AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 53 notes
5
5 avis
4
6 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tel un scalde* des temps modernes, Edouard Brasey s'inspirant de diverses sources historiques et artistiques (voir l'avant-propos), retrace avec verve les anciens mythes nordiques. Les chants de la walkyrie est le premier volet de la tétralogie : La malédiction de l'anneau. Sous une plume fluide et romancée, renaissent les 9 mondes composés de l'Asgard, le royaume des dieux, de Vanaheim, le jardin des Vanes, de Midgard, la terre des hommes et de bien d'autres mondes terrifiants et lointains. C'est en ces lieux légendaires qu'évoluent - au gré du destin ou des manigances - les divinités, les géants, les nains, les hommes et toute une galerie de peuplades fabuleuses.

Les chants de la walkyrie s'ouvre sur un prologue évoquant la genèse de la malédiction de l'anneau, qui plus tard, entraînera la chute des divinités de l'Asgard, le crépuscule des dieux. Sur l'instance d'Odin, dieu suprême, Brunehilde, sa fille bien-aimée et l'une des 9 walkyries**, se voit confier la mission de veiller sur la lignée maudite des rois du Frankenland, engendrée par son père avec une mortelle. Abandonnant son statut d'immortelle, la jeune fille décide d'embrasser la vie de mortelle, simple, éphémère mais passionnée, devenant tour à tour scalde, reine, épouse et mère. Drames et passions seront le lot quotidien de Brunehilde, héroïne attachante de ce récit. Parviendra-t-elle à déjouer les fils du destin tissés par les Nornes, divinités féminines siégeant près de la source Urdarbrunn située près du frêne Yggdrasil ?

Avec cette grande saga épique, la fantasy française a de beaux jours devant elle et n'a point à rougir face aux auteurs anglo-saxons. Nul doute que ce premier tome d'introduction est une réussite grâce à un titanesque travail de documentation et à une imagination fertile qui comble les zones d'ombres de manière romanesque.
Commenter  J’apprécie          80
Lorsqu'on est, comme moi, passionné par la mythologie, les mythes et légendes, les panthéons de tous les continents, les récits fondateurs de la littérature de l'imaginaire et que de surcroit on doit avouer beaucoup de lacunes au sujet des légendes nordiques et germaniques, on est fatalement tenté de lire le livre d'Edouard Brasey. Quand on sait, de plus, que ces légendes d'Europe du nord ont largement inspiré Tolkien pour le Seigneur des Anneaux et par conséquent une bonne partie de la littérature fantasy, on est très impatient d'en apprendre davantage.
Et c'est ainsi que je suis parti faire la connaissance d'Odin et de son fidèle mais encombrant compagnon Loki, des Walkyries, des Ases, des Nornes et autres Nibelungen. Que j'ai traversé l'Asgard, le Midgard ou le Walhalla. Que j'ai entendu parler de l'Anneau d'Andvari, des Pommes d'éternelle jeunesse et du Trésor des Nibelungen. Bien sûr, tout cela me disait bien quelque chose, mais j'avais l'impression d'avoir affaire aux pièces éparpillées d'un immense puzzle plutôt qu'à un tableau cohérent. Grâce au livre de Brasey, chaque élément a (re)trouvé sa place et j'ai pu enfin savourer l'histoire dans son ensemble.
Le style de Brasey est simple et sans fioriture. A peine voit-on fleurir, ici ou là, quelque imparfait du subjonctif de bon aloi. Les descriptions sont réduites à leur plus simple expression et la priorité est donnée à l'action. Peut-être aurais-je préféré quelque chose de plus littéraire, mais s'agissant de récits probablement de tradition orale, le style est parfaitement adapté.
Les personnages et en particulier ceux des dieux, sont étonnants et loin de l'image que l'on se fait d'eux habituellement. Odin, qui est tout de même le dieu suprême, est non seulement manipulé par Loki, le génie du Feu et de la Ruse, mais il n'ose pas discuter l'autorité de son épouse Frigg, déesse des Serments et des Liens du Mariage. Et il en va de même pour tous ceux que l'on rencontre au long du récit comme par exemple Brunehilde, fille d'odin, la walkyrie qui n'a rien de la géante guerrière qui vit dans l'imaginaire populaire.
Ce premier tome de la Malédiction de l'Anneau ravira sans aucun doute les amateurs de légendes ainsi que tous ceux curieux de mieux connaître les inspirations de Tolkien.
Lien : http://aruthablog.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          20
Ce roman est le premier tome d'une trilogie intitulée La Malédiction de l'anneau. Dans celle-ci, l'auteur nous conte les grands récits de la mythologie nordique. Dans ce premier tome, le lecteur écoute les chants de Brunehilde, fille préférée mais aussi maudite d'Odin. le dieu suprême, le dieu borgne a trompé Frigg, son épouse légitime, déesse de l'amour et du mariage et a engendré une descendance humaine, que sa femme divine a maudit. le dieu leur envoie alors une walkyrie, Brunehilde, pour les protéger.

Réécriture des mythes nordiques.
Edouard Brasey, dans l'avant-propos, revient sur son projet de reformulation de la mythologie nordique. Ce premier tome se termine sur une liste des sources bibliographiques. Il est donc très probable que l'auteur soit resté fidèle à l'esprit des mythes d'origine. Cependant sa tache n'a pas été facilitée par ses sources. Les différentes versions ne sont pas forcement complètes et parfois se contredisent entre elles et Brasey a du les retravailler avant de donner une cohérence à la globalité de sa trilogie.
Les chants de la walkyrie et la fantasy
Cet ouvrage se dévore. Il est très bien écrit. Les récits de mythologie pure et dure ne sont plus trop à la mode mais ce roman, outre le plaisir que sa lecture procure en elle-même, permet de se rendre compte de ce que la fantasy en générale doit à la mythologie nordique, à commencer par Tolkien lui-même qui était très calé question littérature nordique. de nombreux thèmes de fantasy y trouve leur source : l'anneau maudit, les guerriers berserkers , l'épée magique ou encore le pouvoir du nom.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne sais pas si c'était dû à la reprise de la série Vikings (que je love love love +++) mais je me suis mis en tête depuis quelques temps de découvrir certaines littératures, dont les littératures asiatique et nordique. Ayant commencé en douceur avec la littérature asiatique, il me fallait donc attaquer désormais la littérature nordique suite à ma petite période no life pour voir la dernière saison de la série. Comme j'adore l'histoire et la mythologie, je me suis donc lancée dans deux ouvrages très différents :
- Vikings de Régis Boyer, un livre retraçant le phénomène vikings, de ses origines à sa disparition, en passant par son impact sur les royaumes européens ;
- La Malédiction de l'Anneau, Tome 1Les Chants de la Walkyrie d'Edouard Brasey qui reprend le mythe de l'anneau du Nibelung et objet de cette chronique.

Qui n'a pas entendu parler de l'Anneau maudit du Nibelung, ne serait-ce que par le célèbre opéra L'Anneau du Nibelung de Richard Wagner avec la non moins célèbre Chevauchée des Walkyries (un petit extrait en cliquant sur le lien) ? La tétralogie de la Malédiction de l'Anneau se veut le récit de ce fameux mythe. Pour mener à bien son objectif, Edouard Brasey a effectué de longues et nombreuses recherches et nous fait part de ses démarches dans une préface fort éclairante. Écartons les stéréotypes habituels du viking pour nous concentrer sur ce récit mythique.

Odin, dont l'essence divine a été corrompue par la perfidie de Loki, sait que l'heure des Dieux touchera bientôt à sa fin. Or, il ne peut se résoudre à leur disparition. Pour déjouer le destin, il lui faut survivre, par n'importe quelle moyen. Les Hommes sont l'avenir. C'est donc à travers eux qu'Odin vivra. Les rois du Frankenland seront ainsi les illustres descendants du dieu suprême. Mais la lignée est maudite et la survie de l'essence divine d'Odin en péril. Frigg, son épouse, jalouse de ses aventures amoureuses, frappe de stérilité la reine du Frankenland. Comment la lignée peut-elle alors perdurer ? Seule Frigg pourrait lever sa malédiction mais vexée dans sa fierté de femme et d'épouse modèle, elle refuse obstinément de changer d'avis. Les pommes du jardin de Freya pourraient lever la malédiction. Or, celles-ci sont précieusement gardées, elles qui garantissent aux Dieux leur vitalité, et les Dieux ne peuvent se mêler directement du destin des hommes. Odin va par conséquent devoir redoubler de stratagèmes pour parvenir à ses fins… Qui de mieux que sa fille préférée pour l'aider ? Brunehilde la Walkyrie, la fière guerrière, va devoir se rendre dans le monde des Mortels et s'assurer que la lignée puisse se perpétrer. Mais il lui faudra sacrifier beaucoup pour mener à bien sa mission, à commencer par son statut de déesse… Forcée de vivre comme une mortelle au milieu des Mortels, elle connaîtra les joies de l'amour aussi bien que le goût amer de la trahison. le Crépuscule des Dieux est proche et certains sont décidés à ce qu'il ait bien lieu !


Comment résister à la malédiction de l'Anneau ? Comment Brunehilde pourra-t-elle mener à bien sa mission ? Au travers de ce premier tome de la Malédiction de l'Anneau, nous remontons aux origines du mythe. Comment le Ragnarök a-t-il été annoncé ? Pourquoi les Dieux sont-ils condamnés à disparaître ? Passionnés de mythologie, nul doute que vous y trouverez votre bonheur. Ici, nous remontons aux premières origines des mondes, jusqu'à ce qu'Odin soit corrompu par la perfidie de Loki. Se jouant de lui, cet être de discorde se fait la voix de la mauvaise conscience du Dieu suprême pour mieux lui insuffler son venin. Mais à quelle fin si ce n'est celle des Dieux ? Aucune, si ce n'est le plaisir de semer le chaos sur son passage. Or, c'est ainsi qu'un jour, Odin se retrouve en possession de l'Anneau du Nibelung, par qui tous les malheurs arriveront. Cet anneau, joyau des nains et possession du Roi Andvari. L'anneau, dérobé au roi des nains, est alors maudit par ce dernier. Quiconque le portera connaîtra une mort assurée. C'est ainsi que la lignée d'Odin est condamnée avant même d'avoir commencé à exister… Mais le Dieu est déterminé à survivre coûte que coûte et à lutter contre son destin.

Dans Les Chants de la Walkyrie, l'Anneau n'est présent qu'au début du roman pour mieux laisser place au récit des origines de la lignée maudite d'Odin. Sans cela, il nous serait impossible de comprendre le rôle de l'Anneau par la suite. Il nous faut comprendre que les Dieux eux aussi peuvent mourir, qu'eux aussi sont conditionnés par leur destin, qu'eux aussi sont limités par leur nature propre… Au même titre que les Mortels, ils se doivent d'accomplir leur destin jusqu'au bout. Tenter de résister est inutile et vain. du moins, semble-t-il. Peut-être Odin parviendra-t-il à déjouer le mauvais sort ? Peut-être que si les Dieux sont condamnés d'avance, une trace d'eux pourra malgré tout survivre ?

Porté par une belle plume, tour à tour pleine de douceur et de poésie ou de violence, le récit nous emmène sur les traces de Brunehilde. C'est à travers ses yeux et sa voix que nous vivons la malédiction de l'anneau, la perfidie de Loki ou encore la rencontre avec les filles du Rhin. C'est avec ce roman que je me suis rendue compte à quel point Tolkien s'était inspiré de la mythologie nordique pour le Seigneur des Anneaux. Est-ce à dire que La Malédiction de l'Anneau en est une redite ? Loin de là. D'un côté nous avons une inspiration, de l'autre une réécriture. Cependant, si j'ai été happée dès les premières pages dans le récit, au bout d'un certain temps j'ai fini par ressentir une certaine lassitude. En cause, de nombreuses longueurs et répétitions, qui sont venues casser un récit au début rythmé. Heureusement, l'histoire est tellement palpitante qu'il m'a été impossible de renoncer à cette lecture, tant je suis curieuse de connaître la suite.



Les Chants de la Walkyrie est le premier tome d'une saga nordique qui se veut une réécriture la plus fidèle possible au récit mythologique, que nous connaissons à travers les vieux poèmes eddiques (les Edda). Si le roman souffre de certaines inégalités de rythme dans son écriture, il n'en demeure pas moins un récit épique qui saura ravir les adeptes de mythologie !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
Commenter  J’apprécie          00
Qui n'a pas entendu parler de l'Anneau maudit du Nibelung, ne serait-ce que par le célèbre opéra L'Anneau du Nibelung de Richard Wagner avec la non moins célèbre Chevauchée des Walkyries ? La tétralogie de la Malédiction de l'Anneau se veut le récit de ce fameux mythe. Pour mener à bien son objectif, Edouard Brasey a effectué de longues et nombreuses recherches et nous fait part de ses démarches dans une préface fort éclairante. Écartons les stéréotypes habituels du viking pour nous concentrer sur ce récit mythique.
Dans Les Chants de la Walkyrie, l'Anneau n'est présent qu'au début du roman pour mieux laisser place au récit des origines de la lignée maudite d'Odin. Sans cela, il nous serait impossible de comprendre le rôle de l'Anneau par la suite. Il nous faut comprendre que les Dieux eux aussi peuvent mourir, qu'eux aussi sont conditionnés par leur destin, qu'eux aussi sont limités par leur nature propre… Au même titre que les Mortels, ils se doivent d'accomplir leur destin jusqu'au bout. Tenter de résister est inutile et vain. du moins, semble-t-il. Peut-être Odin parviendra-t-il à déjouer le mauvais sort ? Peut-être que si les Dieux sont condamnés d'avance, une trace d'eux pourra malgré tout survivre ?

Porté par une belle plume, tour à tour pleine de douceur et de poésie ou de violence, le récit nous emmène sur les traces de Brunehilde. C'est à travers ses yeux et sa voix que nous vivons la malédiction de l'anneau, la perfidie de Loki ou encore la rencontre avec les filles du Rhin. C'est avec ce roman que je me suis rendue compte à quel point Tolkien s'était inspiré de la mythologie nordique pour le Seigneur des Anneaux. Est-ce à dire que La Malédiction de l'Anneau en est une redite ? Loin de là. D'un côté nous avons une inspiration, de l'autre une réécriture. Cependant, si j'ai été happée dès les premières pages dans le récit, au bout d'un certain temps j'ai fini par ressentir une certaine lassitude. En cause, de nombreuses longueurs et répétitions, qui sont venues casser un récit au début rythmé. Heureusement, l'histoire est tellement palpitante qu'il m'a été impossible de renoncer à cette lecture, tant je suis curieuse de connaître la suite.

Les Chants de la Walkyrie est le premier tome d'une saga nordique qui se veut une réécriture la plus fidèle possible au récit mythologique, que nous connaissons à travers les vieux poèmes eddiques (les Edda). Si le roman souffre de certaines inégalités de rythme dans son écriture, il n'en demeure pas moins un récit épique qui saura ravir les adeptes de mythologie !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
Commenter  J’apprécie          00
Voici enfin la véritable histoire de l'anneau des Nibelungen racontée d'après les anciennes légendes et mythologies nordiques. C'est un univers foisonnant qui rappelle le Seigneur des anneaux par ses thèmes, mais aussi l'opéra wagnérien. Grandiose! Vivement la suite de cette saga en quatre volumes!
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (174) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "A fleur de peau" de James Barnaby.

Quel personnage de Disney est mis en avant au tout début du roman ?

Cendrillon
Blanche neige
la belle au bois dormant
Belle (de la belle et la bête)

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : À fleur de peau de Edouard BraseyCréer un quiz sur ce livre

{* *}