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3,45

sur 160 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'étais content d'en finir. Un style indigeste (il vaut mieux l'écouter sur Youtube). Répétition dans ses arguments qui deviennent de ce fait beaucoup moins pertinents.
Je crains d'ailleurs que certains ne soient déjà plus d'actualité après quatorze ans.
Ce livre va retourner d'où il vient , dans une boîte à lire.

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Plus que jamais d'actualité, cet ouvrage explique très bien comment, de réforme en réforme, on a déconstruit (pour ne pas dire détruit) tout le système scolaire.
Actuellement, on ferme des classes pour surcharger les autres. On ferme des postes d'enseignants pour faire faire des heure supp' aux autres ou les remplacer par des vacataires non formés et mal payés, au final pour faire des économies. On remplace des heures de matières fondamentales de l'ancien programme par des heures de n'importe quoi sous couvert de noms ronflants... La liste serait longue...
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Je viens de remettre la main sur ce pamphlet, lu peu après sa parution (en 2005). Pour faire la critique d’un tel brûlot, j’aurais intérêt à être prudent. En effet, la France est l’un des seuls pays où un climat de guerre civile règne dès qu’on discute d’éducation et a fortiori de pédagogie. J.-P. Brighelli pose la question: l’Education Nationale évolue-t-elle dans le bon sens ? Sa réponse est nette et brutale: c’est non, mille fois non ! Pour lui, c’est une catastrophe, qui est même organisée systématiquement. Selon lui, l’origine de ce gigantesque fiasco est double:
- d’une part, l’influence des didacticiens, réformateurs auto-proclamés de la pédagogie, complètement coupés des réalités et orchestrant un laxisme croissant dans les écoles et lycées, pour aboutir à une dégringolade du "niveau" des élèves;
- d’autre part, la volonté des néo-libéraux de former des futurs salariés dont le cerveau est resté presque "inculte" et qui seront complètement à la merci des patrons, utilisables et jetables.
Donc: une analyse "de droite" et une analyse "de gauche" en parallèle. Mais, dans la suite du livre, c’est manifestement la première analyse qui joue le rôle dominant. L’auteur dénonce le nivellement par le bas dans les établissements scolaires. Il a beau jeu de souligner que l’objectif des 80 % de réussite au bac est une foutaise, et surtout une illusion: les bacheliers d’aujourd’hui n’en savent pas beaucoup plus que les BEPC d’autrefois. Diplômés au-delà du bac, ils ne trouvent pas les emplois qui devraient correspondent à leur niveau universitaire (théorique).
Maintenant, il est temps de me mouiller. J’ose avouer que je suis largement d’accord, sur le fond, avec J.-P. Brighelli. Non, il n’est pas vrai qu’un élève puisse découvrir par lui-même la plupart des choses; il a nécessairement des choses à apprendre de la part de ses professeurs (ce qui suppose des efforts qu’on devrait encourager, voire exiger). De même, il n’est pas vrai qu’une position grossièrement exprimée (en philo, par exemple) vaille un raisonnement argumenté. Je pourrais donner d’autres avis personnels allant exactement dans le même sens, mais ce n’est pas le lieu.
Pour résumer la pensée de l’auteur (qui, donc, rejoint largement la mienne): une tête bien faite, ce serait bien en théorie. Mais, en pratique, il arrive souvent que les têtes soient vides (ou presque vides) en raison du fiasco des nouvelles directives pédagogiques.
Ceci étant écrit, il faut bien avouer que J.-P. Brighelli est véhément, voire très agressif dans ses propos. Certains profs ne tolèrent pas le ton de ce livre et se sentent attaqués personnellement sur un sujet qui leur tient vraiment à cœur. Je les comprends. Cependant, ils doivent se dire que les véritables têtes de turc de l'auteur sont les officiels du ministère et les didacticiens farfelus et trop influents.
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Ce livre est assez désespérant parce qu'on ne peut pas décrier que tout est faux... les analyses qui tendent à prouver que l'école publique ne sert qu'à renforcer les inégalités de classes (sociales) et que le niveau de compétences et connaissances des enfants baisse d'année en année sont un point de vue même s'il y a des contre-exemples...
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La baisse du niveau scolaire fait peur, les causes profondes, voulues, de cette baisse font plus peur encore.
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Jean-Paul Brighelli présente les causes de l'échec du système éducatif français.
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