ou terre-à-terre.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Pumpkin Autumn Challenge – 2022 : Menu Automne de l'étrange – Les mystérieux habitants de Pottsfield.
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La première chose qui frappe lorsque l'on ouvre L'arbre d'Halloween, c'est la plume, incroyablement poétique, de Ray Bradbury. Pour avoir déjà lu certaines de ses nouvelles, je n'en avais pas souvenir, mais peut-être certaines traductions sont-elles meilleures que d'autres... ou alors, c'est ce texte-là qui l'est tout particulièrement.

Et pourtant, lorsque le fantastique fait irruption dans le récit, au début, j'ai eu du mal. du mal à suivre, du mal à accrocher, Cerveau tentant désespérément de trouver une logique au lieu de se laisser porter. Diante, Cerveau, à force de bouffer de la romance contemporaine bien terre-à-terre, aurais-tu oublié que le surnaturel n'a pas besoin de se plier aux lois de ladite logique, que l'onirisme n'obéit précisément à aucune de ces lois et qu'il est donc parfaitement normal de voyager dans le passé à l'aide d'un cerf-volant bricolé à partir de bouts d'affiches de cirque ? Arrête de réfléchir, Cerveau, cesse de craindre de perdre le fil, laisse les brumes de la morphine anesthésier la douleur au dos qui te maintient de force dans le monde réel, et laisse-toi emporter aux côtés de Tom et ses amis, au lieu de chercher à tout prix à « suivre » ! Lâche prise, et voyage !

Une fois cette difficile étape franchie, cette acceptation de l'enchaînement onirique dans lequel baigne le récit entier, qui n'est pas sans rappeler Alice au Pays des Merveilles ; bref, après avoir renoncé à comprendre les transitions, il faut avouer que ça va BEAUCOUP MIEUX.

L'arbre d'Halloween, c'est donc un voyage onirique où l'énigmatique Montsuaire dévoile aux jeunes protagonistes les origines de la fête d'Halloween et de leurs costumes, à travers un tour du monde où l'histoire de la fête des morts côtoie étroitement celle des religions. Tour à tour le cycle des saisons reflète celui de la vie, de nouvelles croyances chassent les précédentes, ici l'on empêche les défunts d'entrer, ailleurs, on va faire la fête auprès d'eux.

Si le thème de la mort est si omniprésent, ce n'est pas non plus à titre éducatif : en trame de fond, le groupe poursuit son ami Pipkin d'une cérémonie funéraire à une autre, avec, au bout du chemin, la vérité : tôt ou tard, la fin est la même pour tous... reste à savoir « quand ».

Alors oui, le texte n'est pas parfait. Comme vous l'aurez compris, la confusion règne parfois, notamment lors des transitions ou lors de tout le passage consacré à Notre-Dame. Toutes les traditions ou origines des costumes n'ont pas non plus droit au même traitement (l'Egypte et le Mexique s'étalent sur plusieurs chapitres, mais les mendiants en Irlande sont à peine mentionnés). Mais le plaisir de lecture est indéniablement là et fait aisément oublier ces menus couacs.

Il va sans dire que L'arbre d'Halloween est une lecture parfaite pour la saison, quand bien même elle est très rapide : ses 166 pages imprimées gros s'avalent d'autant plus vite que les chapitres, très courts, encouragent à en lire toujours un de plus.

Un petit livre de 166 pages parfait pour être lu la nuit du 31 octobre.
Ce jour là, justement 8 enfants, chacun portant un déguisement propre à Halloween s'apprêtent à parcourir les rues afin d'effrayer les bonnes gens et de récolter les habituelles sucreries lors de leur fête préférée. Parmi les amis, l'un d'entre eux, le plus populaire, manque à l'appel et tous s'inquiètent. Ce dernier, mal en point les incite à se rendre jusqu'à une vieille bâtisse lugubre et probablement hantée.
On pense que l'histoire va se poursuivre dans cette maison dans laquelle se trouve un étrange et effrayant personnage mais absolument pas! L'auteur nous entraine à la suite de Tom et des autres enfants dans un conte fantastique qui va nous faire voyager dans le temps et l'espace à travers l'histoire de la célébration des morts : L'Egypte et ses momies, l'Angleterre antique, les druides et leur dieu Samhaïn, le Moyen-Age obscur et ténébreux des sorcières, Paris, Notre Dame et ses gargouilles et enfin le Mexique coloré et festif avec El Dia de Muerte.
Parviendront-ils à sauver leur ami Pipkin?
L'écriture est belle, poétique, le vocabulaire riche et très imagé (bravo au traducteur Alain Dorémieux), et chaque enfant va apprendre la signification de son costume ainsi que les origines d'Halloween et l'âme de cette fête devenue de nos jours très commerciale. Si le sujet vous intéresse, n'hésitez pas à vous laisser entrainer dans cette sarabande effrayante et instructive à travers les âges au moyen de ce court texte fort bien écrit.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman que j'ai lu le jour d'Halloween.

Ce livre est un hybride. On est à la fois sur une incroyable histoire d'halloween (presque banale à cette saison) et sur un essai philosophique sur les croyances d'halloween, la mort, le noir, l'ésotérisme…

J'ai adoré la plume de l'auteur qui est travaillée tout en restant accessible, fluide et entrainante.

Je recommande à 1000% !
Lien : http://www.booksanddreams.co..

« Voici résumé en un seul lieu notre vol dans le temps, de l'ère des cavernes à celle des pyramides, des champs de blé celtiques aux cimetières du Mexique. »

C'est le soir d'Halloween dans une petite ville de l'Illinois. Un homme singe, une momie, la Faucheuse, un spectre, une sorcière, un mendiant, une gargouille et un squelette, huit gamins deguisés, se lancent dans un fantastique voyage à la recherche de leur ami Pipkin.

Ce court roman fantastique nous transporte à travers différents lieux, différentes civilisations, différents mythes, autant de tabelaux qui se succèdent dans un rythme effréné pour nous offrir un voyage onirique autour des croyances liées à la fête des morts. La plume de l'auteur est poétique, philosophique. On se sent pris dans un tourbillons de mots, d'images et on ne peut s'y soustraire tant on veut savoir comment finira ce voyage. J'aurais tellement voulu qu'il se prolonge encore un peu...