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Une femme étranglée dans un parc de Québec, il y a peut-être un témoin. Mais si celui-ci est une personne âgée qui souffre d'Alzheimer, comment démêler le vrai du faux dans le discours du vieil homme ? Et si on arrive à lui faire identifier le meurtrier, son témoignage pourrait-il résister à un avocat de la défense le moindrement habile ?

Dans cette intrigue mettant en scène la détective Maud Graham, on s'intéresse au vieillissement, aux pertes physiques ou cognitives de ceux et celles qui se retrouvent dans une « maison pour personnes âgées ». D'un côté, il y a la personne qui perd peu à peu ses capacités et de l'autre, les proches qui doivent accepter le départ d'un être cher. Il y a aussi ceux dont c'est le métier de prendre soin des « p'tits vieux »…

Il sera aussi question d'art, car un des protagonistes était un peintre célèbre, et bien sûr du travail de policier et de ceux qu'ils mettent en prison. On brodera un peu sur l'importance des souvenirs et même sur le Klu Klux Klan et le nazisme !

Une petite phrase m'a étonnée, un élément à la fois vrai et faux selon le pays d'où on vient. Lorsqu'un vieillard lui a peut-être raconté un meurtre commis dans sa jeunesse, un ancien policier se dit « qu'il y avait prescription après tout ce temps ». Peut-être pas surprenant pour un lecteur Français où un délai de prescription de 10 ans s'applique. Mais au Québec, comme aux États-Unis, il n'y a pas de prescription en matière de meurtre, un assassin peut être poursuivi des dizaines d'années après son crime. le policier était donc dans l'erreur (à moins que madame Brouillet destine son roman au marché français ?).

Un polar de l'été québécois et de l'automne de la vie…
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Karl Lemay a assisté, au Parc du Bois-de-Coulonge, au meurtre de Lydia Francoeur, la secrétaire de la résidence pour personnes âgées où il vient d'emménager avec son grand ami Ludger Sirois, un ancien de la SQ, mais depuis quelque temps ses capacités cognitives déclinent et il est de plus en plus confus : le temps d'être ramené à la résidence par deux femmes qui passaient par là, il a tout oublié du meurtre. Et il est le seul témoin sur lequel Maud Graham peut s'appuyer pour son enquête… Prétexte pour aborder le thème du vieillissement, Vrai ou faux met en scène une Maud Graham qui se sent vieillir et qui se préoccupe de la perte des siens. Si j'ai bien aimé les personnages, en particulier Lemay et Sirois, ces deux vieux messieurs à l'amitié indéfectible, je n'ai pas bien saisi la nécessité de mêler le Ku Klux Klan et le passé nazi d'un résident à l'intrigue. Une seizième enquête originale pour le cadre choisi, à laquelle j'ai cependant trouvé quelques longueurs.
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Le meurtre d'une femme, secrétaire dans une résidence pour personnes ainées, amène Maud Graham à enquêter dans ce lieu qui ne lui est pas familier. La détective Graham et son équipe devront faire preuve d'humanité ainsi que de patience afin de pouvoir interroger des personnes ainées souffrant tant de solitude que de problèmes de santé liés au vieillissement. Qui fabule? Qui détient vraiment de précieuses informations?

Cette seizième aventure m'a plu en raison du lieu inhabituel où l'auteure a campé la principale partie de l'intrigue. Moi qui ait un beau-père souffrant de l'Alzheimer et qui suis témoin des outrages commis à sa mémoire par cette maudite maladie, j'ai été particulièrement touchée par la psychologie de Karl et les réflexions que lui prête Chrystine Brouillet. L'amitié qui existe entre Karl et Ludger est aussi très émouvante.

J'ai également apprécié le retour discret de Vivien Joly que nous avons connu dans « Silence de mort » et avons entraperçu dans « Sous surveillance ». Même si cet homme a commis l'irréparable dans un moment de folie, Maud s'est liée d'amitié avec lui et… moi aussi.
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Roman policier qui met plutôt l'accent sur la psychologie des personnages (les témoins) et non sur l'enquête qui devient presque un prétexte au reste de l'histoire. Déjà, nous savons dès le départ qui est le meurtrier et le fait qu'il soit témoin de la progression de l'enquête, ce n'est donc pas un élément du suspense. Les témoins sont des clients d'une maison de retraite pour personnes âgées, dont certaines sont fragiles, quelques-unes ont la mémoire défaillante (volontairement ou non)... cela rend donc l'enquête plus complexe pour Maud Graham et son équipe, car il faut démêler le vrai du faux sans brusquer les témoins. C'est aussi l'histoire d'une belle amitié entre un ancien enquêteur à la retraite qui assiste impuissant et frustré à une enquête qui avance sans son concours et un peintre confus possiblement atteint d'Alzheimer. L'amitié est grande entre les deux hommes, mais il y a aussi leur histoire personnelle, les inquiétudes de chacun, les non-dits et les secrets (et traumatismes) partiellement dévoilés qui teintent leur relation. le tout raconté tout en nuances, en douceur et avec beaucoup de délicatesse dans le ton. Nous ne pouvons faire autrement que nous attacher aux personnages (les témoins) et nous intéresser à leur histoire (beaucoup plus qu'à l'enquête elle-même).
Certainement un de mes romans préférés de Chrystine Brouillet, mais pas pour les raisons habituelles.
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C'est un volume qui m'a intéressé; plus que d'autres.
On retrouve Vivien Joly, vu dans « silence de mort »… Chrystine Brouillet chercherait-elle à concurrencer Balzac ou Zola en créant un monde où se retrouve des personnages, où l'on voit leur évolution?
Bon, côté Maud, c'est encore la crainte de des kilogrammes, et de la ménopause. Rien de bien nouveau.

Par contre, cet opus aborde un thème grave, celui de la vieillesse. Il s'agit d'un sujet qui concerne chacun d'entre nous quel que soit le moment de sa vie.
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J'ai lue tout les romans de Chrystine Brouillet et depuis un certain temps j'étais moins emballer par ces romans qui se ressemble un peu tous. Par contre, pour vrai ou faux l'auteure s'est surpassée.
Maud Graham est a la recherche du tueur de Lydia Francoeur. Ce meurtre l'amèneras jusqu'à la résidence des Cèdres. Les personnes âgées de l'endroit s'auront-ils l'aider a résoudre les crimes qui s'accumulent?
Ce que je reproche le plus souvent a cette série de roman c'est que chacun d'eux ont la même structure et que l'action est interchangeable. Il n'y a jamais de surprise dans les romans de Chrystine Brouillet. Mais ici, l'auteure a vraiment tout donner! Et les actions, les personnages, les crimes pullulent. Donc c'est pour cette raison que je donne une meilleure note qu'à l'habitude. Très bon roman.
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Je n'ai vraiment pas été déçu par ce roman! (Comme si quelqu'un peut être déçu par un roman de Chrystine Brouillet!) Ceux qui ont déjà lu les enquêtes de Maud Graham vont la retrouver avec bonheur. On y retrouve aussi ses compagnons Cette fois-ci, on la retrouve enquêtant dans une résidence pour personnes âgées. Mais ne sautons pas les étapes, les premières pages du romans nous font découvrir la vie de deux personnages, Karl Lemay et de Léonard Cardinale, au fil des ans grâce à de grands bonds dans le temps. Ensuite, nous apprenons l'identité du tueur que l'enquêtrice Maud Graham devra coincer alors que celui-ci tente de tout son possible de faire profil bas.

Tout au long du roman, nous avons accès à toutes les informations cruciales à l'enquête, informations que Maud Graham n'a pas et qu'elle tente de découvrir à travers ses interrogatoires. Son principal défi est de démêler toutes les histoires que vont lui raconter les personnes âgées puisque certains ont des problèmes de mémoire ou ont tout simplement de don d'inventer des événements pour ne pas que l'on découvre qu'ils ont des oublis. En plus que Graham elle même déteste vieillir, j'ai l'impression que c'est surtout parce qu'elle est plus vieille que son conjoint, et la voir confronté à cette réalité de la vie est un peu amusante. Bref, tout au long de cet excellent roman, on se demande comment Maud Graham va déterminer quelles informations sont crédibles ou pas, et ainsi démêler le vrai du faux.

J'y ai donné 4.8 / 5 seulement parce que je j'ai pas assez «enjoyé» la fin. Je pense que je l'ai lu trop vite parce que j'avais trop hâte de savoir comment elle allait coincer le tueur et en même temps j'étais déçue que la fin n'était pas plus fracassante, j'ai de haut standard haha 🙂
Lien : https://leschroniqueslittera..
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Elle est une de mes auteures québécoises préférées. pourquoi 4 pour ce livre? parce qu'on connait déjà le criminel donc tout repose seulement sur l'enquête alors que moi j'aime bien jouer à essayer de deviner. en le néo-nazi avait déjà été exploité dans Vanités chez Johanne Seymour que j'ai lu à deux jours d'intrevalles... donc pour un nouveau livre, c'est un peu copié" non????? Reste que c'est du Brouillet et c'est évidemment bon
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