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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Greenloop est une micro communauté écolo MAIS hyper connectée de privilégiés.
Tout pourrait aller pour le mieux pour ces bobos à la sauce américaine, si une éruption volcanique ne les coupait pas du monde et de leur approvisionnement.
Comble de malchance, le légendaire Bigfoot révèle la réalité hostile de son existence.

J'avais déja bien apprécié World war Z du même auteur, je retrouve ici ce qui m'avait plu dans ce roman ; Brooks ne se contente pas de nous livrer un récit horrifique basique, il y intègre une vision critique de notre société.

L'effondrement d'une société ultra-connectée ici représentée par cette mini société est très bien dépeint.

Les écolos citadins transplantés dans une nature idéalisée doivent apprendre à leurs dépens que la véritable nature sauvage est impitoyable.

Ajoutons que les hommes soja déconstruits de la communauté sont largement dépassés quand ils doivent (re)devenir des combattants.

Le personnage fort du groupe sera donc une femme, qui prendra en main la défense du groupe.

En bref, un roman fort bien mené, agréable à lire et plus profond qu'il n'y parait...
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Max Brooks aime s'approprier des thématiques usitées jusqu'à l'outrance, en arrivant à les dépoussiérer de manière étonnante. Il l'avait fait avec les zombies (World War Z, adapté au cinéma avec Brad Pitt), le voilà qui s'attaque au mythe du Bigfoot. Cette créature est très ancrée dans l'imaginaire nord américain, même si on retrouve son pendant un peu partout dans le monde (le Yéti au Népal par exemple).

Sincèrement, je ne pensais pas un jour lire un roman autour de cet hominidé chimérique, qu'on retrouve davantage dans les séries Z. Et pourtant, je ressors emballé du roman de l'auteur américain. Épaté par sa manière de redonner vie à un thème éculé, avec intelligence et un formidable talent.

Il faut dire que le choix du Sasquatch (son nom amérindien) sert surtout à une analyse aussi pertinente que ludique de notre société moderne. le roman se compose d'extraits du journal intime d'une des protagonistes disparus, entrecoupés d'interviews et de textes officiels concernant l'affaire et le mythe du Bigfoot.

Cette manière de raconter rend immédiatement la lecture addictive, avant et après le point de bascule.

L'action se déroule autour d'une communauté écolo high-tech, créée par de riches bobos californiens qui souhaitent subitement se rapprocher de la nature, tout en gardant tout le confort (ils se font livrer en drones…).

Ces femmes et hommes, Brooks les décrit à la limite de la caricature pour mieux appuyer là où ça fait mal.

Cette nouvelle tendance à croire qu'on peut revenir au « naturel » tout en continuant à profiter des bienfaits modernes est une utopie, pour ne pas dire une illusion. La nature ne nous attend pas, elle est telle qu'elle est, et ne va en rien s'adapter à l'humanité.

Cette première partie est formidable de clairvoyance et en dit autant sur notre société, en quelques pages et entre les lignes, que nombre de romans plus « sérieux ».

Les relations sociales sont poussées à leurs limites au moment où se déroule un événement qui va chambouler toutes les règles mises en place : une éruption volcanique.

Le roman se transforme ensuite en un étonnant récit survivaliste, violent, jusqu'au-boutiste. C'est face à la pire adversité et aux pires moments de tension que le vrai caractère de chacun se révèle. L'homme moderne est-il encore capable de s'adapter ? La question de fond est la possible résilience.

L'auteur joue ensuite avec les codes des films d'horreur, mais toujours en élevant son traitement, toujours en mettant les personnages et leur adaptabilité au centre du jeu.

Dévolution est un thriller fantastique habile, clairvoyant tout autant que ludique. Max Brooks est malin comme un singe, et arrive à faire du neuf avec ce qui paraissait n'être qu'un cliché.

Et on plonge à fond dans cette cinglante démonstration de ce qu'a perdu l'homme, et de sa naïveté face à la nature. le tout sans jamais oublier la bonne et vraie dose d'émotions. Étonnant roman, le (grand) pied !
Lien : https://gruznamur.com/2021/0..
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Un roman un peu inégal. Après un début croustillant nous rappelant comme une utopie technologique pourtant de plus en plus palpable semble être vouée à l'échec avant meme de débuter, une seconde partie laissant large place à ce qui nous est annoncé dès le début du roman, à savoir les attaques de sasquash, nous laisse un peu sur notre faim parce qu'elle met de côté l'aspect croustillant et critique du départ. Les échos humains/primates sont évidemment intéressant, voir comme chacun des groupes cherche à s'adapter pour dompter ou défendre un territoire, mais l'horreur tend à simplifier les personnalités de chacun et on regrette d'avoir des détails sur les lances quand des éléments sur les tréfonds des protagonistes auraient été attendus. Malgré tout un excellent roman qui devrait vous occuper une nuit et vous faire rêver de pierres, de crocs, d'oeufs pourris et de vegeta.
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Dévolution de Max Brooks, est un roman fantastique. L'action se situe près de Seattle où une communauté d'une dizaine de riches individus s'installent à Greenloop, pour une vie plus proche de la nature mais sans renoncer à la technologie moderne pour autant. Mais quand un proche volcan, le Mont Rainier se met en irruption, et qu'ils se retrouvent coupés du monde, une épreuve de survie les attend, surtout que les "sasquatchs" ne sont pas loin.
Le roman alterne entre le journal intime de Kate Holland, tout juste arrivée dans cette communauté avec son mari, et des témoignages de la ranger Josephine Schell, et des entretiens avec Frank, frère de Kate qui habitait avant dans ce village.
C'est un huis clos très original, qui semble vrai, les personnages sont très intéressants avec leurs différences mais surtout leurs évolutions lors des épreuves qui leur arrivent.
Merci à Calmann Lévy pour leur confiance.

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Vous voyez le film World War Z où Brad Pitt défonce des zombies ? Bon, eh bien à la base c'est un bouquin de Max Brooks, au style un peu particulier : l'intrigue est basée sur un recueil d'articles et d'interviews provenant des quatre coins du monde qui décrivent l'apparition des zombies sur Terre.

Avec Dévolution, l'auteur conserve son originalité puisqu'il s'agit cette fois-ci d'une histoire racontée à travers les extraits d'un journal intime du personnage principal, Kate Holland. Celle-ci s'installe avec son mari dans un éco-village, une communauté qui vit loin de tout dans des maisons ultra modernes et écologiques. Dès le début, on connait la catastrophe qui va s'abattre sur nos bobos-écolos : non seulement un volcan voisin se réveille et coupe toutes les communications, mais en plus le village se trouve être la cible d'une espèce inconnue jusqu'à présent : le Bigfoot.

Alors oui, présenté comme ça, vous allez me dire que c'est un peu facile et grotesque comme intrigue. En réalité la mayonnaise prend car le roman est écrit d'une façon très réaliste : on s'y croirait, c'est perturbant. Jour après jour, les habitants doivent abandonner leur confort et leurs habitudes pour survivre et se protéger. En alternance avec les pages du journal de Kate, des interviews sont intercalées pour apporter un point de vue extérieur au village sur l'apparition du Bigfoot.

Dévolution nous pousse à nous interroger sur la place de l'Homme dans la nature et sur la façon dont nous avons pris le dessus sur toutes les autres espèces animales. On se demande aussi comment réagir à la place des personnages face à un envahisseur qui n'a qu'un seul objectif : vous réduire en bouillie. Avant même cela, comment croire à l'incroyable ? Faut-il attendre d'être massacré par la fameuse bête sauvage pour croire à son existence ? L'évolution des personnages est saisissante, tous ne réagissent pas de la même façon, à vous de voir dans quel camp vous vous trouveriez.

Les personnages peuvent être inégaux. Mostar, une vieille dame, est un personnage particulièrement soigné, avec un caractère bien trempé et tout un passé. Kate, l'auteure du journal que nous lisons, se révèle intéressante et pertinente. Les autres personnages ne m'ont pas marqué et n'évitent pas les clichés. le rythme est lui aussi inégal, avec des longueurs et des répétitions.

Max Brooks livre une belle analyse d'un sujet déjà maintes fois usité. Comme avec les zombies dans World War Z, il sait présenter l'intrigue sous un format qui lui donne toute son originalité et se démarque d'un énième roman postapocalyptique. J'ai apprécié les réflexions qu'il nous pousse à avoir.
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Un très bon roman d'horreur (je préférerais dire roman fantastique) avec une intrigue originale.
Tout part d'une petite communauté fondée au plus profond des forêts du Nord-Ouest des USA par un épigone d'Elon Musk ou Steve Jobs; ce personnage charismatique veut révolutionner la manière de vivre et d'habiter, et crée son utopie; un hameau de cinq maisons hyperconnectées, chefs d'oeuvre de domotique écologique, permettant -en principe - à leurs occupants de bénéficier de tous les avantages du confort moderne avec une empreinte carbone pratiquement nulle. L'isolement au bout d'un chemin à un endroit à des kilomètres de tout endroit habité n'est pas un problème: Internet est là, et on peut tout se faire livrer par drones. Et tout cela parait parfaitement cohérent et fonctionnel. Un mode de vie new âge, mais avec la technologie; rien ne peut aller de travers. Un paradis pour bobo californien.
Mais...une éruption volcanique catastrophique coupe provisoirement la communauté du monde extérieur; le téléphone portable ne fonctionne plus;, Internet est coupé; impossible de regagner le monde habité, même à pied; très peu de provisions (les drones sont là pour ça, mais justement ils ne viennent plus.)
Que faire? Nos sympathiques bobos craquent à des degrés divers, le fondateur et son épouse les premiers, mais pour eux c'est un effondrement total. Heureusement, l'une des résidentes, artiste en résidence d'origine bosniaque, est capable de réagir grâce aux épreuves qu'elle a connu pendant les guerres de Yougoslavie. Elle tient un moment le groupe à bout de bras, et tout pourrait aller à peu près.
Malheureusement les Big Foot (qui ne ressemblent pas du tout à celui qui illustre une publicité TV pour un papier-toilette)....
La narration est très habile; nous avons trois supports: le journal d'une des résidentes, les déclarations d'une ranger et celles d'un ex-résident de la communauté, qui alternent lors du déroulement de l'intrigue.
Les personnages sont intéressants et psychologiquement vraisemblables; on prend un réel intérêt à la peinture de leurs réactions et de leur évolution.
Leur psychologie est réaliste, car conforme à ce qu'ils sont, et ils ne sont caricaturaux que dans la mesure où leurs modèles le sont aussi.
Visiblement, Max Brooks ne les aime pas beaucoup , à l'exception de Mostar, la réfugiée bosniaque, et de Kate Holland, dont on nous donne à lire le journal et de son mari.
Car il y a une dimension de satire sociale de la société californienne et du type d'individus qu'elle produit; les réactions politiquement correctes de l'épouse du fondateur à l'égard des Big Foot (et d'un certain puma) sont amusantes jusqu'à un certain point. Lorsqu'elle se rend compte que la nature n'est pas bonne, que tout ce qu'elle croit est faux, elle se réfugie dans la quasi-démence.
Et aussi une question plus grave: comment peuvent réagir des individus très (trop?) civilisés lorsque tout s'effondre autour d'eux?
Car tout peut s'effondrer, très vite.
L'histoire est tragique et hélas de moins en moins de gens le savent. Cependant le message de l'auteur est (si l'on peut dire) optimiste : oui, certains peuvent s'adapter
Mais le prix à payer risque d'être élevé. Voir l'évolution finale de Kate.
"Entre la barbarie et la civilisation, il n'y a que cinq repas" (Winston Churchill)
Il y a une autre particularité du livre que je voudrais souligner : on sait que l'auteur est scénariste et metteur en scène, et très proche de l'univers du cinéma d'horreur. D'où un certain nombre de notations plus légères. Ainsi Kate Hollande note dans son journal qu'elle-meme et les autres protagonistes se conduisent aussi stupidement que les personnages de films d'horreur confrontés au danger, attaqués et poursuivis par le monstre. La partie du livre consacrée à l'attaque des résidents par les. Shaskatch est truffée de gimmicks et de citations de films horreur. Il serait intéressant que quelqu'un de plus au faîte que moi de cet univers entreprenne le décodage de ces citations. Il ne faut pas y voir une maladresse de l'auteur, mais un décalque voulu.
Je reviens un peu sur les personnages. Outre Mostar, qui tire sa résilience des terribles expériences qu'elle a vécu, les trois personnages qui supportent le changement ont déjà été blessés par la vie à des souffrances diverses. D'abord et surtout la petite Palomino, rescapée du massacre des Rohingas. Mais aussi Kate Holland et son mari, que le drame tirera de leur état dépressif. On sait que les guerres ont souvent un effet positif sur les personnes dans cette situation, dans la mesure où elles les obligent à sortir de leur stase interne pour affronter le monde et le réel. On sait aussi que c'est en temps de guerre qu'il y a le moins de suicide.
En revanche, les autres personnages, bien adaptés à la société où ils vivaient, sont incapables de renoncer à leurs certitudes.
Ainsi Yvette (l'épouse du fondateur) parfait exemple de gourou New âge, prend à partir Mostar qui vient de sauver Palomino en blessant le puma qui allait attaquait la petite avec un javelot improvisé. Yvette affirme que rien ne prouvait que le fauve allait attaquer l'enfant. Mostar l'envoie paitre et les deux mères de Palomino (il s'agit d'un couple lesbien) commencent à comprendre grâce à leur instinct maternel, plus fort que tous les conditionnements bien pensants.
L'attitude de Kate, qui prêtera aussi au départ de bonnes intentions aux Sasquatchs, rappelle celle des défenseurs du loup qui soutiennent mordicus que cet animal n'attaque pas l'homme, alors que le contraire est attesté et documenté par des siècles de cas référencés par les historiens (par exemple Jean-Marc Moriceau.
On voit donc la richesse et le nombre des thématiques que manie ce livre, qui vaut infiniment mieux que sa qualification réductrice de roman d'horreur.
Espérons que Brooks nous en donnera d'autres de la même trempe


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Sixième et dernière lecture dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche, catégorie Imaginaire. Un roman à mi-chemin entre fantastique et survivalisme, plutôt prenant.

Rédigé sous forme d'un journal de bord retrouvé sur les lieux d'un drame violent et inexpliqué, on suit Kate Holland qui intègre avec son mari le village de Greenloop. Une "éco communauté" composée d'un petit groupe d'individus vivant en pleine forêt de façon la plus écologique possible sans se priver du confort moderne (internet, smart home, objets connectés en tout genre) grâce aux toute dernières technologies.
Quand un volcan situé non loin entre en éruption, la communauté est littéralement coupée du monde. Très vite, des créatures étranges rôdent. Kate et les autres doivent s'équiper, travailler ensemble, et survivre.
En parallèle, l'auteur s'entretient avec le frère de Kate ainsi qu'avec la chef responsable des recherches après l'éruption du Mont Rainier qui a précédé le drame de Greenloop. Que s'est-il passé là-bas ? Pourquoi parle-t-on du Bigfoot, le Yéti en personne ?

Assez fantasque mais bien mené. Si le sujet n'a rien de fort original, la construction sous forme de journal agrémenté d'entretiens permet de se détacher d'un récit de survie classique et rend l'ensemble prenant et même, alors que la tension monte au fur et à mesure que les chances de survie s'amenuisent, assez haletant dans sa dernière partie.
Au-delà de l'action et du roman catastrophe, la réflexion sur le discours des nouveaux "écolos chics" est assez intéressante : se rapprocher de la nature et la considérer comme bienveillante alors que, privé de technologie, nous ne sommes plus en mesure de survivre en pleine nature et avons totalement oublié ce que c'est que d'être confronté aux prédateurs et de ne plus être au sommet de la chaîne alimentaire.

Intéressant et intelligent, en plus d'être un page turner efficace. Bonne découverte.
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Pas forcément l'habitude de lire ce genre de bouquin.
Je sortais de la trilogie SF de Liu Cixin qui m'avait transporté dans un autre monde.

Je ne sais pas si ça vous le fait mais quand vous lisez des oeuvres incroyables, elles vous suivent pendant un moment.

Donc j'attaque ce bouquin avec encore le parfum d'un autre.

J'aime assez les livres d'anticipation écologique donc je me suis dit que j'allais accroché au démarrage grâce à ça.

Et effectivement, le démarrage est plutôt sympa. Ce petit village de riches écolo qui vivent proche de la nature (enfin, ils ont le net, des tesla et se font livré la bouffe par drone...)

Puis une catastrophe arrive et ils se retrouvent coupé du monde.
Et là ça commence à devenir un peu long parfois.

Les personnages sont un peu caricaturés je trouve. le puissant devient tout faible. le glandeur devient l'homme à tout faire.

La fin est très dynamique et le livre se lie finalement assez bien.
Il reste très cinematographique.

D'ailleurs, je crois que Max l'a écrit en scénar de film à la base (qui n'a jamais vu le jour?) et il l'a transformé en bouquin ensuite.

Et je trouve que ça se sent beaucoup. On croit voir des trucs mais on est pas sûr. On attend tous que le grand méchant se montre. On le voit mais on le voit pas. Les personnages sont tous un peu dans des cases (le fort, l'intelligent, le pacifiste, le secret, ...)

Allez la bise.
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Découverte du Sasquatsch.
J'avais beaucoup aimé la façon dont Max Brooks s'était approprié le mythe du zombie à sa sauce avec World War Z.
Ici, il s'attaque à un autre mythe, le Sasquatsch, le Yéti, Bigfoot ou peu importe le nom qui lui est donné.
J'ai initialement trouvé l'intégralité des personnages antipathique excepté Mostar. de pures produits du début de ce siècle, pas débrouillard pour un sou et dans le culte du moi.
Au fur et à mesure, et en pleine situation de crise j'ai apprécié leurs évolutions.
Les chapitres sont court et la plume est très légère. Chaque chapitre commence avec une citation qui apporte un peu de contexte et j'ai beaucoup aimé également.
Bonne lecture, qui donne envie de croire aux légendes urbaines, ou pas !
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Ce roman est un thriller horrifique dans la lignée du survival horror. Très intéressant de part sa forme car il fait de nous les témoins d une enquête basée sur différents types de supports ( journal intime, interviews ) qui au fil des pages nous entraîne dans un huit clos profondément délétère.
Rien dans ce texte ne respire la quiétude qui nous est pourtant vendu des le début avec la création d une communauté écologique vivant en harmonie avec la nature. En effet, l auteur va tout au long du récit créer l enfer sur terre en mettant en avant catastrophe naturelle, apparitions monstrueuses et amoncellement de cadavres nous plongeant dans une atmosphère angoissante qui nous prends aux tripes. Pour finir en un véritable jeu de massacre puant les viscères et le sang.
Ceci grâce à une écriture incisive, prenante et descriptive.
Outre ce côté horreur, le texte constitue une ode à la nature. En effet, il met en exergue une vision idéaliste qui devient de plus en plus une question contemporaine qui est de vivre en osmose avec mère nature ( moyen de consommation, respect de l environnement ).
Et nous confronte également à la dépersonnalisation de l être humain qui face à la peur perd tout ce qui le compose psychologiquement et physiquement pour devenir un monstre sans foi ni loi dont la finalité est de survivre.
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