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C'est l'histoire d'une sorcière, mais une sorcière à laquelle on ne peut que s'attacher.
C'est un conte qui nous emmène dans les paysages bretons il y a quelques centaines d'années.
C'est un pan de vie qui nous montre la vie bretonne au 17ème siècle, la dureté de la vie, les maladies, les croyances.

Nathalie de Broc nous immerge dans cette époque, dans cette ambiance. Elle nous entraîne au son du violon dans la vie de Maëlig et elle le fait si bien qu'on s'imagine au côté de cette jeune guérisseuse.
Un très bon moment de lecture...
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Nous sommes en Bretagne au XVIIème siècle.

A Quintin, Maëlig vit seule avec sa mère Celie qui tisse le lin du matin au soir. Elle apprendra par hasard que son père qu'elle n'a jamais connu est un facteur d'orgues.
Un jour, Celie décide de ramasser le peu qu'elle possède pour aller s'installer à Locronan. En chemin, elle fait une mauvaise rencontre et Maëlig se retrouve seule près d'une abbaye. Mais, elle rencontrera des gens attentionnés sur son chemin....

Vite lu et peut-être vite oublié!

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Un excellent moment de lecture, de détente et de dépaysement ! Bien écrit et bien documenté, facile à lire, lorsqu'on connait Locronan et Quimper on s'y retrouve bien .
Cette lecture m'a procuré beaucoup de plaisir, Je vais donc "tester" un autre Nathalie de Broc , en espérant ne pas être déçue .
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1635, Maëlig vit ses premières années à Quintin, petite bourgade bretonne. de son père, elle ne connait rien... Elle a juste surpris quelques mots au détour d'une conversation d'adultes: "facteur d'orgues... Quimper".
Poussées dans le dos par les villageois qui associent ses cheveux roux, sa marque de naissance au creux de l'épaule et sa virtuosité au violon à autant de marques du Diable, la fille et sa mère décident de quitter leurs amis pour se rapprocher de la mer et continuer à vivre tranquille. Malheureusement, une mauvaise rencontre sur le chemin fera de Maëlig une orpheline...

Ce fut une gentille histoire, dans la Bretagne du 17e siècle. En toile de fond, l'épidémie de peste, la peur des "sorcières", l'utilisation des plantes pour soigner.
L'intrigue est assez classique et trop légère pour qu'on en retienne quelque chose après la lecture sinon qu'on a passé un bon moment qui sera vite oublié, un peu comme quand on regarde un téléfilm un dimanche après-midi. Les Bretons y trouveront sans doute quelques infos déjà connues sur l'histoire de leur région; par contre, les étrangers n'y trouveront pas de bien grande motivation à aller y faire un tour.
Rien n'est vraiment creusé, le vocabulaire n'est pas d'une richesse extraordinaire et finalement on n'y trouve pas ce qu'on attend à la lecture du titre.

Bref, rien de transcendant mais comme le roman se lit rapidement, c'est plus une lecture de plage ou de salle d'attente.
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J'ai bien aimé ce roman très vivant sur une période méconnue (en tout cas pour moi) de l'histoire bretonne, truffé de détails qui rendent le récit plus vivant. J'ai juste trouvé dommage que les personnages soient un peu caricaturaux.
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Plongée dans l'âge d'or de la basse Bretagne, à l'ouest de la péninsule, plein milieu XVII ème siècle, où lin et chanvre nourrissaient tout le monde: paysans, fileuses, tisserands, riches toiliers, armateurs ... Entre chrétienté et rites païens, la sorcellerie n'est jamais loin!
C'est Maëlig, au seuil de sa vie, qui raconte sa jeunesse. Fille improbable de Célie, fileuse à Quintin et de Robert Dallam, facteur d'orgue anglais, bien réel, célèbre en Bretagne notamment pour les instruments qu'il construisit dans la cathédrale de Quimper ...
Donc, sous fond de réalité historique, avec la redoutable grande peste, on vit deux époques de la jeunesse de Maëlig: violoniste prodige, guérisseuse précoce à Locronan, marque de naissance sur l'épaule. Il n'en fallait pas plus pour que le mot soit lâché: Sorcière!
Le tout complété par des dons de voyance bien spécifiques ...
Une histoire ensorcelante, trop vite lue!
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Je ne sais plus du tout où j'avais noté le titre de ce livre, je n'ai pas retrouvé de blog qui en parle (dans ceux je connais bien sûr).

J'ai été déçue par cette lecture, je m'attendais à plus, plus de suspense, plus de nerf, plus de rythme.

L'histoire n'est pourtant pas inintéressante, les relations entre les personnages sont souvent assez belles, mais cela n'a pas suffi pour m'enthousiasmer.

Certains passages sur la peste sont quand même assez terribles et très bien racontés.

L'histoire de la sorcière ne vient que vers la fin du livre, je trouve donc que le titre est assez mensonger, pour attirer le lecteur.

Je l'ai fini mais sans avoir envie de m'y replonger en toute hâte.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Une belle histoire prenante. Facile à lire, bien écrite. Elle nous fait découvrir l'histoire d'une guérisseuse en Bretagne qui malheureusement malgré tout le bien qu'elle a fait et prise pour une sorcière. Les guérisons sont dues au Diable et pourtant les vies sauvées sont bien réelles..
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Nathalie de Broc vit à Quimper. Elle est l'auteur de romans qui dépeignent la forte identité de la Bretagne : le Patriarche du Bélon, La Dame des Forges, La Tresse de Jeanne. Elle a également publié La Rivière retrouvée et Loin de la rivière. Tous ont paru aux éditions Presses de la Cité.

Dans La sorcière de Locronan, Nathalie de Broc raconte merveilleusement cette Bretagne de forêts impénétrables, où se mêlent l'étrange et l'irréel. Un monde fascinant et captivant qui rejoint celui des légendes...

Sur les chemins qui la mènent à Locronan, Maëlig a déjà connu tragédie et abandon. Elle a pour seul compagnon un violon dont elle sait jouer avec un étrange talent. Mahaut, guérisseuse à ses heures, la recueille et lui enseigne son art. Ensemble, elles soignent les notables de Locronan, la riche cité des toiles qu'on exporte jusqu'en Espagne. Mais la reconnaissance pour leurs bienfaits est de courte durée. Bientôt sous le coup d'une série de crimes atroces, Locronan s'enflamme et tout naturellement désigne de sa vindicte cette rousse, avec sa tache de naissance et son don pour la musique. Nul doute qu'elle est créature de Satan. Circule un mot «sorcière» sournoisement colporté. Mais par qui ?

« Je courus dans le champ voisin. Les hautes tiges de fleurs crème se balançaient dans le vent, j'en fis une moisson, repris le sentier qui descendait entre les hêtres, appelai encore : ―Nellic, Nellic ! le premier arbre me renseigna d'horrible manière. Notre jolie Dame Blanche, au ventre si doux piqueté de taches brunes tel un manteau d'hermine royale, y était crucifiée sur l'écorce, ailes ouvertes, par deux clous de maréchal-ferrant. »

Entre superstitions, plantes et potions, le lecteur se laissera à coup sûr emporter par l'immense talent de conteuse de Nathalie de Broc. Il suivra avec passion l'histoire tristement injuste de la jeune Maëlig, victime de commérages et accusée de sorcellerie.

La sorcière de Locronan est un beau roman aux allures de fable, dans lequel on retrouve avec plaisir le mystère et l'univers étrange des forêt bretonnes. Plus qu'une chasse aux sorcières, c'est aussi un roman sur la différence qui met en lumière les moeurs et les mentalités d'une Bretagne dominée par ses superstitions et ses croyances populaires.
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Bon l'histoire est "gentillette", l'écriture est fluide et le roman construit.
Mais il est construit sur une trame tellement "classique" que les émotions sont neutralisées par leur prévisibilité.
Les notes de bas de page (Vous avez vu ? J'ai bossé mon sujet.) sont limite humiliantes ou agaçantes.
Je classe donc ce roman dans la catégorie "livre de plage".
Ce n'est pas péjoratif, mais à mon avis (forcement personnel et donc non représentatif) vous ne sortirez pas grandi après sa lecture.
Attention, nous sommes là loin du téléfilm de M6 et de ces niaiseries, mais si vous aimez être surpris ou bousculé, ce roman n'est pas pour vous.
Pour contextualiser, j'ai pris ce titre au hasard d'une pérégrination dans les locaux d'Emmaüs.
Titre et couverture ont forcé ma cotisation de 1 €.
Et je ne la regrette pas ;-)
Lisez, partagez, échangez bref vivez !
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