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Michelle Annabella Katz est décoratrice d'intérieur à l'agence 13. Elle est sollicitée pour rénover un manoir, transformé en hospice pour acteurs désargentés, par Peggy McFloyd, star de la série comique des années 60 : First Lady.

Son employeur l'a prévenue que Peggy avait une personnalité particulièrement capricieuse, et qu'elle devait se plier à ses exigences, et qu'elle ferait mieux peut-être d'en apprendre un peu plus sur cette vieille dame tyrannique avant de commencer à travailler pour elle.

Mickie glane de précieux renseignements concernant Peggy et découvre bien vite qu'un acteur avait disparu pendant le tournage de la série, et qu'elle-même avait été victime d'un acte malveillant.

Elle va donc commencer à enquêter et récupérer quelques informations, y compris celle que Peggy retiendrait peut-être ses pensionnaires plus ou moins contre leur gré. Elle décide d'aller à son premier rendez-vous avec elle, non sans une certaine appréhension.

C'est là tout le talent de Serge Brussolo, partir d'une histoire somme toute banale et la sublimer au point d'en faire un thriller génial. La tension monte crescendo, les évènements se suivent en toute cohérence, et l'on découvre finalement la sombre et torturée vérité, telle qu'on ne l'avait pas imaginée.

Le personnage de Peggy est superbement dépeint, on comprend rapidement toute la complexité et le talent de cette comédienne qui a choisi de se retirer en pleine gloire créant ainsi un mystère supplémentaire autour d'elle.

Il doit y avoir parfois des personnages qui marquent si fort de leur empreinte l'acteur qui les incarne, qu'il en demeure à jamais prisonnier.

Seule une lecture d'une seule traite, tellement on est immergé dans l'histoire palpitante et angoissante, vous apaisera, vous n'aurez de cesse de savoir.

Lien : http://onirik.net/Le-chat-au..
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c'est un pur délice ce roman ;) j'ai été parachuté dans les sixties avec finesse et un énorme talent... je ne sais comment vous décrire mon ressenti sur ce roman car beaucoup d'émotions positives se chamboulent dans ma tête ... mais j'aime j'aime j'aime ........... en claire lisez-le ... c'est donc le troisième tome mais il se dévore sans problème tout seul ;) moi je lirai les deux précédent c'est une certitude.
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Le tome 1 m'avait emballé, le tome 2 m'avait bien plu, donc j'étais toute prête pour continuer la saga. Seulement la fin du 2 était une telle d'explosion de bizarreries que je ne voyais vraiment pas comment l'auteur pouvait s'en sortir : son personnage principal, Mickie Katz, se retrouvait bien coincée dans sa vie personnelle, au point que je n'imaginais pas qu'elle puisse continuer son boulot.
Du coup, j'ai attendu plus de deux ans pour me jeter à l'eau. Ayant malgré moi entamé un "cycle Brussolo"-si, c'est un peu comme une drogue, rien à voir d'une prise à l'autre, ça décalque ou c'est glauque, mais bon sang qu'est-ce qu'on hallucine !- me voilà à tourner la page finale du tome 3.
Et j'ai passé un super moment avec ce roman.
Tout d'abord, le personnage principal, Mickie Katz, en est la narratrice : ça donne du dynamisme aux actions, et pas mal d'humour (c'est ce que j'apprécie avec Anita Blake, pour ne citer que cette autre héroïne). C'est une jeune femme en béton armé, entraînée par son père aux techniques de combat, de sabotage, et à la paranoïa : tout pour survivre. C'est d'ailleurs son père qui lui a cassé le nez, histoire de l'endurcir sans doute . Lui, elle ne sait pas où il se cache au juste, ni de qui, mais il est son employeur : c'est le propriétaire de l'Agence 13 qui est spécialisée dans la remise en état d'anciennes "scènes de crime".
Il n'a pas fallu plus de deux pages à Serge Brussolo pour expédier les bagages que traînaient Mickie à la sortie du tome 2 : exit sa copine et son fils, sa grossesse. Ouf, on va pouvoir recommencer à zéro, si j'avais su je l'aurais lu plus tôt !
L'intrigue m'a plu aussi, elle originale et un peu cinglée : Mickie va, comme Alice, aller de l'autre coté du miroir. La propriété dans laquelle elle se rend pour son contrat est une véritable machine à remonter dans le temps : Peggy, la propriétaire de l'endroit, ne veut rien qui soit postérieur aux années 60. Tout est d'origine, les gens doivent être habillés dans le style de l'époque, le temps s'est figé. L'atmosphère est bien entendu très étrange, lourde de superstitions. Les pensionnaires de l'ancienne actrice ont la peur constante de lui déplaire, mais en même temps sont éperdus de reconnaissance envers celle qui les a sorti de la vie misérable dans laquelle ils végétaient.
C'est un roman d'action, je ne me suis pas ennuyée, et si l'intrigue se dénoue un peu rapidement à mon goût
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Brussolo dans tout sa grandeur ! Parfait livre dans la suite de l'Agence 13. Je précise tout de même, que même s'il sagit d'une série chaque livre peut-être facilement lu sans qu'on ai lu les autres (donc séparément), et ni dans un ordre particulié.
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Après ceux d'en bas, nous retrouvons avec plaisir la célèbre décoratrice de l'Agence 13. Dans cette nouvelle aventure, elle doit répondre aux caprices d'une ancienne star du petit écran, mais comme toujours un complot est dévoilé. Il s'agit d'un livre facile à lire, plaisant. Je l'ai, toutefois, trouvé moins angoissant que ceux qui l'ont précédé.
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Les voleurs de visage!


Né en 51 à Paris, Serge Brussolo, après avoir suivi des études de lettres et de psychologie (ça peut aider quand on ambitionne de devenir écrivain) et avoir exercé divers petits métiers (ça aussi, ça peut considérablement aider), est publié pour la toute première fois en 78 et obtient dès l'année suivante le ‘Grand prix de la science-fiction française', qu'il recevra à nouveau en 81 après la publication de son recueil de nouvelles ‘Vue en coupe d'une ville malade'. Publié au départ dans la collection ‘Présence du futur' chez Denoël, puis également très rapidement dans la collection ‘Anticipation' des éditions ‘Fleuve Noir', cet auteur extraordinaire, dont l'imagination débordante fait de lui le créateur français le plus étourdissant de mondes, d'êtres et de situations aussi baroques qu'abscons, un maître de l'étrange et du fantastique plus qu'un auteur de science-fiction (ses romans ne relèvent vraiment guère du genre au sens strict du terme), est passé depuis allégrement au roman policier, historique et même de littérature générale, puis carrément aux livres pour la jeunesse, avec le même élan et le même talent qui font de lui aujourd'hui l'un des auteurs français les plus prolifiques (près de 150 romans et nouvelles à l'heure actuelle) de la littérature populaire. Grand amateur des romans feuilletons d'antan, il a su recréer l'ambiance particulière de ce genre au travers de récits toujours extrêmement originaux qui n'ont tout simplement aucun équivalent en France. Tranchant et éclectique, il nous propose une oeuvre hors-normes qui ne pourra que vous passionner si vous aimez fréquenter les chemins qui sortent de l'ordinaire !


Agence 13 (3) : le chat aux yeux jaunes - au Fleuve Noir - Dépôt légal : Novembre 2011


En Novembre 2009, Serge Brussolo renouait avec le ‘Fleuve Noir', l'un de ses deux premiers éditeurs avec Denoël, pour la première fois depuis ‘La cicatrice du chaos', le troisième et dernier volet des ‘Brigades du chaos', paru en Avril 1997, en lançant la série ‘Agence 13 : les paradis inhabitables' au travers de son premier tome, ‘Dortoir interdit'. Les volumes de cette saga illustrent le travail de Mickie Katz, une jeune décoratrice recrutée par la mystérieuse ‘Agence 13' pour remettre en état d'anciennes scènes de crime pour en faire des paradis cinq étoiles ; sauf qu'à chaque fois, ces théâtres de crimes atroces et sanglants regimbent…


Cette fois-ci Mickie Katz se retrouve en plein coeur d'un vaste domaine dominant L.A. du côté des collines de Santa Monica ; un domaine bien étrange, quasiment inaccessible et gardé, au sein duquel règne un véritable malaise sournois dû à un secret entourant d'anciens acteurs d'une série télévisée des années 60 qui partent en vrille. Ivres de bourbon et de souvenirs, les étranges très vieux habitants du domaine d'Esteranza vivent dans un musée sonore aux couleurs qui claquent, une supercherie décorative, un mouroir propret, un vaisseau fantôme peuplé d'ombres chuchotantes, de véritables fleurs de cimetière, qui vivent les derniers soubresauts d'un monde oublié. Gagnée par une grande lassitude, Mickie a droit à une sorte d'avant-goût de l'enfer au milieu de redoutables animaux en voie de disparition venus participer au bal des cadavres…


Après s'être intéressé aux anciens fantômes d'Hollywood dans ‘La maison des murmures' (paru aux éditions Plon en Avril 2005), Serge Brussolo nous convie une fois de plus à pénétrer dans un royaume qui n'existe plus que dans l'imagination de ceux qui le peuplent. Inspiré autant par le climat morbide de ‘Boulevard du crépuscule' comme de ‘Fedora' de Billy Wilder que par le trouble sujet de ‘The legend of Lilah Clare' de Robert Aldrich, ‘Le chat aux yeux jaunes' voit Mickie Katz s'enfoncer dans les sables mouvants de l'esprit autour d'une star déchue et vitriolée (ambiance ‘Les yeux sans visage' de Georges Franju). ‘L'homme au masque de cire' (dont il existe de nombreuses variations cinématographiques) a probablement également influencé cette fois-ci SB, l'homme dont l'imagination débridée et l'extraordinaire force de narration produisent depuis maintenant trente ans, avec la régularité d'un métronome, des récits hallucinants au travers desquels il ne nous laisse pas une seconde pour souffler : à chaque page, il nous amène un peu plus près du bord d'un précipice dans lequel nous sombrons presque à chaque fois (un peu moins quand même que d'habitude cette fois-ci) avec délice !
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Mickie débarque dans une maison où l'on vit comme en 1965, et où règne une atmosphère angoissante. On l'abreuve d'anecdotes sur la maîtresse des lieux, et celle-ci finit par lui demander un curieux service.

C'est mon premier Brussolo, je ne sais pas si je réitérerai l'expérience, sympa à lire. J'ai passé un bon moment.
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On entre à nouveau de plein pied dans l'univers de Brussolo : une vieille actrice hollywoodienne tient une pension pour acteurs viellissants, et fait appel aux services d'une décoratrice pour perpétuer son univers désuet. mais lorsque la décoratrice emménage dans la propriété, les phénomènes étranges se multiplient.
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Et un roman de Brussolo en +. Celui ci est comme je les aime: lourd, maléfique, tendu.......ou nous tombons dans un univers malsain. Toujours à la limite du malaise. Encore un moment de lecture ou lâcher le livre devient difficile, tellement je suis prise dedans. A quand le prochain!
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Après avoir été déçue par le tome 2 de cette série, j'ai beaucoup aimé «Le chat aux yeux jaunes». J'ai aimé que Brussolo fasse du «classique» tout en le renouvelant. C'est-à-dire qu'il ne fait pas du polar classique (ce qui me décevrait énormément de sa part), mais du «classique Brussolo». Il reprend un thème dans lequel il excelle: la folie à grande échelle qui fait que (dans ce cas précis), une personne va pousser l'extravagance jusqu'au bout. Cette maison où on vit en 1965, et où on tourne de nouveaux épisodes d'une vieille série, c'est fascinant! Comme d'habitude, Serge Brussolo plante habilement un décor dans lequel il n'oublie rien. Je suis toujours admirative devant ses descriptions détaillées de maisons renfermant la folie de leur propriétaire.
Au passage, Brussolo décrit également très bien la fan clichée (Julia), complètement aveuglée par son adoration, qui ne vit que pour cela, qui se résume à cela... C'est assez effrayant, mais très réaliste, car certains fans sont ainsi.
Tout cela rappelle bien sûr une espèce de secte, même si les personnages se sentent offusqués qu'on emploie ce mot devant eux.
[...]
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