La Dame des forges

Bretagne 19 ème siècle - Virginie de Kerviléon est bien insouciante, lorsqu'elle est sur le point d'épouser Edmond Cossec, l'homme que lui a choisi son grand-père, l'impitoyable Eylau de Kerviléon, propriétaire des forges d'Hennebont, homme craint de tous, que personne, jamais, ne contredit.
D'ailleurs épouser Edmond ou un autre quelle importance, et puisque cet homme là semble semble combler les espérances de son aïeul qui y voit une façon de lier leurs deux entreprises, pourquoi se rebeller ? Lorsque le jour de leur mariage, un ouvrier de la forge est blessé sauvagement au passage de la calèche familiale, Virginie se doit d'aller prendre des nouvelles du miséreux, et, chose terrible, elle est choisi pour annoncer à ce pauvre homme qu'il est congédié.. Elle prendra donc la direction de la Montagne Noire, ou vivent les ouvrier de la forge. Elle y découvrira un monde inconnu, rempli d'enfants en haillons qui vivent dans des conditions dont elle ignorait jusqu'à l'existence. Elle y fera aussi la connaissance d'Adrien le Guerno, et les yeux sombres de cet ouvrier vont ouvrir à Virginie un horizon, là encore complètement inconnu.
Au delà de l'histoire qui m'a emporté et que j'ai beaucoup aimé, j'ai également découvert grâce à ce roman, le talent exceptionnel de conteuse de Nathalie de Broc. J'ai adoré et j'ai hâte de lire un autre roman de cet auteur.
Une merveilleuse découverte

C'est le livre qui m'a permis de découvrir en 2006 Nathalie de Broc que je suis depuis régulièrement. J'ai beaucoup aimé ce roman qui dresse le portrait d'une société contrastée où la soumission des plus pauvres commence à être remise en cause.

Le Château et la Montagne *.
J'ai croisé de nombreuses fois Nathalie de Broc dans les différents salons littéraires de la région. Elle est l'auteur de plusieurs romans traitant de la vie en Bretagne naguère. N'étant pas un inconditionnel de ce genre littéraire, j'ai donc commencé par un court roman contemporain « La tête en arrière », puis par la lecture de celui-ci.
Nous sommes au milieu du XIXème siècle à Hennebont près de Lorient (donc pas très loin de chez moi).
Adrien le Guerno, à la suite du décès de sa femme morte en couches, quitte son travail aux Forges de Salles. Il rejoint sa soeur Elisa ; ouvrier qualifié, il trouve du travail aux Forges d'Hennebont, usine appartenant à Eylau de Kerviléon, notable des environs anobli par Napoléon 1er pour bravoure au combat......
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