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Un roman court qui traite des violences conjugales, non pas physiques mais psychologiques et celles-ci se révèlent être au moins tout aussi dévastatrices. On est dans la peau d'Émilie cette femme meurtrie, blessée, victime des actes de cruauté de son mari. La tension monte au fur et à mesure dans ce huis-clos malsain, oppressant et la fin est bouleversante. Tout au long du livre on se demande quand est-ce qu'Émilie va se décider à réagir, à mettre un terme à tout ceci, malheureusement elle est déjà prise dans la toile de son harceleur manipulateur.
J'ai eu un peu de mal avec l'ambiance vaporeuse du livre, les nombreux flashbacks qui m'ont parfois désorienté voire même perdu certains moments. J'ai eu l'impression en lisant d'être moi aussi shooté aux médicaments à tel point qu'il devient difficile de faire la distinction entre rêve et réalité et cela m'a rendu la lecture fastidieuse pour quelques passages me donnant une impression de brouillon et de confusion. J'imagine que cela doit être volontaire de la part d'Alma Brami afin de nous faire ressentir davantage ce que peut vivre Émilie à un moment donné mais je n'ai pas trop accroché cet aspect. le livre est loin d'être mauvais, il est court mais dense, dérangeant, oppressant et c'est un bon moyen de découvrir ce que peut être le quotidien de toutes ces personnes victimes de violences conjugales, et juste pour cela, il mérite d'être lu.
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Infidélité chronique, double vie ou époux pervers-narcissique et manipulateur… Des thématiques souvent traitées en littérature contemporaine sous l'angle de la relation toxique. Dans son septième roman, « Qui ne dit mot consent », Alma Brami réinvente le sujet du couple disfonctionnel en imaginant un huis-clos malsain où cette-fois l'épouse se relève être témoin et parfois complice des agissements d'un mari persuadé d'être dans son bon droit. Se pose alors la question du mariage et des sentiments qui perdurent malgré des trahisons répétées. Doit-on tout accepter par amour de l'autre, quitte à s'effacer ? Il y a un temps pour tout, même pour celui de la révolte ; encore faut-il qu'il ne soit pas trop tard pour dire non.

«Sabine aurait aimé que mon mari ne soit qu'à elle, c'était mal le connaître». L‘incipit du septième roman d'Alma Brami plante tout de suite le décor. Sabine est l'une des nombreuses femmes que Bernard convie régulièrement chez lui, pour, selon ses dires, tenir compagnie à sa femme, Emilie.

Le couple a quitté un appartement en ville pour une maison à la campagne, quand leurs enfants étaient encore jeunes. La nostalgie gagnant peu à peu Emilie, Bernard s'évertue à lui faire rencontrer des gens (des « tatas » pour les enfants, des « amies » pour Émilie, des « vieilles connaissances » pour Bernard). Ces nouvelles « amies » se succèderont, mais pour l'unique plaisir de cet homme.

Dans ce roman, le lecteur est plongé dans la tête d'Emilie, femme blessée, à la fois victime et complice et l'adultère de son mari.

Bernard veut un couple moderne où l'un des deux pourrait librement vivre sa nature polygame ? Emilie ferme les yeux, se force à croire aux douces phrases telles que « tu m'aimes parce que je suis honnête, n'est-ce pas ? » ou « les hommes ont des doubles vies, mon Coeur, tu es ma vie, ça ne te suffit pas ? ». Conditionnée, elle accepte, excuse, donne le change pour sauvegarder l'image du couple.

Dans une unicité de lieu – la maison de campagne comme seul décor – le lecteur assiste à une montée en puissance de la perfidie du mari et de son emprise grandissante sur une femme désarmée, complice et spectatrice malgré elle des agissements d'un homme qui semble être son seul repère (malgré les vaines tentative de sa vieille amie Armelle ou de sa fille ainée, Laura).

Sans jamais forcer le trait, sans jamais verser dans le pathos et s'inscrire clairement dans le sujet du syndrome de Stockholm ou de la polygamie, l'auteure préfère lever le voile sur la violence conjugale, la manipulation mentale, l'avilissement de l'autre réduit à n'être qu'un objet. À chaque incartade de son mari, Emilie se remet en question, culpabilise, doute d'elle-même, de sa capacité à être aimable au sens digne d'être aimée. Elle ravale sa tristesse, colle un sourire de façade, déploie des trésors d'attentions pour être et demeurer le gâteau et non juste la cerise, aux yeux de l'homme qu'elle aime. Pour continuer à recevoir des mots caresses, des mots velours. Pour continuer à exister dans son regard.

En choisissant cette maison de campagne (trompeusement mise en avant dans la quatrième de couverture) comme théâtre de ce huis-clos destructeur, Alma Brami parvient à traiter avec justesse la question de violence conjugale: une violence plus verbale que physique mais qui montre que parfois, les comportements ambigus et certaines phrases peuvent être aussi violents que des coups et des gifles. Une violence silencieuse, insidieuse, qui ne se mesure pas en termes de décibels ni de mots acérés, mais de mots tendres et susurrés enveloppant des actes d'une cruauté sans nom. Jusqu'où peut-on aller par amour - ou plus exactement - par illusion de l'amour ?

En définitive, un roman court, mais anxiogène, qui fait monter habilement monter la pression sous la forme d'un huis-clos malsain. L'auteure parvient à renouveler la thématique des relations sentimentales toxiques, grâce à une approche romanesque ingénieuse.
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La violence dont il est question ici ne dit pas son nom. Elle se dissimule derrière des mots doux, des déclarations d'amour, des intentions louables, des pluies de cadeaux.
Quand la violence se cache, elle prend la forme d'un contrôle permanent : lieu de vie, activités, relations, rien n'est laissé au hasard. Quand elle explose au grand jour, elle blesse avec des mots et des actes : elle culpabilise, elle délaisse, elle souffle le chaud et le froid pour mieux imposer ses évidences tordues et raffermir son emprise.

Ce roman raconte la descente aux enfers d'Emilie, manipulée par son mari Bernard, un homme aussi séducteur que pervers. Après avoir mis Emilie sous emprise, l'avoir coupée de ses parents et amis, lui avoir imposé l'exil à la campagne, toujours sous couvert de ne vouloir que son bien et celui des enfants, il lui impose la présence de ses nombreuses maîtresses, des femmes qu'il prend et jette sans aucune considération.
Bernard flatte son propre narcissisme par ces entreprises de séduction mais aussi en s'assurant que la cage dans laquelle il enferme Emilie reste absolument dorée : une maison magnifique, des compliments à la pelle, une complicité qui n'est entamée que par ses longues absences inexpliquées.
Cependant, il ne faudrait pas qu'Emilie proteste ou se rebelle, car sinon, il sort les armes, les vraies : la violence verbale, la destruction de l'autre par des reproches, des punitions... jusqu'à l'irréparable, qu'il se montre capable de commettre avec une froideur totale, alertant enfin le peu d'entourage qu'il autorise à sa femme.

Cet livre est glaçant ; l'obstination d'Emilie à trouver des excuses à son mari et à l'aimer passionnément envers et contre tout rend le lecteur impuissant jusqu'à se sentir devenir fou.
Un ouvrage important pour montrer une facette moins connue des violences conjugales, bien difficile à qualifier pour celles qui en sont victimes.
Il est également remarquablement écrit, et donne envie de découvrir les autres romans de l'auteure.
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"Qui ne dit mot consent " d'Alma Brami (176p)
Ed. Mercure de France
Bonjour les fous de lectures….
Voici un huis-clos assez désarmant où le lecteur assiste impuissant à la descente aux enfers d'Emilie.
Sous prétexte d'une vie meilleur, le mari d'Emilie la convainc de quitter la ville pour la campagne.
Un étrange ballet se met alors en place dans lequel Emilie se voit contrainte d'accepter les " amies" de son époux sous prétexte de lui donner un peu de compagnie.
Emilie ne dit rien, accepte tout avec le sourire sachant que les " amies" passent, défilent mais que elle, elle reste.
Elle sait qu'en fait , son homme se lasse très vite .
Une autre amie, encore une autre ..; Emilie ne dit toujours rien.
Etrange puzzle où les pièces s'emboitent petit à petit.
On a envie de secouer Emilie, de lui dire de fuir devant ce piège qui se referme de pus en plus sur elle.
Pourquoi n'en a-t-elle ni la force ni l'envie ? Parce que le bourreau est un sacré manipulateur tout simplement. Il lui suffit de quelques mots pour que tout rentre dans l'ordre qu'il a instauré.
Ce huis clos sur les relations toxiques, qui aurait pu être un vaudeville, monte en puissance et prend des allures hitchcockiennes qui nous laissent à la fois terrifiés et songeurs.
Voici un long monologue d'une femme perdue face aux manipulations perverses de son mari.
Voici un roman anxiogène
Récit d'une descente aux enfers où il est démontré que les mots sont parfois plus violents et destructeurs que les coups.
A découvrir.
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Livre sur le harcèlement moral, ,insidieux, la souffrance d'une femme qui ne peux pas échapper à son homme.
Tout est fait doucement, lancinant , très bon bouquin .
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Sous le prétexte d'une vie plus saine et se disant oppressé par la vie citadine, Bernard a entrainé sa famille, alors que les enfants étaient encore en bas âge, dans une grande et belle maison à la campagne.
Bien qu'Emilie, son épouse chérie, ne soit pas complètement convaincue du bien fondé de ce déménagement, elle laisse à son mari cette initiative, se privant ainsi de son autonomie. En effet, ne conduisant pas, elle se retrouve totalement dépendante de lui, seule sans parent ni amis...
De plus, le couple accueille des "invitées", qui s'installent dans la chambre d'amis pour une durée indéterminée; celle ci prenant fin lorsque Bernard est lassé... Mais lassé de quoi au juste ?...

Alma Brami nous livre dans ce roman un huis clos oppressant, dans lequel on voit la narratrice s'enfoncer dans l'indicible.
Ce roman glaçant est une belle description de la manipulation exercée par un pervers narcissique sur sa femme, qu'il dit aimer plus que tout, "Mon Coeur", mais qu'il transforme au fil du temps en objet, son objet, jusqu'à la mort...
La mort du désir, la mort du plaisir, la mort de l'âme de l'Autre afin d'être le maitre... Un processus bien ficelé qui consiste à culpabiliser l'Autre, lui faire croire qu'elle est unique et n'a pas à se plaindre, la faire douter afin qu'elle accepte tout de peur de ne plus être aimable ( au sens digne d'être aimé ).
Dans ce couple, la violence conjugale est insidieuse, bien que silencieuse et auréolée d'une pseudo compassion et de mots susurrés, mais les actes sont d'une cruauté sans nom.
A lire
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Découverte de cette auteure et énorme coup de coeur pour ce livre poignant, tout en tension psychologique ou comment une femme aimante (Emilie) sombre petit à petit, dominée par un mari pervers narcissique (Bernard).
Il s'agit de violence conjugale même si elle n'est pas physique mais les mêmes ressorts sont à l'oeuvre : Bernard veut partir à la campagne, Emilie est isolée de sa famille, de son amie; elle arrête de travailler; Bernard lui impose de plus en plus de choses inacceptables : héberger des femmes dont il fait ses maîtresses devant sa femme pour qu'elles lui servent soi-disant d'amies afin de combattre sa solitude, puis ne plus être associée aux sortie, puis devoir accepter les enfants d'une de ses "amies", puis céder sa chambre, puis être enfermée sans autre visite que Bernard et son bouillon de légumes assaisonnée de gélules.
Chaque fois, elle souffre terriblement mais accepte car c'est elle l'épouse et qu'elle est persuadée que Bernard lui reviendra toujours si elle lui fait plaisir. Bernard augmente alors chaque fois d'un cran les humiliations, la violence psychologique jusqu'à ce qu'Emilie abandonne toute volonté de résistance; elle se dévalue, se trouve veule, pleureuse, jalouse; alors qu'elle dépérit, Bernard,lui, est le mâle sûr de lui, aux conquêtes nombreuses qui lui permettent de se croire un être exceptionnel. On dirait une mante religieuse homme qui se nourrit de sa partenaire jusqu'à la dévorer.
Emilie a deux enfants qui sont présents les premières années après l'installation à la campagne; Laura, la fille, a compris la situation est essaye de remuer sa mère; nous avons envie de crier avec elle, de remuer Emilie. Complètement sous l'emprise de son mari, elle n'écoute pas sa fille qui de guerre lasse, commence à mépriser sa mère pour sa lâcheté ce qui isole encore plus Emilie puis elle finit par quitter la maison tout comme son frère Paul, plus jeune, qui a bien senti que quelque chose d'anormal se passait dans sa famille avec toutes ces "taties" qui s'installaient chez eux, partaient, suivies d'une nouvelle tatie. Emilie est alors complètement livrée à la perversion de son bourreau. Elle sera sauvée in extrémis et ses enfants la défendront alors contre leur père contre son gré, elle qui continuait à aimer son mari et à vouloir retourner avec lui.
Cette mécanique implacable qui asservit, annihile toute volonté, conduit à une auto-dévaluation est parfaitement rendue par Alma Brami; c'est d'autant plus glaçant que tout le récit est raconté par Emilie elle-même qui accepte tout ce que son mari lui fait endurer et l'excuse, le comprend. On assiste impuissant à la lente déchéance de cett femme, sous l'emprise d'un monstre.
Ce roman m'a marquée encore plus qu'un article ou un reportage sur la violence psychologique et c'est tout le talent d'Alma Brami que d'instiller un climat de tension extrême sans que jamais il n'y ait de violence physique. On s'identifie à cette femme que l'on veut sauver malgré elle.
Une vraie réussite. Un beau roman. Une lecture qui restera gravée dans mes meilleurs souvenirs littéraires.
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Éditions Mercure de France – Rentrée littéraire – Parution septembre 2017

Lorsqu'ils ont décidé d'aller s'installer à la campagne, à aucun moment Émilie n'aurait imaginé que son mari puisse lui faire vivre une telle situation. Comment Bernard a-t-il pu infliger de tels actes à son épouse ? Comment pouvait-il oser continuer à l'appeler « mon coeur » après toutes ces situations imposées ? Une chambre d'amis, à l'étage, des amies mais pour qui ? Des amies qui sont des tatas pour leurs deux enfants, des amies qui n'ont pas lieu d'être présentes dans cette maison, surtout dans les circonstances que vous allez découvrir.
Jusqu'où Bernard pourra-t-il aller ? Quelle est l'issue ? Qui pourra sortir Emilie de ce piège, de cette spirale infernale ?
Comment en dire un peu mais pas trop ? Quoi vous dire ? Que tout au long de cette lecture on n'a qu'une seule envie, c'est d'hurler, de dire à Émilie « ouvre les yeux, réveille-toi, regarde ce qu'il t'inflige, pourquoi accepte-tu ça » ?
Cette histoire est époustouflante. Alma Brami nous emprisonne, on est comme happé par son écriture, son histoire, son atmosphère…
Je remercie les éditions Mercure de France et bien entendu Alma Brami pour cet intense et bluffant moment de lecture.
Lien : https://littelecture.wordpre..
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Cela commence toujours à la gare. Invariablement le même sourire charmeur, la même prévenance délicate. L'éternel bouquet de fleurs, l'invariable visite guidée du village, le sempiternel trajet musical jusqu'à la maison. Commence alors l'installation de l'« invitée », officiellement conviée pour tenir compagnie à Emilie. Trois rôles à jouer. Deux acteurs immuables. Des comédiennes intérimaires qui ignorent la mise en scène. Emilie n'a pas envie d'apprendre à connaitre ces « amies sur mesure » qui accaparent toute l'attention de son mari durant le temps, plus ou moins long, que dure leur passage. Emilie ne souhaite qu'une seule chose : ne plus avoir à partager son homme avec d'autres, ne plus avoir à être polie et agréable avec ces convives indésirables. Mais Emilie accepte tout, supporte tout, attendant le jour où il comprendra enfin qu'elle suffit seule à son bonheur …

Qui ne dit mot consent est un roman terriblement bouleversant. Dès les premières pages, mon petit coeur s'est serré de peine à l'unisson avec celui d'Emilie, narratrice de ce douloureux récit : impossible de rester impassible face à cette souffrance intérieure, à ces larmes sans cesse retenues, à cet espoir maladif et pernicieux. Emilie raconte sans rien omettre ce quotidien malsain, explique sans détour les raisons qui la pousse à accepter cette situation sans rien dire, relate son enfance au milieu de parents refusant de la laisser grandir et décider par elle-même. L'auteur nous offre ici un roman très psychologique à la thématique intéressante : tout comme les femmes battues s'accrochent à leur couple en dépit de tout, Emilie, femme trompée cohabitant avec ses rivales, s'obstine à considérer que tout est normal.

Mais ce roman est surtout particulièrement révoltant, presque insupportable. On s'attache très rapidement à Emilie, très probablement du fait de la narration à la première personne. Une narration qui semble légère au premier abord, à cause d'une certaine dose d'humour grinçant et d'ironie, mais qui cache finalement le mal-être profond d'Emilie : si cette dernière ne cesse de dénigrer ses « rivales », de traquer le moindre défaut physique ou caractériel, le moindre faux pas de leur part, c'est tout simplement pour se rassurer, s'assurer à elle-même qu'elle vaut mieux qu'elles et qu'elle n'a rien à craindre d'elle. A partir du moment où cette constatation s'est imposée à moi, je dois avouer avoir été très proche des larmes quasiment en permanence. Parfois, je n'osais même plus continuer, de crainte que la situation se détériore … j'ai rapidement abandonné l'espoir de la voir s'améliorer !

Car il ne faut pas se voiler la face : ce roman est loin d'être facile à lire. Bien au contraire. C'est un roman déstabilisant, perturbant, troublant, dont on ne sort pas véritablement indemne. Il m'a beaucoup secouée, d'autant plus que je ne lis que très rarement ce genre de récits : connaissant les limites de ma sensibilité, j'ai généralement tendance à m'auto-materner et à éviter tout ce qui pourrait potentiellement me troubler. Cependant, je ne regrette absolument pas cette découverte littéraire : je suis tombée sous le charme de la plume d'Alma Brami, qui m'a fait ressentir avec énormément de force des tas d'émotions, qui m'a émue aux larmes et qui m'a véritablement captivée. Un très beau livre sur le plan de la narration, mais un récit particulièrement dramatique qui bouleverse et qui indigne. Un récit très court, mais très dense : j'ai du mal à croire qu'il ne fait que 165 pages !
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