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Ce roman est un thriller horrifique dans la lignée du survival horror. Très intéressant de part sa forme car il fait de nous les témoins d une enquête basée sur différents types de supports ( journal intime, interviews ) qui au fil des pages nous entraîne dans un huit clos profondément délétère.
Rien dans ce texte ne respire la quiétude qui nous est pourtant vendu des le début avec la création d une communauté écologique vivant en harmonie avec la nature. En effet, l auteur va tout au long du récit créer l enfer sur terre en mettant en avant catastrophe naturelle, apparitions monstrueuses et amoncellement de cadavres nous plongeant dans une atmosphère angoissante qui nous prends aux tripes. Pour finir en un véritable jeu de massacre puant les viscères et le sang.
Ceci grâce à une écriture incisive, prenante et descriptive.
Outre ce côté horreur, le texte constitue une ode à la nature. En effet, il met en exergue une vision idéaliste qui devient de plus en plus une question contemporaine qui est de vivre en osmose avec mère nature ( moyen de consommation, respect de l environnement ).
Et nous confronte également à la dépersonnalisation de l être humain qui face à la peur perd tout ce qui le compose psychologiquement et physiquement pour devenir un monstre sans foi ni loi dont la finalité est de survivre.
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Sixième et dernière lecture dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche, catégorie Imaginaire. Un roman à mi-chemin entre fantastique et survivalisme, plutôt prenant.

Rédigé sous forme d'un journal de bord retrouvé sur les lieux d'un drame violent et inexpliqué, on suit Kate Holland qui intègre avec son mari le village de Greenloop. Une "éco communauté" composée d'un petit groupe d'individus vivant en pleine forêt de façon la plus écologique possible sans se priver du confort moderne (internet, smart home, objets connectés en tout genre) grâce aux toute dernières technologies.
Quand un volcan situé non loin entre en éruption, la communauté est littéralement coupée du monde. Très vite, des créatures étranges rôdent. Kate et les autres doivent s'équiper, travailler ensemble, et survivre.
En parallèle, l'auteur s'entretient avec le frère de Kate ainsi qu'avec la chef responsable des recherches après l'éruption du Mont Rainier qui a précédé le drame de Greenloop. Que s'est-il passé là-bas ? Pourquoi parle-t-on du Bigfoot, le Yéti en personne ?

Assez fantasque mais bien mené. Si le sujet n'a rien de fort original, la construction sous forme de journal agrémenté d'entretiens permet de se détacher d'un récit de survie classique et rend l'ensemble prenant et même, alors que la tension monte au fur et à mesure que les chances de survie s'amenuisent, assez haletant dans sa dernière partie.
Au-delà de l'action et du roman catastrophe, la réflexion sur le discours des nouveaux "écolos chics" est assez intéressante : se rapprocher de la nature et la considérer comme bienveillante alors que, privé de technologie, nous ne sommes plus en mesure de survivre en pleine nature et avons totalement oublié ce que c'est que d'être confronté aux prédateurs et de ne plus être au sommet de la chaîne alimentaire.

Intéressant et intelligent, en plus d'être un page turner efficace. Bonne découverte.
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Roman épistolaire, ce dernier ouvrage de Max Brooks est bien construit. Entre les extraits du journal du personnage principal et les différents témoignages d'autres personnes, l'auteur a réussi son pari : on a vraiment l'impression qu'il s'agit d'un ouvrage documentaire.
Sur le fond, il s'agit toutefois d'un récit de survie / horreur assez classique. Les personnages sont assez caricaturaux.
Le livre se lit très vite et est plaisant, sans être un chef d'oeuvre du genre.
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J'ai passé un bon moment devant ce livre, bien mené et construit, qui sait créer beaucoup d'attente car malgré tout il ne se passe pas grand chose pendant longtemps, mais pour autant on ne s'ennuie pas et au contraire on se familiarise avec les personnages.

On imagine aisément une adaptation ciné, comme World War Z en son temps.

Dans Dévolution, il n'est plus question de zombie mais plutôt d'une légende très US liée à l'existence du Big Foot.

Je reproche un peu parfois une action parfois décrite de manière brouillonne (il faut dire que c'est difficile de décrire des scènes d'action ou de bagarre en livre...), mais par contre, le roman tient plutôt en haleine grâce à sa construction qui consiste à avoir chronologiquement ce qui s'est passé dans cette communauté qui se retrouve coupée du monde à cause d'un volcan grâce au journal tenu par l'une des pensionnaires, entrecoupé d'interview de protagonistes extérieurs à la communauté.
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Max Brooks s'est fait connaitre avec le best-seller WORLD WAR Z. Il nous revient dix ans plus tard avec un nouveau livre qui laisse, il faut l'avouer, une impression mitigée. le début est amusant : des bobos très riches mais aussi très « éveillés » s'en vont vivre dans une communauté près de Seattle, Greenloop. Dans cette version moderne des réunions de hippies, les privilégiés peuvent vivre en communion ave la Nature tout en gardant accès à tous les avantages de la technologie : livraison par drone, maisons connectées, etc. Miam le bon quinoa ! Tout irait pour le mieux si le Mont Rainier, un volcan jusque là endormi ne décidait soudainement de se réveiller. Et voici Greenloop coupé du monde. Pas de réserve de nourriture, pas de distraction (les bouquins sont sur le cloud tout comme la musique et les films du coup lorsqu'Internet rend l'âme c'est la cata),…bref il faut s'organiser, se rationner, apprendre à découper du lapin même si on est végétarien, planter dans le potager, etc. Car nous sommes au début de l'automne et il faut passer l'hiver. Cette partie est amusante et Max Brooks s'en donne à coeur joie à l'encontre de nos bobos d'abord si heureux de rentrer en communion avec la nature et puis complètement dépassé par un environnement qui ne leur offre aucun cadeau. le bouquin adopte en outre une construction éclatée et originale : extraits de journaux intimes, interview avec un ranger, extrait de livres, etc. Dans la seconde moitié, un prédateur inattendu surgi : le Sasquatch ou Bigfoot, légendaire singe anthropoïde des Etats-Unis. Cette fois il ne s'agit plus de tenir jusqu'au printemps mais bien de survivre aux assauts des monstres poilus. Max Brooks nous décrit l'effondrement de la civilisation devant la perspective d'être dévoré. Nos écolos se rendent compte qu'ils ont été éjectés du haut de la chaine alimentaire. du coup la dévolution est rapide. Jusqu'à ceinturer leur maison / refuge de pieu trempés dans leur merde, afin de blesser et d'infecter les Bigfoots.
DEVOLUTION ne se veut pas subtil : il s'agit d'une satire camouflée en roman d'horreur façon survival. Cependant, si l'ensemble demeure plaisant, le bouquin déçoit : trop de longueurs et une intrigue prévisible. Quelques considérations bien senties, quelques remarques réussies et un final à l'ambigüité efficace ne compensent pas totalement une construction linéaire.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Livre coup de poing.
Kate et Dan viennent d'emménager dans une maison à Greenloop. Il s'agit d'un village dont les habitants (une dizaine) essaient de vivre en harmonie avec la nature mais avec le confort moderne des dernières technologies (panneaux solaires, recyclage des déchets…). Greenloop se trouve malheureusement non loin d'un stratovolcan, le Mont Rainier, qui va brusquement entrer en éruption et couper l'unique voie d'accès à ce village idyllique. La catastrophe est suffisamment importante pour que la situation de Kate, Dan et les autres deviennent préoccupantes car livrés à eux-mêmes.
Quand Kate aperçoit une bête énorme à l'allure simiesque, la panique s'installe peu à peu.
Je ne connaissais pas cet auteur qui est pourtant à l'origine de #worldwarz adapté au cinéma avec #bradpitt
C'est un livre qui donne la parole à Kate grâce à son journal qui est retrouvé par une équipe de secours bien après les événements. Et il y a les interviews d'un membre de la police sur la façon dont s'est passée la prise en charge de la catastrophe ainsi que d'un parent de Kate qui connaît le village et sa disposition.
Le texte est vraiment immersif et il ne s'agit pas d'un simple livre apocalyptique.
Bien au contraire #maxbrooks pointe les contradictions à vouloir vivre en harmonie avec la nature tout en restant dépendant des progrès. Il campe des personnages variés ou l'on retrouve toutes les facettes des personnalités : le suiveur, le chef autoproclamé, celui qui porte des oeillères,…
Ces hommes et femmes vont changer d'avis et devenir meilleurs ou montreront les limites de leurs capacités d'adaptation.
La tension monte crescendo pour ces personnes qui n'envisagent pas le pire tellement ils sont habitués à être assistés.
Lorsque l'espèce humaine descend d'un cran dans la chaîne alimentaire, il ne reste que deux solutions : se résigner ou se battre.
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Retour à la Nature
Greenloop est une petite communauté ultra écolo pour bobos privilégiés, à quelques encablures de Seatle : six maisons dotées des dernières évolutions technologiques (connectique haut de gamme, bio-gaz pour se chauffer -je vous laisse découvrir-) permettant de vivre au plus près de la nature mais sans pour autant renoncer au confort auquel nous sommes habitués. Ils sont neuf à s'y être installés, sous la houlette de Tony et Yvette, les créateurs de Greenloop : Vincent et sa femme Bobbi, Effie et sa femme Carmen ainsi que leur fille adoptive Palomino, Alex Reinhart anthropologue idéaliste, Dan et Kate un couple au bord de la rupture, et Mostar artiste sculptrice (à l'aide d'une imprimante 3D...). Mais un évènement inattendu va bouleverser la vie bien organisée de chacun : le Mont Rainier est entré en éruption et si Greenloop n'est pas directement menacée, la communauté se retrouve coupée du "monde extérieur". Routes impraticables recouvertes par les lahars, plus d'électricité, plus d'internet évidemment -donc plus de livraisons de nourriture- ... .
De la vie, les habitants de Greenloop passent à la survie car nul ne sait quand les secours arriveront dans ce coin reculé des Cascades. Et pour ne rien arranger, après le volcan, c'est la faune qui se réveille ! Et une faune particulièrement sauvage...
Max Brooks délaisse les zombies et revisite en un thriller très réussi un mythe qui traverse les cultures, celui du Big Foot, ou Sasquatch ou encore Yeti, cet homnidé géant, velu et dégageant une odeur nauséabonde, à mi chemin entre le grand singe et l'homme ...
La construction du roman le rend très addictif : en effet, l'auteur entrelace habilement deux récits : celui de Kate avec des extraits de son journal et celui de l'auteur lui-même, à travers les interviews de Frank McCray (le frère de Kate) et de la ranger-Chef Josephine Schnell, tout en glissant d'autres documents utiles (comme des interviews des habitants de Greenloop d'avant le drame ou des extraits de livres divers autour du Big Foot). C'est habile car cela permet d'une part, de suivre l'évolution des personnages avant et après la catastrophe, et d'autre part, de vivre au plus près les évènements en alternant les points de vue et la temporalité de l'histoire.
A travers cette fiction, Max Brooks fait également passer quelques messages, le principal étant que la Nature n'est pas inoffensive et que le retour à la Nature tel qu'il est prôné par certains "écolo-bobos" est une utopie qui peut se révéler dangereuse. Non, la Nature n'est pas bienveillante, les animaux sauvages répondent à des besoins basiques, dont le premier est de se nourrir (avec ce qu'ils trouvent !) et les cougars qui ressemblent à de gros chats gentils ne sont pas des animaux de compagnie (cf chapitre 21 avec les pumas de Boulder)... La critique de notre société avec ses dérives consuméristes est également très présente dans ce livre : Max Brooks ne fait pas de cadeaux à certains de ses personnages, notamment Tony et Yvette (Monsieur roule en Tesla, les livraisons se font par drones), tels qu'ils sont décrits, à la limite de la caricature, incapables de se remettre en question, égoïstes et lâches ...
Comme dans plusieurs ouvrages apocalyptiques, le thème de l'effondrement de la société (ici c'est une micro-société mais on devine sans peine les effets de l'éruption du Mont Rainier sur Seatle ou Tacoma) est parfaitement mis en avant et son corolaire, notre adaptabilité à la survie. En introduisant le Big Foot dans le jeu, Max Brooks pousse la réflexion à l'extrême : ce ne sont pas les plus forts qui peuvent survivre mais bien ceux qui sauront s'adapter (ou "dévoluer") ... mais à quel prix ?
Un excellent thriller qui sort des sentiers battus (sans jeu de mots !) et que je recommande.
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Oh la déception! Des riches très riches veulent se la jouer « retour à la nature » dans la forêt. Mais suite à l'éruption du volcan au pied duquel ils se trouvent, un groupe de bigfoot s'apprêtent à envahir leur territoire. Critique des riches qui veulent se la jouer ‘pauvres bobos'? critique de la société consumériste? Dévolution touche un peu à ces deux données, mais le fait avec une inaptitude rarement aussi efficace.
Les personnages sont antipathiques et très mal amenés. Si bien qu'on ne sait jamais qui est qui, qui fait quoi, et le qui devient totalement secondaire. Si bien qu'on se fiche totalement des personnages qui nous font découvrir leur quotidien et les tensions entre eux. Les bigfoot mettent un temps fou à apparaître dans ce récit qui s'épuise en longueur interminables, en réflexions faussement intelligentes sur l'époque. Max Brooks avait surpris son public avec son manuel de survie contre les zombies. En se la jouant survivaliste dans une forêt contre des grosses bêtes poilues, le récit devient risible. le final, une explosion tant attendue d'actions & de scènes sanguinolentes, arrive trop tard et n'intéresse plus. On attend qu'une chose, que les humains meurent rapidement dans d'atroces souffrances et que le bigfoot règne en maître dans cette contrée en pleine nature.
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Avec Dévolution je retrouve avec un immense plaisir le Max Brooks de World War Z. Il nous livre un « survival-horror bigfootesque » brutale, prenant, plausible et sans compromis avec un dernier tiers dont il est difficile de décrocher. Sans conteste une de mes meilleures lectures de l'année.
Lien : https://blogconstellations.h..
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L'homme face à la nature...et autre chose 🌋❄🦍

Cela a bien failli être une catastrophe de lecture. Au final il en restera une lecture distrayante mais avec un propos creux et certains personnages traités comme des clichés.

Le problème est que l'auteur n'a pas réussi à instaurer une tension durant la première partie du récit. Il tient à bien nous exposer l'erreur fondatrice des personnages qui ont cru pouvoir se créer un îlot de verdure high-tech sans se préparer au pire. Pour cela il rabâche sur près de 200 pages son propos à charge sur les hipster ultra-connectés qui souhaitent retrouver l'harmonie avec la nature. Je n'ai pas trouvé son discours pertinent et la manière d'établir ses personnages est horripilante. Mais c'est voulu, sur les 11 personnages l'auteur ne veut que l'on s'attache qu'à quatre d'entre eux, mention spéciale à Mostar, la mamie dur à cuire, les autres ne sont que de la chair à massacre et je peux vous assurer qu'il ne vous tardera qu'une chose, c'est qu'il se fasse exterminer tellement ils sont irritants.

La seconde partie est plus convaincante. L'auteur fait enfin quelque chose de ses personnages, pour Kate et Dan cela avait commencé dans la première partie. Une ambiance macabre et désespérée s'installe rapidement pour un final dantesque qui tient toutes ses promesses mais qui se révèle prévisible. Les fameux témoignages mis en exergue en parallèle du journal de Kate se révèlent intéressants au départ puis assez redondants vers la fin.

Quel dommage que l'auteur est tenu à développer un propos bourré de clichés et de mépris sur une frange de la population alors que s'il s'était contenté d'écrire un simple récit d'horreur cela aurait pu être un excellent survival horror.
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