Une critique acerbe de l'enseignement qui pointe une détérioration de sa qualité et un accroissement des inégalités. Beaucoup de vérités sont énoncées et une affirmation du « s'était mieux avant ! » distillant une rancoeur manifeste sans doute exagérée. On peut partager en partie ces constats, mais, ces jugements péremptoires sont excessifs. Certes, l'école ne va pas bien, mais un peu de nuances auraient été les bienvenues.
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Si l’on veut sauver l’école et derrière, la France, il faut se recentrer sur la qualité. Il ne faut pas se contenter des « IPS » (indices de positionnement social), qui donnent une apparence de scientificité à la volonté de mixité. La mixité scolaire doit être obtenue par le croisement des bulletins et des capacités des élèves. Elle doit se décliner pédagogiquement, à tous les niveaux de la scolarité.
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Et de compléter lui même ses propos :
" Il faut donner plus aux élèves performants. Ceux qui sont en difficulté doivent être surchargés de travail pour être remis à niveau. Ce n’est pas une petite heure de soutien hebdomadaire de français en sixième , avec une dictée par semaine, encadrée par ces mêmes enseignants qui ont trop souvent mal formé les élèves du primaire, qui va changer les choses ! "
Ils comprendront très vite que tout a changé, qu’on ne leur demandera pas sans cesse ce qu’ils pensent de ceci ou de cela, qu’on ne les encouragera pas à proférer d’énormes âneries venues tout droit des poncifs de la famille, du quartier ou de la « communauté « . Le constructivisme, c’est fini. Désormais, ils se taisent et prennent des notes.
Le système a construit l’Ecole dont il avait besoin: une masse de semi-illettrés, auxquels on fait croire qu’ils comptent en respectant leur différence et en leur inventant des pédagogies ludiques, ce qui dispense de leur apprendre la langue française des bourgeois, la grammaire des bourgeois, la culture des bourgeois; et une petite élite, élevée dans des établissements d’élite, ou qui en ont la réputation.
Partout, tout le temps, des fanatiques relayés par une certaine extrême -gauche - c’est que l’on appelle des islamo-gauchistes - cherchent à prolonger le malheur d’être ne pauvre, et à accroître le malheur, dans ces quartiers et cette religion, d’être née fille.
En fait, ce sont davantage des surveillants que l’on embauche, des gens que l’on charge de maintenir la fiction d’une école. De faire du gardiennage, en attendant qu’Uber Eats embauche les crétins ainsi formés pour pédaler en apportant des pizzas triple fromage et des hamburgers spongieux chez d’autres malheureux.
Jean-Paul Brighelli : Tableau noir : sur l'effondrement de l'école